On parle trop de l'Amérique
Pour aiguiser not' sens critique
On engueule les yanquees
Bien gentilment, mais à Paris
Je parle trop de l'Amérique
Dans mes chansons démagogiques
Regarde plutôt de c' côté-ci
Et tu pigeras ce que j' te dis
C' n'est pas la peine de t'acharner sur ces pauv' gars
Si tu n’ vois pas
Que la carotte et le bâton, ça marche aussi chez toi
Si tu dis merde à leur démocratie
Regarde aussi de c' côté-ci
C'est plutôt nécessaire d'aller au fond des choses
Combattre les effets, c'est bien, mais faut détruire les causes
Est-ce que tu piges ce que j' te dis
Regarde plutôt de c' côté-ci
Comme on n' sait pas pour quoi se battre
Le Vietnam est notre spectacle
C'est une paille dans oeil du voisin
Alors qu'on a une poutre dans l' sien
Ils tuent plein d' monde avec leurs flingues
Alors on fait beaucoup d' métingues
Et tant que l' Vietnam s'ra dans l' coup
Y a pas d' révolution chez nous
On a trop de laïus, on fait trop de parlottes inoffensives
Bien qu' l'Histoire nous enseigne que Ia saleté se lessive
Chez nous, c'est les vacances et les chevaux
Pendant qu'on s' laisse m'ner en bateau
On n'est pas bête et pourtant on s' laisse souvent reprendre au piège
Mais comme dit not' Père Fidel Castro (que Dieu l' protége!)
Le vrai révolutionnaire n'est pas celui qui n' sait qu' dire non
Le vrai révolutionnaire est c'lui qui fait la révolution
Pas c'lui qui dit
Pas c'lui qui parle
Mais c'lui qui fait la révolution
Pas c'lui qui crie
Pas c'lui qui gueule
Mais c'lui qui fait la révolution
Pour de bon
Pour aiguiser not' sens critique
On engueule les yanquees
Bien gentilment, mais à Paris
Je parle trop de l'Amérique
Dans mes chansons démagogiques
Regarde plutôt de c' côté-ci
Et tu pigeras ce que j' te dis
C' n'est pas la peine de t'acharner sur ces pauv' gars
Si tu n’ vois pas
Que la carotte et le bâton, ça marche aussi chez toi
Si tu dis merde à leur démocratie
Regarde aussi de c' côté-ci
C'est plutôt nécessaire d'aller au fond des choses
Combattre les effets, c'est bien, mais faut détruire les causes
Est-ce que tu piges ce que j' te dis
Regarde plutôt de c' côté-ci
Comme on n' sait pas pour quoi se battre
Le Vietnam est notre spectacle
C'est une paille dans oeil du voisin
Alors qu'on a une poutre dans l' sien
Ils tuent plein d' monde avec leurs flingues
Alors on fait beaucoup d' métingues
Et tant que l' Vietnam s'ra dans l' coup
Y a pas d' révolution chez nous
On a trop de laïus, on fait trop de parlottes inoffensives
Bien qu' l'Histoire nous enseigne que Ia saleté se lessive
Chez nous, c'est les vacances et les chevaux
Pendant qu'on s' laisse m'ner en bateau
On n'est pas bête et pourtant on s' laisse souvent reprendre au piège
Mais comme dit not' Père Fidel Castro (que Dieu l' protége!)
Le vrai révolutionnaire n'est pas celui qui n' sait qu' dire non
Le vrai révolutionnaire est c'lui qui fait la révolution
Pas c'lui qui dit
Pas c'lui qui parle
Mais c'lui qui fait la révolution
Pas c'lui qui crie
Pas c'lui qui gueule
Mais c'lui qui fait la révolution
Pour de bon
inviata da Bartleby - 27/2/2012 - 15:45
×
Parole e musica José Mário Branco
Testo trovato su José Mário Branco - O Canto da Inquietação, di Octávio Fonseca e Silva, 2000.
Tra il 1963 ed il 1974 José Mário Branco si trasferì a Parigi per sfuggire al controllo del regime salazarista.
Da esule venne spesso invitato nei “salotti” della sinistra francese fino a quando, ad una festa de L’Humanité, all’epoca organo del Partito comunista, Branco si esibì su di un palco secondario e, in francese, gliele cantò per bene ai sinistri “duri e puri” ma, alla fin fine, molto “bla bla bla” e “radical-chic”.
Terminata la canzone, Branco fu raggiunto sul palco da due energumeni, acchiappato e sbattuto fuori dalla festa…