Vois ce qu'ils font aux Grecs maintenant
Ils le feront à tous demain, sans merci
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
On ne peut les laisser faire cependant
Seigneur, je sais combien votre bras est vigoureux
Je connais votre générosité et votre courage
Mais ces ennemis-là sont des bêtes en rage
Pour défendre les pauvres gens, faisons de notre mieux !
Je vois là-bas une grande guerrière portée sur sa litière
Qui dans son armure à roulettes arrive par ici
Rossinante, en avant, sus à l'ennemi !
Ô Sancho, mon serviteur, couvre mes arrières.
Seigneur, je vous conjure, refrénez votre cœur
Votre lance valeureuse ne peut rien, ni votre ardeur
Contre cette Mercedes blindée
Il nous faut d'urgence une autre idée
Je m'en vais de ce pas interpeller cette princesse tudesque
Car je suis moi, Don Quichotte, seigneur de la Mancha
Et j'ai l'honneur d'être le défenseur des pauvres de la belle Europe
Non, mille fois non, on ne peut laisser faire ça !
Monseigneur, écoutez, la Tudesque vous répond
Je suis moi, chancelière de la Manschaft et j'en suis fière
Et la voix d'Otto parle en moi au plus profond
Demain, tout le monde m'obéira de l'océan jusqu'à la mer.
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
Cette ambition cachée, on la connaît depuis longtemps déjà
C'était celle d'Otto, des Guillaumes, de celui qui leur succéda
Le petit homme à la moustache qui fut notre ennemi.
Tudieu, la Tudesque éructe en entendant cela
Elle dit que si elle rêve d'Otto, des Guillaumes parfois
Le petit homme, foi d'Allemande, elle ne le connaît pas
Qu'elle ne porte pas de moustache et qu'elle ne vous craint pas
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
Dis-lui, à cette gente dame, de rendre aux pauvres gens
Tout ce qu'elle leur a pris, elle et les riches de son pays
Qu'elle cesse de tracasser l'Europe et ses enfants.
Monseigneur, la Tudesque se moque
Elle se gondole, elle rigole, elle éclate de rire
Elle se dit la plus riche, la plus puissante
Et elle entend tirer profit de sa position dominante
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
Dis-lui, à cette gente dame, que je ne puis laisser faire,
Qu'il me faudra lui passer ma lance par le travers
En un mot comme en cent, la clouer au pilori.
Écoute-moi, Walkyrie, abominable blonde
Tu nous prépares un insupportable monde
Écoute-moi, au nom des pauvres, un chevalier te défie,
Don Quichotte de la Mancha et l'avenir chante en lui.
Il est seul avec son Rosssinante, son plat à barbe et sa lance
Suivi d'un écuyer benêt et d'un âne plus idiot encore
Il n'a l'appui ni de son roi, ni d'Albion, ni de la France
Qu'il vienne seulement et mes panzers le laisseront pour mort
Et Sancho, révolté, crie aux échos
Car il n'est pas seul !
Il n'est pas seul ! Il n'est pas seul !
Il a les pauvres d'Europe avec lui
Le Chevalier à la triste Figure se lève alors et répond
L'espérance doit-elle disparaître ?
La défaite est-elle définitive ?
Je suis seul, dites-vous ; nous sommes des millions
Moi qui vous parle en connaissance de cause
Je vous dis que rien n'est perdu
Vos diktats ne nous ont pas convaincus
Et font venir au jour notre victoire.
Cette guerre n'est pas limitée à votre territoire
Il vous faut reculer avant qu'il ne soit trop tard
Votre Grande Europe n'est pas notre destin.
Faibles, pauvres, nous sommes l'Europe de demain.
Et chaque jour, avec Rossinante, mon plat à barbe et moi
Sancho, son âne, les pauvres gens d'Espagne, on viendra
Jeter aux Enfers le rêve d'Otto et de la Grande Nation
Et tisser silencieux le linceul de votre Grande Illusion.
Ils le feront à tous demain, sans merci
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
On ne peut les laisser faire cependant
Seigneur, je sais combien votre bras est vigoureux
Je connais votre générosité et votre courage
Mais ces ennemis-là sont des bêtes en rage
Pour défendre les pauvres gens, faisons de notre mieux !
Je vois là-bas une grande guerrière portée sur sa litière
Qui dans son armure à roulettes arrive par ici
Rossinante, en avant, sus à l'ennemi !
Ô Sancho, mon serviteur, couvre mes arrières.
Seigneur, je vous conjure, refrénez votre cœur
Votre lance valeureuse ne peut rien, ni votre ardeur
Contre cette Mercedes blindée
Il nous faut d'urgence une autre idée
Je m'en vais de ce pas interpeller cette princesse tudesque
Car je suis moi, Don Quichotte, seigneur de la Mancha
Et j'ai l'honneur d'être le défenseur des pauvres de la belle Europe
Non, mille fois non, on ne peut laisser faire ça !
Monseigneur, écoutez, la Tudesque vous répond
Je suis moi, chancelière de la Manschaft et j'en suis fière
Et la voix d'Otto parle en moi au plus profond
Demain, tout le monde m'obéira de l'océan jusqu'à la mer.
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
Cette ambition cachée, on la connaît depuis longtemps déjà
C'était celle d'Otto, des Guillaumes, de celui qui leur succéda
Le petit homme à la moustache qui fut notre ennemi.
