Μη με λυπάσαι διώξε με απόψε
σαν να 'μαι αγριολούλουδο
και τη ζωή μου κόψε
Εγώ γυμνός ξεκίνησα
εγώ πηγαίνω μόνος
Σπίτι μου είναι ο δρόμος
και τραγούδι μου ο πόνος
Διώξε με και μη λυπάσαι
τι θα γίνω μη φοβάσαι
κι αν χιονίζει και αν βρέχει
τ'αγριολούλουδο αντέχει
Μη με κρατήσεις μονάχα
από συμπόνια το κρύο
το συνήθισα θ'αντεξω και τα χιόνια
Εγώ γυμνός ξεκίνησα
εγώ πηγαίνω μόνος
Σπίτι μου είναι ο δρόμος
και τραγούδι μου ο πόνος
Διώξε με και μη λυπάσαι
τι θα γίνω μη φοβάσαι
κι αν χιονίζει και αν βρέχει
τ'αγριολούλουδο αντέχει
σαν να 'μαι αγριολούλουδο
και τη ζωή μου κόψε
Εγώ γυμνός ξεκίνησα
εγώ πηγαίνω μόνος
Σπίτι μου είναι ο δρόμος
και τραγούδι μου ο πόνος
Διώξε με και μη λυπάσαι
τι θα γίνω μη φοβάσαι
κι αν χιονίζει και αν βρέχει
τ'αγριολούλουδο αντέχει
Μη με κρατήσεις μονάχα
από συμπόνια το κρύο
το συνήθισα θ'αντεξω και τα χιόνια
Εγώ γυμνός ξεκίνησα
εγώ πηγαίνω μόνος
Σπίτι μου είναι ο δρόμος
και τραγούδι μου ο πόνος
Διώξε με και μη λυπάσαι
τι θα γίνω μη φοβάσαι
κι αν χιονίζει και αν βρέχει
τ'αγριολούλουδο αντέχει
envoyé par Gian Piero Testa - 6/6/2012 - 10:25
Langue: italien
Versione italiana di Gian Piero Testa
IL FIORE DI CAMPO
Non ti addolorare liberati di me stasera
come fossi un fiore di campo
e da' un taglio alla mia vita
Io sono partito nudo
io vado avanti solo
La strada è la mia casa
una canzone il mio dolore
Scacciami e non ti affliggere
non temere quel che sarà di me
e se nevica e se piove
il fiore di campo ce la fa
Non tenermi solo per compassione
al freddo ho fatto il callo
resisterò alle nevicate
Io sono partito nudo
io vado avanti solo
La strada è la mia casa
una canzone il mio dolore
Scacciami e non ti affliggere
non temere quel che sarà di me
e se nevica e se piove
il fiore di campo ce la fa
Non ti addolorare liberati di me stasera
come fossi un fiore di campo
e da' un taglio alla mia vita
Io sono partito nudo
io vado avanti solo
La strada è la mia casa
una canzone il mio dolore
Scacciami e non ti affliggere
non temere quel che sarà di me
e se nevica e se piove
il fiore di campo ce la fa
Non tenermi solo per compassione
al freddo ho fatto il callo
resisterò alle nevicate
Io sono partito nudo
io vado avanti solo
La strada è la mia casa
una canzone il mio dolore
Scacciami e non ti affliggere
non temere quel che sarà di me
e se nevica e se piove
il fiore di campo ce la fa
envoyé par Gian Piero Testa - 6/6/2012 - 10:27
Langue: français
Version française - LA FLEUR DES CHAMPS – Marco Valdo M.I. – 2012
d'après la version italienne IL FIORE DI CAMPO de Gian Piero Testa
d'une chanson grecque Το αγριολούλουδο – Hristos Nikolopoulos / Χρήστος Νικολόπουλος – 1968
d'après la version italienne IL FIORE DI CAMPO de Gian Piero Testa
d'une chanson grecque Το αγριολούλουδο – Hristos Nikolopoulos / Χρήστος Νικολόπουλος – 1968
Belle chanson bien connue, spécialement dans la réinterprétation d'Alexiou qui retrouve le vieux thème rebétique du gars ou de la fille des rues revenu(e) de tout, qui ne craint pas l'abandon de l'autre, probablement de condition sociale plus élevée, ni de retomber dans sa propre vie misérable et solitaire à laquelle il (elle) est cependant endurci(e). Elle serait, à la limite, à ranger dans les extras, mais astucieusement je la relis en clé de politique actuelle et j'y vois la Grèce ou le Grec, d'aujourd'hui, abandonné(e) et déprécié(e) par Dame Europe, riche et imbécile. Interprétation forcée, mais ce ne serait pas la première fois qu'une chanson d'amour se laisse relire avec une autre clé. (gpt)
Autrement dit, c'est la chanson de la Grèce ou des Grecs pauvres ; chanson adressée à l'Europe qui l'a séduite par son clinquant et qui maintenant, la laisse platement tomber ou va exiger d'elle des prestations abominables... Ne voit-on pas la Grèce se réduire à un parc pour touristes blindés d'Euros, parcourir ses îles et ses villes à la recherche d'un Eros tarifé...
Et la Grèce, comme le laisse entendre la chanson, en fleur des champs, insoumise, retournera à son errance d'antan.
