Ghiacciavo dentro e fuori ridevo
senza stupore e neppure dolore..
Lingue di fuoco come serpenti
dentro le teche riempite di sale..
Ostile e incerta tra il mito e le note
sospesa e schiva sfuggivo dal sogno
credevi fosse il più grande mistero
questo è il segreto che devi scoprire.
Dormi, dormi io sono qua
veglio il sonno di questa città..
Questa è la terra vista dal mare
i Mille cantano spettri e doveri,
ne sento il peso lasciato dal vento
il solco scava nell'aria del tempo..
L'Italia unita, che bella invenzione
vi hanno ammazzato perché troppo Borboni
su questi monti pistacchi e torroni
mio figlio chino, ma non per pregare..
Dormi, dormi io sono qua,
veglio il sonno di questa città..
Questa è la terra vista dal mare
in mille cantano spettri e doveri,
ne sento il peso lasciato dal vento
il solco scava nell'aria del tempo...
Sconfitti i Borboni,
Sconfitta l'Italia,
Sconfitti i liberali,
Sconfitti i contadini,
Sconfitto mio figlio..
in questa baia muoiono cinque delfini..
Era l'eroe dei due mondi,
venne l'eroe dei due mondi..
Era l'eroe dei due mondi
venne l'eroe dei due mondi..
Questa è la terra vista dal mare
in mille cantano spettri e doveri,
ne sento il peso lasciato dal vento,
il solco scava nell'aria del tempo..
senza stupore e neppure dolore..
Lingue di fuoco come serpenti
dentro le teche riempite di sale..
Ostile e incerta tra il mito e le note
sospesa e schiva sfuggivo dal sogno
credevi fosse il più grande mistero
questo è il segreto che devi scoprire.
Dormi, dormi io sono qua
veglio il sonno di questa città..
Questa è la terra vista dal mare
i Mille cantano spettri e doveri,
ne sento il peso lasciato dal vento
il solco scava nell'aria del tempo..
L'Italia unita, che bella invenzione
vi hanno ammazzato perché troppo Borboni
su questi monti pistacchi e torroni
mio figlio chino, ma non per pregare..
Dormi, dormi io sono qua,
veglio il sonno di questa città..
Questa è la terra vista dal mare
in mille cantano spettri e doveri,
ne sento il peso lasciato dal vento
il solco scava nell'aria del tempo...
Sconfitti i Borboni,
Sconfitta l'Italia,
Sconfitti i liberali,
Sconfitti i contadini,
Sconfitto mio figlio..
in questa baia muoiono cinque delfini..
Era l'eroe dei due mondi,
venne l'eroe dei due mondi..
Era l'eroe dei due mondi
venne l'eroe dei due mondi..
Questa è la terra vista dal mare
in mille cantano spettri e doveri,
ne sento il peso lasciato dal vento,
il solco scava nell'aria del tempo..
Contributed by giorgio - 2011/8/30 - 13:15
Language: French
Version française - LES PISTACHES D'ADÈLE – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – I pistacchi di Adele – Konon – 2010
Texte et Musique de Cono Cinquemani
Et les « Mille » débarquèrent dans la terre des pistaches.
Dans « Adèle et les Pistaches », une mère raconte l'histoire d'un homme, son fils et d'autres hommes qu'aujourd'hui on appellerait des « vaincus de l'Histoire »et dès lors, comme il arrive souvent, en grande part effacés de notre mémoire.
L'unité de l'Italie était et est une mère toujours grosse de haine et de rancœur.
Une histoire qui devrait être réécrite et relue « mille » et « mille » fois encore.
En trois mois, la Sicile fut à eux et après quelques semaines encore, le reste.
À Bronte, Il y avait Adèle. Nino Bixio réprima une révolte en fusillant cinq innocents. « L'exemple », preuve de pouvoir, garde un dernier souvenir devant le couvent de an Vito. Une pierre qui condamne cette justice sommaire qui comme décideur eut le Héros des Deux Mondes, un chef qui pour certains n'était qu'un colonialiste assassin.
Vaincus les Bourbons, défaite l'Italie, vaincus les libéraux, défaits les paysans, vaincus les cinq fils d'Adèle. Cette infamie ne gêna en rien le triomphe de Rome. (En vérité, à ce moment de Turin....)
Dans la société de l'extorsion et non dans celle qui cherche le dialogue et l'entente civile, une bonne partie de la politique, celle qu'on nous oppose pour soutenir des intérêts et des privilèges privés, commémore l'unité d'une nation où pullulent les studios de télévision et ferment les bibliothèques. La compréhension de ces faits me réchauffe l'esprit à demi-hiberné.
Quelqu'un a écrit : «
L'histoire se répète toujours deux fois : la première fois comme tragédie ; la seconde comme farce. » (En réalité, la citation exacte est : « L'Histoire se joue d’abord comme un drame et se répète comme une comédie » – Jacques Ellul.), une phrase qui mieux que d'autres renferme le résultat de cette exigence d'unification nationale.
Le Méridien (le Sud), pour certains et pour de nombreux Siciliens, n'est pas l'Italie. Par certains aspects, il fut la première colonie, puis vinrent l'Érythrée, la Libye, l''Éthiopie et la proclamation de l'Empire. Pour certains, la Sicile est encore aujourd'hui une colonie et pour les mêmes, la Lega a raison dans son affirmation que le Sud n'existe pas, n'a pas le sens de l'appartenance.
Durant l'avance de Giuseppe Garibaldi dans son annexion du Royaume des Deux Siciles, , une révolte explosa à Bronte.
Le décret de garibaldi du 2 juin 1860 avait réouvert l'éternelle promesse de la répartition des terreset l'« histoire » offrait aux paysans un « rêve », de 4 siècles, de « liberté ». Au débarquement des « Mille », la population était divisée en deux factions : d'un côté els « communistes » (décidés à défendre les intérêts des Communes et des populations, désireuses de se partager les domaines communaux et d'avoir enfin accès à un bout de terrain) ; de l'autre, les « Civils », défenseurs des droits du Duc de Bronte (alias Nelson). L'éternelle attente de changements entraîna quelques troubles et créa un climat de terreur. Les paysans, sûrs de pouvoir s'emparer du patrimoine foncier de la Ducea (Bronte), déchaînèrent leur rage séculaire dans le massacre des « cappelli » et des « ducali ». (En somme, dit Lucien l'âne, un épisode de la Guerre de cent Mille Ans que les riches mènenet contre les pauvres afin de toujours plus 'enrichir, de maintenir leur domination, d'accroître leurs privilèges, de poursuivre l'exploitation... Pour une fois, ce sont les pauvres qui passent à l'action... Comme on dit, un acte de légitime défense..., une action de reprise collective... ).
Le héros des deux mondes (alias Garibaldi), plus pour protéger les intérêts des possédants anglais ( sous pression du consul anglais John Goodwin) que pour des raisons d'ordre public, donna l'ordre à son fidèle lieutenant Nino Bixio, de se rendre immédiatement à Bronte pour réprimer la révolte. (Vive les libérateurs !!! dit Lucien l'âne). Contre les droits originels des habitants de Bronte, il choisit ceux usurpés des citoyens anglais.
L'amiral Nelson, tout comme Guglielmo et Franco Thovez, était un Anglais assez bien implanté que pour être considéré comme un notable du pays. «c'est à eux, qu'on doit la rigueur particulière que Garibaldi recommanda à Bixio pour la répression de la révolte de Bronte et que Bixio exécuta : aux sollicitations du consul anglais, lui-même sollicité par les frères Thovez. » (Leonardo Sciascia).
En plus de l'état de siège, le Héros des Deux Mondes appliqua de pesantes sanctions économiques à la population. Par une proclamation, il imposa dans un délai de trois heures la remise des armes et d'une taxe de guerre de 10 onces l'heure. Pour donner un exemple de rigueur, qui soit dissuasif pour les autres situations similaires qui se constatent dans d'autres communes, il mit en œuvre des représailles sans précédent contre la population paysanne sans défense, transformant, comme justicier improvisé, en victimes innocentes les premiers qui tombèrent dans ses filets et parmi eux, il en condamna cinq à l'exécution capitalise. Parmi les hommes assassinés, sans un procès régulier et dans une totale absence de preuves, il y avait même Nunzio Ciraldo Fraiunco totalement incapable de comprendre et de vouloir.
« Au pays, ils étaient venus faire ce qu'ils faisaient auparavant ; comme les « hommes d'honneur »ne pouvaient travailler leurs terres de leurs mains, et les pauvres gens ne pouvaient vivre sans les « hommes d'honneur ». Ainsi fut faite la paix. » Et Radice ajoute que : « ainsi finit cette sanglante révolte, qui de colère accumulée de générations en générations pour les abus et les injustices, le mauvais gouvernement de la Commune, le peu de sagesse et d'âme des autorités et des citadins, la discorde et la cupidité du pouvoir en tout, fit dans le pays tant d'extermination et tant de morts.(Libertà, Verga.)
Konon (Blog de konon)
Chanson italienne – I pistacchi di Adele – Konon – 2010
Texte et Musique de Cono Cinquemani
Et les « Mille » débarquèrent dans la terre des pistaches.
Dans « Adèle et les Pistaches », une mère raconte l'histoire d'un homme, son fils et d'autres hommes qu'aujourd'hui on appellerait des « vaincus de l'Histoire »et dès lors, comme il arrive souvent, en grande part effacés de notre mémoire.
L'unité de l'Italie était et est une mère toujours grosse de haine et de rancœur.
Une histoire qui devrait être réécrite et relue « mille » et « mille » fois encore.
En trois mois, la Sicile fut à eux et après quelques semaines encore, le reste.
À Bronte, Il y avait Adèle. Nino Bixio réprima une révolte en fusillant cinq innocents. « L'exemple », preuve de pouvoir, garde un dernier souvenir devant le couvent de an Vito. Une pierre qui condamne cette justice sommaire qui comme décideur eut le Héros des Deux Mondes, un chef qui pour certains n'était qu'un colonialiste assassin.
Vaincus les Bourbons, défaite l'Italie, vaincus les libéraux, défaits les paysans, vaincus les cinq fils d'Adèle. Cette infamie ne gêna en rien le triomphe de Rome. (En vérité, à ce moment de Turin....)
Dans la société de l'extorsion et non dans celle qui cherche le dialogue et l'entente civile, une bonne partie de la politique, celle qu'on nous oppose pour soutenir des intérêts et des privilèges privés, commémore l'unité d'une nation où pullulent les studios de télévision et ferment les bibliothèques. La compréhension de ces faits me réchauffe l'esprit à demi-hiberné.
Quelqu'un a écrit : «
L'histoire se répète toujours deux fois : la première fois comme tragédie ; la seconde comme farce. » (En réalité, la citation exacte est : « L'Histoire se joue d’abord comme un drame et se répète comme une comédie » – Jacques Ellul.), une phrase qui mieux que d'autres renferme le résultat de cette exigence d'unification nationale.
Le Méridien (le Sud), pour certains et pour de nombreux Siciliens, n'est pas l'Italie. Par certains aspects, il fut la première colonie, puis vinrent l'Érythrée, la Libye, l''Éthiopie et la proclamation de l'Empire. Pour certains, la Sicile est encore aujourd'hui une colonie et pour les mêmes, la Lega a raison dans son affirmation que le Sud n'existe pas, n'a pas le sens de l'appartenance.
Durant l'avance de Giuseppe Garibaldi dans son annexion du Royaume des Deux Siciles, , une révolte explosa à Bronte.
Le décret de garibaldi du 2 juin 1860 avait réouvert l'éternelle promesse de la répartition des terreset l'« histoire » offrait aux paysans un « rêve », de 4 siècles, de « liberté ». Au débarquement des « Mille », la population était divisée en deux factions : d'un côté els « communistes » (décidés à défendre les intérêts des Communes et des populations, désireuses de se partager les domaines communaux et d'avoir enfin accès à un bout de terrain) ; de l'autre, les « Civils », défenseurs des droits du Duc de Bronte (alias Nelson). L'éternelle attente de changements entraîna quelques troubles et créa un climat de terreur. Les paysans, sûrs de pouvoir s'emparer du patrimoine foncier de la Ducea (Bronte), déchaînèrent leur rage séculaire dans le massacre des « cappelli » et des « ducali ». (En somme, dit Lucien l'âne, un épisode de la Guerre de cent Mille Ans que les riches mènenet contre les pauvres afin de toujours plus 'enrichir, de maintenir leur domination, d'accroître leurs privilèges, de poursuivre l'exploitation... Pour une fois, ce sont les pauvres qui passent à l'action... Comme on dit, un acte de légitime défense..., une action de reprise collective... ).
Le héros des deux mondes (alias Garibaldi), plus pour protéger les intérêts des possédants anglais ( sous pression du consul anglais John Goodwin) que pour des raisons d'ordre public, donna l'ordre à son fidèle lieutenant Nino Bixio, de se rendre immédiatement à Bronte pour réprimer la révolte. (Vive les libérateurs !!! dit Lucien l'âne). Contre les droits originels des habitants de Bronte, il choisit ceux usurpés des citoyens anglais.
L'amiral Nelson, tout comme Guglielmo et Franco Thovez, était un Anglais assez bien implanté que pour être considéré comme un notable du pays. «c'est à eux, qu'on doit la rigueur particulière que Garibaldi recommanda à Bixio pour la répression de la révolte de Bronte et que Bixio exécuta : aux sollicitations du consul anglais, lui-même sollicité par les frères Thovez. » (Leonardo Sciascia).
En plus de l'état de siège, le Héros des Deux Mondes appliqua de pesantes sanctions économiques à la population. Par une proclamation, il imposa dans un délai de trois heures la remise des armes et d'une taxe de guerre de 10 onces l'heure. Pour donner un exemple de rigueur, qui soit dissuasif pour les autres situations similaires qui se constatent dans d'autres communes, il mit en œuvre des représailles sans précédent contre la population paysanne sans défense, transformant, comme justicier improvisé, en victimes innocentes les premiers qui tombèrent dans ses filets et parmi eux, il en condamna cinq à l'exécution capitalise. Parmi les hommes assassinés, sans un procès régulier et dans une totale absence de preuves, il y avait même Nunzio Ciraldo Fraiunco totalement incapable de comprendre et de vouloir.
« Au pays, ils étaient venus faire ce qu'ils faisaient auparavant ; comme les « hommes d'honneur »ne pouvaient travailler leurs terres de leurs mains, et les pauvres gens ne pouvaient vivre sans les « hommes d'honneur ». Ainsi fut faite la paix. » Et Radice ajoute que : « ainsi finit cette sanglante révolte, qui de colère accumulée de générations en générations pour les abus et les injustices, le mauvais gouvernement de la Commune, le peu de sagesse et d'âme des autorités et des citadins, la discorde et la cupidité du pouvoir en tout, fit dans le pays tant d'extermination et tant de morts.(Libertà, Verga.)
Konon (Blog de konon)
LES PISTACHES D'ADÈLE
Je gelais en dedans et je riais au dehors
Sans stupeur ni douleur
Langues de feu comme des serpents
Dans les boîtes remplies de sel.
Hostile et incertaine entre le mythe et les notes
Suspendue et réservée, je fuyais du songe
Tu croyais au plus grand mystère
Tel est le secret qu'il te faut découvrir
Dors, dors, je suis là
Je veille le sommeil de cette ville...
Voici la terre vue de la mer
À mille, ils chantent spectres et devoirs
J'en sens le poids dans le vent
Le sillon creuse l'air du temps...
L'Italie unie, quelle belle invention
Ils ont tué car il y a trop de Bourbons
Sur ces monts de pistaches et de tourons
Mon fils je m'incline, mais pas pour prier...
Dors, dors, je suis là
Je veille le sommeil de cette ville...
Voici la terre vue de la mer
À mille, ils chantent spectres et devoirs
J'en sens le poids dans le vent
Le sillon creuse l'air du temps...
Vaincus les Bourbons,
Défaite l'Italie,
Vaincus les libéraux,
Défaits les paysans,
Vaincu mon fils...
Dans cette baie meurent cinq dauphins.
C'était le héros des deux mondes
Il est venu le héros des deux mondes
C'était le héros des deux mondes
Il est venu le héros des deux mondes
Voici la terre vue de la mer
À mille, ils chantent spectres et devoirs
J'en sens le poids dans le vent
Le sillon creuse l'air du temps...
Je gelais en dedans et je riais au dehors
Sans stupeur ni douleur
Langues de feu comme des serpents
Dans les boîtes remplies de sel.
Hostile et incertaine entre le mythe et les notes
Suspendue et réservée, je fuyais du songe
Tu croyais au plus grand mystère
Tel est le secret qu'il te faut découvrir
Dors, dors, je suis là
Je veille le sommeil de cette ville...
Voici la terre vue de la mer
À mille, ils chantent spectres et devoirs
J'en sens le poids dans le vent
Le sillon creuse l'air du temps...
L'Italie unie, quelle belle invention
Ils ont tué car il y a trop de Bourbons
Sur ces monts de pistaches et de tourons
Mon fils je m'incline, mais pas pour prier...
Dors, dors, je suis là
Je veille le sommeil de cette ville...
Voici la terre vue de la mer
À mille, ils chantent spectres et devoirs
J'en sens le poids dans le vent
Le sillon creuse l'air du temps...
Vaincus les Bourbons,
Défaite l'Italie,
Vaincus les libéraux,
Défaits les paysans,
Vaincu mon fils...
Dans cette baie meurent cinq dauphins.
C'était le héros des deux mondes
Il est venu le héros des deux mondes
C'était le héros des deux mondes
Il est venu le héros des deux mondes
Voici la terre vue de la mer
À mille, ils chantent spectres et devoirs
J'en sens le poids dans le vent
Le sillon creuse l'air du temps...
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2011/10/11 - 18:39
Pistacchi di Adele
E i “mille” sbarcarono nella terra dei pistacchi.
In “Adele e i Pistacchi” una madre racconta la storia di un uomo, suo figlio e di altri uomini che oggi potremmo definire “vinti” dalla storia e quindi, come spesso accade, in parte cancellati dalla nostra memoria.
L’unità d’Italia era ed è una madre sempre incinta dell’odio e del rancore.
Una storia che andrebbe riscritta e riletta “mille” e “mille” volte ancora.
In tre mesi la Sicilia fu loro, e dopo poche settimane conquistarono tutto il resto.
A Bronte, Adele c'era. Nino Bixio represse una rivolta fucilando cinque innocenti. L'"esempio", prova di potere lascia l'ultimo ricordo davanti al convento di San Vito. Una lapide che condanna quella giustizia sommaria che come mandante ha l'eroe dei due Mondi, un capo che per alcuni altro non era che un miserabile colonialista assassino.
Sconfitti i Borboni, sconfitta l'Italia, sconfitti i liberali, sconfitti i contadini, sconfitti i cinque figli di Adele. Quest'infamia, però, non offuscò il trionfo di Roma.
Nella società del ricatto e non in quella che cerca il dialogo e la convivenza civile buona parte della politica, quella che ci ostacola per tenere in piedi interessi e privilegi privati, commemora l’unità di una nazione dove pullulano studi televisivi e chiudono biblioteche. Lo studio di questi fatti mi riscalda il cervello semi-ibernato.
Qulacuno scrisse che "La storia si ripete sempre due volte: la prima come tragedia, la seconda come farsa", una frase che meglio di altre racchiude il risultato di quell’esigenza di unificazione nazionale.
