Si j'suis tombé par terre
C'est pas la faute à Voltaire [1]
Le nez dans le ruisseau
Y avait pas Dolto
Si y'a pas plus d'anges
Dans le ciel et sur la terre
Pourquoi faut-il qu'on crève dans le ghetto ?
Plutôt que d'être issu d'un peuple qui a trop souffert
J'aime mieux élaborer une thèse
Qui est de pas laisser à ces messieurs
Qui légifèrent, le soin de me balancer
Des ancêtres
On a beau être né
Rive gauche de la Garonne
Converser avec l'accent des cigales
Ils sont pas des kilos dans la cité gasconne
A faire qu'elle ne soit pas qu'une escale
On peut mourir au front
Et faire toutes les guerres
Et beau défendre un si joli drapeau
Il en faut toujours plus
Pourtant y a un hommage à faire
A ceux tombés à Montécassino
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
La peur est assassine
Alors c'est vrai je pénalise
Ceux qui flinguent les mômes
Qu'ont pas la pelouse en bas
Je suis un rêveur
Et pourtant ami j'analyse
Je suis un érudit et je vous dis:
Je suis serbo-croate et musulman
Voilà le hic
Un prêtre polonais républicain
Et laïque
Et si certains regrettent
De pas être noir de peau
Je n'ai qu'une réponse les gars
Vous avez du pot
L'égalité mes frères
N'existe que dans les rêves
Mais je n'abdique pas pour autant
Si la peur est un bras qui nous soulève
Elle nous décime
J'en ai peur pour la nuit des temps
Elle aime Noah
Mais faut qu'y gagne les tournoi
Elle aime Boli mais a jamais rien aboli x2
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Qui a construit cette route?
Qui a bâti cette ville?
Et qui l'habite pas?
A ceux qui se plaignent du bruit
A ceux qui condamnent l'odeur
Je me présente
Je m'appelle Larbi, Mamadou Juan et faites place
Guido, Henri, Chino Ali je ne suis pas de glace
Une voix m'a dit "Marathon" cherche la lumière
Du gouffre j'ai puisé un combat "la bonne affaire"
J'en ai bavé de la peur que j'ai lu dans les yeux
De ceux qui ont trois fois rien et qui le croiaient précieux
Quand j'ai compris la loi, j'ai compris ma défaite
Intégrez-vous disait-elle, c'était chose faite
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur dans tes oreilles
Tu finis ta vie, elles bourdonnent les abeilles
Tu finis ta vie, elles bourdonnent les abeilles
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
“Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui ensemble gagnent environ 15 000 FF et qui voit sur le palier à côté de son HLM entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosse et qui gagne 50 000FF de préstation sociale sans naturellement travailler.
Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela.
Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial et il faut enfin ouvrir le débat qui s'impose dans notre pays qui est un vrai débat moral pour savoir si il est naturel que les étrangers puissent bénéficier au même titre que les Français d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne payent pas d'împots.”
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
C'est pas la faute à Voltaire [1]
Le nez dans le ruisseau
Y avait pas Dolto
Si y'a pas plus d'anges
Dans le ciel et sur la terre
Pourquoi faut-il qu'on crève dans le ghetto ?
Plutôt que d'être issu d'un peuple qui a trop souffert
J'aime mieux élaborer une thèse
Qui est de pas laisser à ces messieurs
Qui légifèrent, le soin de me balancer
Des ancêtres
On a beau être né
Rive gauche de la Garonne
Converser avec l'accent des cigales
Ils sont pas des kilos dans la cité gasconne
A faire qu'elle ne soit pas qu'une escale
On peut mourir au front
Et faire toutes les guerres
Et beau défendre un si joli drapeau
Il en faut toujours plus
Pourtant y a un hommage à faire
A ceux tombés à Montécassino
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
La peur est assassine
Alors c'est vrai je pénalise
Ceux qui flinguent les mômes
Qu'ont pas la pelouse en bas
Je suis un rêveur
Et pourtant ami j'analyse
Je suis un érudit et je vous dis:
Je suis serbo-croate et musulman
Voilà le hic
Un prêtre polonais républicain
Et laïque
Et si certains regrettent
De pas être noir de peau
Je n'ai qu'une réponse les gars
Vous avez du pot
L'égalité mes frères
N'existe que dans les rêves
Mais je n'abdique pas pour autant
Si la peur est un bras qui nous soulève
Elle nous décime
J'en ai peur pour la nuit des temps
Elle aime Noah
Mais faut qu'y gagne les tournoi
Elle aime Boli mais a jamais rien aboli x2
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Qui a construit cette route?