Oh, dit Lucien l'âne, nous les ânes, on connaît ça... Nous préférons la route, le froid, la neige, le soleil ardent, les mille couleurs du ciel et de la mer à la soumission dorée et à l'esclavage déguisé.
Rappelons l'avertissement que nous lançons depuis un certain temps aux autres peuples d'Europe :
« REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS ! ILS VOUS LE FERONT DEMAIN ! ». D'ailleurs, si j'ai bien entendu les vents et les rumeurs d'autres pays, ils ont déjà commencé...
À propos de clé de lecture, il y a celle de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les écraser sous la terreur, de réduire à l'asservissement... afin d'accroître leur richesse, d'étendre leur pouvoir, de faciliter l'exploitation... C'est à cela que l'on assiste maintenant. Cette Dame Europe quasiment obèse cherche encore à grapiller les dernières miettes dans l'assiette des pauvres.
Je sais, je sais, dit Lucien l'âne, ce qui nous oblige moralement (car nous sommes des êtres moraux), à poursuivre notre tâche et à tisser le linceul de ce monde sordide, lourd, terroriste (qui fait régner la terreur – financière – pour le moment) et cacochyme (décidément!).
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Autrement dit, c'est la chanson de la Grèce ou des Grecs pauvres ; chanson adressée à l'Europe qui l'a séduite par son clinquant et qui maintenant, la laisse platement tomber ou va exiger d'elle des prestations abominables... Ne voit-on pas la Grèce se réduire à un parc pour touristes blindés d'Euros, parcourir ses îles et ses villes à la recherche d'un Eros tarifé...
Et la Grèce, comme le laisse entendre la chanson, en fleur des champs, insoumise, retournera à son errance d'antan.
Oh, dit Lucien l'âne, nous les ânes, on connaît ça... Nous préférons la route, le froid, la neige, le soleil ardent, les mille couleurs du ciel et de la mer à la soumission dorée et à l'esclavage déguisé.
Rappelons l'avertissement que nous lançons depuis un certain temps aux autres peuples d'Europe :
« REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS ! ILS VOUS LE FERONT DEMAIN ! ». D'ailleurs, si j'ai bien entendu les vents et les rumeurs d'autres pays, ils ont déjà commencé...
À propos de clé de lecture, il y a celle de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les écraser sous la terreur, de réduire à l'asservissement... afin d'accroître leur richesse, d'étendre leur pouvoir, de faciliter l'exploitation... C'est à cela que l'on assiste maintenant. Cette Dame Europe quasiment obèse cherche encore à grapiller les dernières miettes dans l'assiette des pauvres.
Je sais, je sais, dit Lucien l'âne, ce qui nous oblige moralement (car nous sommes des êtres moraux), à poursuivre notre tâche et à tisser le linceul de ce monde sordide, lourd, terroriste (qui fait régner la terreur – financière – pour le moment) et cacochyme (décidément!).
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
LA FLEUR DES CHAMPS
Ne t'afflige pas, libère-toi de moi ce soir
Comme si j'étais une fleur des champs
Et fauche-moi la vie
Je suis parti nu
J'avance seul
La route est ma maison
Une chanson ma douleur
Chasse-moi et ne t'afflige pas
Il ne faut pas craindre ce qu'il en sera de moi
Qu'il neige ou qu'il pleuve
La fleur des champs ne s'en fait pas
Ne me tiens pas seulement par compassion
Au froid , je m'y suis fait
Je résisterai aux chutes de neige
Je suis parti nu
J'avance seul
La route est ma maison
Une chanson ma douleur
Chasse-moi et ne t'afflige pas
Il ne faut pas craindre ce qu'il en sera de moi
Qu'il neige ou qu'il pleuve
La fleur des champs ne s'en fait pas
Ne t'afflige pas, libère-toi de moi ce soir
Comme si j'étais une fleur des champs
Et fauche-moi la vie
Je suis parti nu
J'avance seul
La route est ma maison
Une chanson ma douleur
Chasse-moi et ne t'afflige pas
Il ne faut pas craindre ce qu'il en sera de moi
Qu'il neige ou qu'il pleuve
La fleur des champs ne s'en fait pas
Ne me tiens pas seulement par compassion
Au froid , je m'y suis fait
Je résisterai aux chutes de neige
Je suis parti nu
J'avance seul
La route est ma maison
Une chanson ma douleur
Chasse-moi et ne t'afflige pas
Il ne faut pas craindre ce qu'il en sera de moi
Qu'il neige ou qu'il pleuve
La fleur des champs ne s'en fait pas
envoyé par Marco Valdo M.I. - 7/6/2012 - 21:31
×
Στίχοι: Πυθαγόρας
Μουσική: Χρήστος Νικολόπουλος
Πρώτη εκτέλεση: Στέλιος Καζαντζίδης
45άρια 1968 - 1968
Η στεναχώρια μου - 1970
Άλλες ερμηνείες: Χάρις Αλεξίου - Γιάννης Κότσιρας
Testo: Pythagoras
Musica: Hristos Nikolopoulos
Prima esecuzione: Stelios Kazantzidis
45 giri: 1968
LP: "Η στεναχώρια μου/Il mio dispiacere" - 1970
Altre interpretazioni: Haris Alexiou - Yannis Kòtsiras