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Language: Italian


U.N.O. [Unidentified Noisy Object]

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Related Songs

Sentieri di versi (pt. 3): Il boom
(U.N.O. [Unidentified Noisy Object])
Red Dawn
(The Covered Wagon Musicians)
Sentieri di versi (pt. 6): M.o.n.d.o. Bazar
(U.N.O. [Unidentified Noisy Object])



Poi dice che U.N.O. si butta a sinistra


cover pdcusbas big
Poi dice che U.N.O. si butta a sinistra (ovvero il declino del capitalismo reale) è un disco marxista, ma in un duplice senso: risente delle teorie del filosofo tedesco, ma anche dell’ironia dei fratelli Marx; l’ironia è fondamentale quando si vuole trattare certi temi in una sede poco adeguata come la canzone. Non è un disco politico, nel senso che non prende alcuna posizione politica, anche perché la politica ha smesso già da un pezzo di dare risposte agli interrogativi che il mondo attuale pone all’uomo. «Poi dice che uno si butta a sinistra» è una battuta che il grande Antonio De Curtis in “Totò e i re di Roma” ripete molte volte. Una battuta per gente battuta. Buttarsi a sinistra significa qui, per noi, riconoscersi in tutte quelle realtà storiche (uomini, movimenti o partiti) che hanno lottato affinché la “ragione” dei pochi non prevalesse sui diritti dei tanti. È un disco nel quale a parlare, da posti e tempi diversi, sono gli sconfitti: Geronimo che torna a riprendersi il suo teschio, uno degli 81 passeggeri che persero la vita sul cielo di Ustica, un reduce degli anni di piombo, un noto dottore argentino che, diventato soldato, dimostrò al mondo come non si debba sempre chinare la testa davanti ai potenti e poi un contadino boliviano che ha lottato nella “prima guerra dell’acqua” a Cochabamba. Al centro di ogni discorso però c’è sempre il punto di vista degli emarginati: di chi nelle storia non rientra, in quanto irriducibilmente diverso; il punto di vista dei popoli che abitano le “Repubbliche senza storia”, come direbbe Rimbaud. La storia è protagonista anche nella suite finale. La storia d’Italia dal dopoguerra ad oggi, che viene riletta – per quanto sia possibile farlo nello spazio sintetico di un disco – dal punto di vista di queste sensibilità emarginate.

Prefazione
Ma(t)rx
Silenzio
Teschi e ossa
Geronimo
Il dottor Ernesto
Cochabamba (la prima guerra dell'acqua)
Gli anni di pongo
Verità elastica
CCCP (Cresci Consuma Crepa Porco)
Sentieri di versi
(Piccola storia d'Italia dal dopoguerra a oggi: racconti e ricordi)
Sentieri di versi (pt. 1): La guerra è finita (?)
Sentieri di versi (pt. 2): 10Q
Sentieri di versi (pt. 3): Il boom
Sentieri di versi (pt. 4): La contestazione
Sentieri di versi (pt. 5): Una mattina di Novembre
Sentieri di versi (pt. 6): M.o.n.d.o. Bazar
parte 7: Il potere si rinnova
Sentieri di versi (pt. 8): Come gli uccelli nel cielo
DQ82

Geronimo
È la notte di Halloween
Chi sarà quell'uomo vestito da indiano?
È la notte di Halloween
Di chi sarà la testa che stringe nella mano?
È la notte di Halloween
Non un uomo ma uno spirito guarda ora il tuo occhio,
Nella notte di Halloween
Che è tornato qui tra i vivi per riprendersi il suo teschio.

È la notte di Halloween
Geronimo ha uno scalpo che gli pende dalla mano.
È la notte di Halloween
La testa è quella del presidente americano,
È la notte di Halloween
Nipote di quel Prescott che profanò la fossa
Nella notte di Halloween
E che rubò il cranio del grande pellerossa.

Come il puma silenzioso va
Al suo passaggio la lepre non si sveglierà.
E sarà vento sul suo collo soffierà
E sarà tuono quando colpirà.*

È la notte di Halloween
Ci umilia l'uomo bianco usando la tua testa
È la notte di Halloween
Come poggiapiedi nella sua macabra festa,
È la notte di Halloween
Ma il suo potente esercito che il mondo fa tremare
Nella notte di Halloween
La furia di Geronimo non riuscirà a fermare.

Come il puma silenzioso va
Al suo passaggio la lepre non si sveglierà.
E sarà vento sul suo collo soffierà
E sarà tuono quando colpirà.*
* Il ritornello di questa canzone è ispirato ad un canto di agguato del popolo Apache:

«Con passo di puma tra le rocce
Mi faccio strada,
Nemmeno la lepre si sveglia
Al mio passaggio.
Ma quando colpirò
Colpirò con la forza del tuono,
Come il fulmine all'alba colpirò!»