Qui a bâti cette ville?
Et qui l'habite pas?
A ceux qui se plaignent du bruit
A ceux qui condamnent l'odeur
Je me présente
Je m'appelle Larbi, Mamadou Juan et faites place
Guido, Henri, Chino Ali je ne suis pas de glace
Une voix m'a dit "Marathon" cherche la lumière
Du gouffre j'ai puisé un combat "la bonne affaire"
J'en ai bavé de la peur que j'ai lu dans les yeux
De ceux qui ont trois fois rien et qui le croiaient précieux
Quand j'ai compris la loi, j'ai compris ma défaite
Intégrez-vous disait-elle, c'était chose faite
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur dans tes oreilles
Tu finis ta vie, elles bourdonnent les abeilles
Tu finis ta vie, elles bourdonnent les abeilles
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
Le bruit du marteau-piqueur
“Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui ensemble gagnent environ 15 000 FF et qui voit sur le palier à côté de son HLM entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosse et qui gagne 50 000FF de préstation sociale sans naturellement travailler.
Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela.
Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial et il faut enfin ouvrir le débat qui s'impose dans notre pays qui est un vrai débat moral pour savoir si il est naturel que les étrangers puissent bénéficier au même titre que les Français d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne payent pas d'împots.”
Le bruit et l'odeur
Le bruit et l'odeur
[1] riferimento a La faute à Voltaire
inviata da Bartleby - 24/4/2012 - 09:52
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Album “Le bruit et l'odeur”
In questa title track il gruppo franco-maghrebino dei Zebda, già quasi 20 anni fa, provava a spiegare chi e che cosa ha permesso questo risultato oggi…
Nel 19 giugno del 1991 ad Orléans, il sindaco di Parigi Jacques Chirac – che evidentemente era già proiettato nella lunga campagna elettorale che lo avrebbe portato all’Eliseo quattro anni dopo – pronunciò un celebre discorso con cui strizzava l’occhio, anzi, entrambi gli occhi alla destra razzista, xenofoba e fascista che alle presidenziali del 1988 aveva già rastrellato 4,3 milioni voti (consolidati poi proprio nel 1995). Quel discorso è passato alla storia con il titolo de “Le bruit et l'odeur”, “il casino e la puzza” diremmo noi, e secondo me spiega più di tante parole perché oggi i fascisti dilagano in Francia e in Europa…
Quando i potenti, avendo fallito ogni altra strada per conservare il Potere, si fanno portavoci dei “mal di pancia” che serpeggiano nella società (“populismo” lo chiamano gli esperti), allora siamo davvero ad un passo dall’andare dal culo…
«[…] Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt ! [...] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu'il y a un problème de l'immigration, et que si l'on ne le traite pas¬ et, les socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l'opinion publique, les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes. […][Au sujet des épiciers de proximité] La plupart de ces gens-là sont des gens qui travaillent, des braves gens ; on est bien content de les avoir. Si on n'avait pas l'épicier kabyle au coin de la rue, ouvert de 7 heures du matin à minuit, combien de fois on n'aurait rien à bouffer le soir? […]»
“[…] Come volete che la pensi un lavoratore francese che abita nel quartiere della Goutte-d'or, dove mi sono recato tre o quattro giorni fa insieme ad Alain Juppé, un lavoratore che insieme a sua moglie porta a casa 15.000 franchi, e che vede nello stesso modesto palazzo in cui vive un padre di famiglia, con tre o quattro mogli e una ventina di ragazzini e che guadagna 50.000 franchi di assegni familari senza naturalmente lavorare?!? [nutriti applausi]. Se poi ci aggiungete anche il casino e la puzza [grasse risate], bene, il lavoratore francese non può che uscire pazzo! […]”