Tudieu, la Tudesque éructe en entendant cela
Elle dit que si elle rêve d'Otto, des Guillaumes parfois
Le petit homme, foi d'Allemande, elle ne le connaît pas
Qu'elle ne porte pas de moustache et qu'elle ne vous craint pas
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
Dis-lui, à cette gente dame, de rendre aux pauvres gens
Tout ce qu'elle leur a pris, elle et les riches de son pays
Qu'elle cesse de tracasser l'Europe et ses enfants.
Monseigneur, la Tudesque se moque
Elle se gondole, elle rigole, elle éclate de rire
Elle se dit la plus riche, la plus puissante
Et elle entend tirer profit de sa position dominante
Ô Sancho, mon serviteur, mon brave ami
Dis-lui, à cette gente dame, que je ne puis laisser faire,
Qu'il me faudra lui passer ma lance par le travers
En un mot comme en cent, la clouer au pilori.
Écoute-moi, Walkyrie, abominable blonde
Tu nous prépares un insupportable monde
Écoute-moi, au nom des pauvres, un chevalier te défie,
Don Quichotte de la Mancha et l'avenir chante en lui.
Il est seul avec son Rosssinante, son plat à barbe et sa lance
Suivi d'un écuyer benêt et d'un âne plus idiot encore
Il n'a l'appui ni de son roi, ni d'Albion, ni de la France
Qu'il vienne seulement et mes panzers le laisseront pour mort
Et Sancho, révolté, crie aux échos
Car il n'est pas seul !
Il n'est pas seul ! Il n'est pas seul !
Il a les pauvres d'Europe avec lui
Le Chevalier à la triste Figure se lève alors et répond
L'espérance doit-elle disparaître ?
La défaite est-elle définitive ?
Je suis seul, dites-vous ; nous sommes des millions
Moi qui vous parle en connaissance de cause
Je vous dis que rien n'est perdu
Vos diktats ne nous ont pas convaincus
Et font venir au jour notre victoire.
Cette guerre n'est pas limitée à votre territoire
Il vous faut reculer avant qu'il ne soit trop tard
Votre Grande Europe n'est pas notre destin.
Faibles, pauvres, nous sommes l'Europe de demain.
Et chaque jour, avec Rossinante, mon plat à barbe et moi
Sancho, son âne, les pauvres gens d'Espagne, on viendra
Jeter aux Enfers le rêve d'Otto et de la Grande Nation
Et tisser silencieux le linceul de votre Grande Illusion.
inviata da Marco Valdo M.I. - 1/7/2012 - 23:09
×
Chanson française - Don Quichotte sauve l'Europe – Marco Valdo M.I. – 2012
Don Quichotte sauve l'Europe... Voilà bien une histoire étrange. Qui donc a réveillé le Chevalier à la triste figure d'un si long sommeil ? Qui ou quoi ? Est-il, comme je le crois, accompagné de Sancho et de son âne, monte-t-il Rossinante ?
La liberté, la liberté, ils n'ont que ce mot-là à la bouche... Qu'elle aille se faire... la liberté quand elle étouffe les gens..., dit l'âne indigné.
Puis, plus récemment, les cris des pauvres gens de Grèce (REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS, ILS VOUS LE FERONT DEMAIN...) ... Mais la Tudesque tonna – une fois encore – qu'elle avait raison vu qu'elle est la plus riche, la plus grande... qu'il ne fallait pas les écouter ces gens-là trop pauvres pour être crus... Puis, viennent les lamentations du Portugal, d'Italie et d'Espagne... D'Espagne et même, d'Estremadure... Et la colère des mineurs des Asturies,de Léon et de Castille... Et c'est là que son oreille tinta au Chevalier errant de la Mancha... Rossinante hennit, le plat à barbe tomba et à son tour réveilla Sancho, qui réveilla son âne... La suite est dite dans la chanson...
Marco Valdo M.I., mon ami, dit Lucien l'âne en fronçant ses somptueux sourcils, une chose cependant... Certaine oreille d'âne, aguerrie par les ans, à certain passage reconnaît un appel lancé par un homme seul alors que déferlait sur l'Europe la horde sauvage.
Par exemple :
« Car il n'est pas seul !
Il n'est pas seul ! Il n'est pas seul ! ...
L'espérance doit-elle disparaître ?
La défaite est-elle définitive ? ...
Moi qui vous parle en connaissance de cause
Je vous dis que rien n'est perdu ... », etc.
Vois-tu, poursuit l'âne, Marco Valdo M.I., je suis là depuis si longtemps et je l'ai entendu de mes oreilles d'âne cet appel... J'étais à ce moment dans les vallées alpines préparant le refuge qui devait nous servir dans les années de Résistance (Ora e sempre : Resistenza!), ces années terribles que nous voyions venir. Vieille habitude que nous avons de remonter aux montagnes quand dans les vallées résonnent les trompes de la mort.
Ton oreille ne t'a pas trompé... C'est l'écho de cet appel, venu d'au-delà de l'autre Manche, que l'on entend maintenant... Tout comme, certainement, elle a reconnu le ton de l'Homme de la Manche... Et regarde, Lucien l'âne mon ami, le grand Don Quichotte reprend notre antienne : « tisser le linceul... »
Il a foutrement bien raison et nous devrions, toi et moi, comme lui, comme Sancho, comme Rossinante, comme l'âne et comme le plat à barbe, nous remettre à notre tâche quotidienne qui consiste précisément à tisser le linceul de ce vieux monde encombré de Mercedes, d'hommes à moustache, impérieux, du rêve d'Otto l'expansionniste et cacochyme (Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane