Ils sont huit sur la ligne de départ
Trois blancs, cinq noirs
Trois blancs, cinq noirs
Sacré damier!
Ils ont tendu leurs bras
Ils ont levé leur tête
Au bout de ce couloir étroit
Le cœur dément comme une bête
Lourd, lourd, lourd, lourd, lourd, lourd, lourd, lourd
Regarde devant toi
Pour une fois, pour une fois
Il ne faut pas baisser les yeux
Comme elle est courte cette piste
Il faudra l’avaler d’un coup
Il faudra prendre tous ses risques
Il faudra foncer comme un fou
Il faudra voler comme un dieu
Il faut la gagner cette course
Tu seras le plus grand de tous
Sourd, sourd, sourd, sourd, sourd, sourd, sourd, sourd
Ils sont huit dans la course au départ
Trois blancs, cinq noirs
Trois blancs, cinq noirs
Sacré damier!
Ils arrachent leurs bras
Ils projettent leur tête
Au bout de ce couloir étroit
Dans les cris de la foule en fête
Cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours
Regarde devant toi
Va plus vite que les chiens noirs
Que dressent les policiers blancs
À courir sus à tes enfants
N’y pense pas, n’y pense pas
Ne te désunis pas
Allonge la foulée
Elle est si proche l’arrivée
Elle est facile cette course
Et tu es le plus grand de tous
Cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours
Ils sont trois sur la ligne d’arrivée
Un blanc, deux noirs
Un blanc, deux noirs
Sacré damier
Ils rejettent leurs bras
Ils relèvent la tête
Et le cœur bat, et le cœur bat
On est le monde, on est prophète
Souris, souris, souris, souris, souris, souris, souris, souris
Regarde autour de toi
Pour un fois, pour une fois
Il ne faut pas baisser les yeux
La foule hurlait à Oxford Town
Et la foule hurlait à Sema
Comme elle hurlait à Little Rock
N’y pense pas, n’y pense pas
Aujourd’hui tu es plus qu’un dieu
Il n’y a pas de chiens pour toi
Mais les bravos et les vivats
Souris, souris, souris, souris, souris, souris
Smile, good boy!
Ils sont trois sur les marches de la gloire
Un blanc, deux noirs
Un blanc, deux noirs
Sacré damier!
Ils ont baissé le front
Vêtus de noir
Ils ont dressé leur poing
Gantés de noir
Et je sais qu’à cet instant-là
Moi, j’étais fière
Moi, je fus noire
Trois blancs, cinq noirs
Trois blancs, cinq noirs
Sacré damier!
Ils ont tendu leurs bras
Ils ont levé leur tête
Au bout de ce couloir étroit
Le cœur dément comme une bête
Lourd, lourd, lourd, lourd, lourd, lourd, lourd, lourd
Regarde devant toi
Pour une fois, pour une fois
Il ne faut pas baisser les yeux
Comme elle est courte cette piste
Il faudra l’avaler d’un coup
Il faudra prendre tous ses risques
Il faudra foncer comme un fou
Il faudra voler comme un dieu
Il faut la gagner cette course
Tu seras le plus grand de tous
Sourd, sourd, sourd, sourd, sourd, sourd, sourd, sourd
Ils sont huit dans la course au départ
Trois blancs, cinq noirs
Trois blancs, cinq noirs
Sacré damier!
Ils arrachent leurs bras
Ils projettent leur tête
Au bout de ce couloir étroit
Dans les cris de la foule en fête
Cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours
Regarde devant toi
Va plus vite que les chiens noirs
Que dressent les policiers blancs
À courir sus à tes enfants
N’y pense pas, n’y pense pas
Ne te désunis pas
Allonge la foulée
Elle est si proche l’arrivée
Elle est facile cette course
Et tu es le plus grand de tous
Cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours, cours
Ils sont trois sur la ligne d’arrivée
Un blanc, deux noirs
Un blanc, deux noirs
Sacré damier
Ils rejettent leurs bras
Ils relèvent la tête
Et le cœur bat, et le cœur bat
On est le monde, on est prophète
Souris, souris, souris, souris, souris, souris, souris, souris
Regarde autour de toi
Pour un fois, pour une fois
Il ne faut pas baisser les yeux
La foule hurlait à Oxford Town
Et la foule hurlait à Sema
Comme elle hurlait à Little Rock
N’y pense pas, n’y pense pas
Aujourd’hui tu es plus qu’un dieu
Il n’y a pas de chiens pour toi
Mais les bravos et les vivats
Souris, souris, souris, souris, souris, souris
Smile, good boy!
Ils sont trois sur les marches de la gloire
Un blanc, deux noirs
Un blanc, deux noirs
Sacré damier!
Ils ont baissé le front
Vêtus de noir
Ils ont dressé leur poing
Gantés de noir
Et je sais qu’à cet instant-là
Moi, j’étais fière
Moi, je fus noire
envoyé par Bartleby - 22/12/2011 - 13:22
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Da “Récital n°6”
Parole e musica di Jean-Max Brua.
Le olimpiadi di Città del Messico del 1968 furono quelle della sanguinosa repressione del movimento studentesco nella Plaza de las Tres Culturas (tra i 150 e i 300 morti)…
… ma anche quelle dei pugni guantati di nero dei primatisti afro-americani Tommie Smith e John Carlos…
Messico 68