Contributed by DonQuijote82 - 2011/12/28 - 16:32



Language: French

Version française — GÉRONIMO — Marco Valdo M.I. — 2022
Chanson italienne — Geronimo — U.N.O. [Unidentified Noisy Object] — 2007

Dialogue Maïeutique

GÉRONIMO     <br />
Andy Warhol — 1986
GÉRONIMO
Andy Warhol — 1986


Lucien l’âne mon ami, connais-tu le pays où les Indiens vécurent ? Te souvient-il de Géronimo, ainsi dénommé du nom de Saint Jérôme par les militaires hispanisants du Mexique ? Je l’espère en tout cas, même si je n’imagine pas un instant (quoique…) que tu l’aies véhiculé sur ton dos dans les montagnes attiques. Comment aurait-il traversé l’Atlantique ?

Oui, Marco Valdo M.I. mon ami, je connais Géronimo, même s’il vivait dans la lointaine Amérique. Enfin, je le connais de réputation ; je ne l’ai jamais personnellement rencontré. Alors, ce que j’en sais, je le sais par des échos qui ont rebondi sur l’océan.

Je pense aussi, Lucien l’âne mon ami, que tu n’ignores rien de la fête d’Halloween qui est la fête des morts, celle des enfants (petits et grands) masqués et celle des bonbons ; elle nous est revenue, elle aussi, en surfant sur les vagues océaniques.

Évidemment, Marco Valdo M.I. mon ami, comme moi, je circule sur mes quatre pieds, je rencontre les gens et lors de ces soirs d’Halloween, il m’arrive de croiser ces masques qui s’efforcent de faire peur. À la vérité, ce n’est rien d’autre que beaucoup de bruit pour rien.

Fort bien, reprend Marco Valdo M.I., et maintenant, écoute bien ce que je vais te raconter, car cela te permettra de comprendre la chanson et ses mystères. Donc, on raconte là-bas en Amérique que Géronimo fut enterré au cimetière du camp militaire étazunien de Fort Still en Oklahoma. C’était au début du siècle dernier en 1909. Quelques années plus tard, une société secrète — c’est une manie des universitaires de là-bas, en l’occurrence, les Skull & Bones (Les Crânes et les Os) de l’Université de Yale, ont profané sa tombe et volé ses os et son crâne et servent d’emblème à leur confrérie. Parmi ces joyeux lurons de l’époque, il se trouvait un certain Prescott Bush, père et grand-père des Bush père et fils qui furent de successifs présidents des États-Unis. C’est ce que raconte la deuxième strophe :

« C’est la tête du président américain,
C’est la nuit d’Halloween
Petit-fils de Prescott qui profana le tombeau
Dans la nuit d’Halloween
Et qui vola le crâne du grand Géronimo. »


Dans la chanson, c’est Géronimo en personne, du moins son fantôme, qui furieux d’être ainsi manipulé, ça, c’est la strophe 3 :

« L’homme blanc nous humilie en utilisant ma tête.

Comme marchepied dans sa macabre fête.

Sa puissante armée qui fait trembler la Terre

N’arrêtera pas de Geronimo la colère. »


s’en vient prendre la tête du petit-fils de son ennemi et récupérer ses propres os et son crâne personnel et se venger ainsi de l’humiliation subie :

« Ce n’est pas un homme, c’est un esprit qui crâne

Un esprit revenu parmi les vivants reprendre son crâne. »


Oh, dit Lucien l’âne, comme on sait, la vengeance est un plat qui se mange froid et les nuits de novembre peuvent être très froides. Pour ce qui me concerne, revenons à notre métier et tissons le linceul de ce vieux monde farceur, tricheur, superstitieux, présidentiel et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
GÉRONIMO

C’est la nuit d’Halloween ;
Qui est cet homme déguisé en Indien ?
C’est la nuit d’Halloween ;
À qui appartient la tête qu’il tient dans sa main ?
C’est la nuit d’Halloween ;
Ce n’est pas un homme, c’est un esprit qui crâne
Dans la nuit d’Halloween,
Un esprit revenu parmi les vivants reprendre son crâne.

C’est la nuit d’Halloween ;
Geronimo a un scalp qui pend à sa main.
C’est la nuit d’Halloween ;
C’est la tête du président américain,
C’est la nuit d’Halloween ;
Petit-fils de Prescott qui profana le tombeau
Dans la nuit d’Halloween
Et qui vola le crâne du grand Géronimo.

Silencieux est le pas du puma :
À son passage, le lièvre ne se réveille pas.
C’est le vent sur son cou qui souffle,
C’est le tonnerre qui frappe.

C’est la nuit d’Halloween ;
L’homme blanc nous humilie en utilisant ma tête.
C’est la nuit d’Halloween ;
Comme marchepied dans sa macabre fête.
C’est la nuit d’Halloween ;
Sa puissante armée qui fait trembler la Terre
Dans la nuit d’Halloween
N’arrêtera pas de Geronimo la colère.

Silencieux est le pas du puma :
À son passage, le lièvre ne se réveille pas.
C’est le vent sur son cou qui souffle,
C’est le tonnerre qui frappe.

« Par les rochers au pas du puma,
Je trace ma voie,
Même le lièvre ne se réveille pas
Au silence de mon pas.
Mais quand je frapperai,
Avec la force du tonnerre, je frapperai ;
Comme la foudre à l’aube, je frapperai ! »

Contributed by Marco Valdo M.I. - 2022/12/22 - 11:55




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