Il Meridione, per alcuni e per molti siciliani, non è Italia. Per certi versi fu la prima delle colonie, poi vennero l'Eritrea, la Libia, l'Etiopia, e la proclamazione dell'Impero. Per alcuni la Sicilia è tutt'ora una colonia e per gli stessi la Lega ha ragione nell'affermare che il Sud non esiste, non ha senso di appartenenza, dicono.
Durante l’avanzata di Giuseppe Garibaldi per l’annessione del Regno delle Due Sicilie a Bronte esplode una rivolta.
Il decreto di Garibaldi del 2 Giugno 1860 riapriva l’eterna promessa della divisione delle terre e la “storia” regalava ai contadini il sogno, durato 4 secoli, della “libertà”. La popolazione, allo sbarco dei Mille era divisa in due fazioni: da un lato i "Comunisti" (decisi a difendere gli interessi del Comune e dei popolani, desiderosi di dividersi i demani comunali ed avere finalmente accesso ad un pezzo di terra); dall'altro i "Civili", difensori delle prerogative del Duca di Nelson. L’eterna attesa del cambiamento portò disordini e creò un clima di terrore. I contadini, sicuri di potersi impadronire del patrimonio terriero della Ducea, sfogarono la loro rabbia secolare nell’ eccidio di "cappelli" e di "ducali".
L’eroe dei due mondi, più per tutelare gli interessi dei possedimenti inglesi (in merito erano pressanti le sollecitazioni del console inglese John Goodwin) che per ragioni di ordine pubblico, diede ordine al suo fidato luogotenente Nino Bixio, di recarsi immediatamente a Bronte per reprimere la rivolta. Contro i diritti primari dei brontesi scelse quelli impropri dei cittadini inglesi.
L’ammiraglio Nelson, così come Guglielmo e Franco Thovez, era un inglese ormai così bene ambientato da poter essere considerati notabili del paese. “a loro che si deve il particolare rigore che Garibaldi raccomandò a Bixio per la repressione della rivolta di Bronte e che Bixio ferocemente applicò: alle sollecitazioni del console inglese, a sua volta dai fratelli Thovez sollecitato”. (Leonardo Sciascia)
Oltre allo stato d'assedio, l’eroe dei due mondi, applicò pesanti sanzioni economiche alla popolazione. Con un "proclama" intimò nel termine di tre ore la consegna delle armi ed una tassa di guerra di 10 onze l’ora. Per dare anche un esempio di rigore, quale deterrente per altre simili situazioni che stavano verificandosi in altri comuni, attuò una rappresaglia senza precedenti contro l’inerme popolazione contadina trasformando, improvvisato giustiziere, in vittime innocenti i primi che caddero nella rete. Costituito un tribunale di guerra in poche ore vengono giudicate circa 150 persone e di queste 5 innocenti condannati alla esecuzione capitale. Tra gli uomini uccisi, senza un regolare processo ed in totale assenza di prove, vi era anche Nunzio Ciraldo Fraiunco totalmente incapace d'intendere e di volere.
«In paese erano tornati a fare quello che facevano prima; già i galantuomini non potevano lavorare le loro terre colle proprie mani, e la povera gente non poteva vivere senza i galantuomini. Così fu fatta la pace.» E il Radice aggiunge che «così ebbe fine questa sanguinosa sommossa, che ira cumulata di generazioni per soprusi e ingiustizie, mal governo del Comune, pochezza di senno e di animo nelle autorità e nei cittadini, discordia e cupidigia di potere in tutti, fruttò al paese tanto esterminio e tanta morte.» (Libertà, Verga.)
Konon (Blog di)
E i “mille” sbarcarono nella terra dei pistacchi.
In “Adele e i Pistacchi” una madre racconta la storia di un uomo, suo figlio e di altri uomini che oggi potremmo definire “vinti” dalla storia e quindi, come spesso accade, in parte cancellati dalla nostra memoria.
L’unità d’Italia era ed è una madre sempre incinta dell’odio e del rancore.
Una storia che andrebbe riscritta e riletta “mille” e “mille” volte ancora.
In tre mesi la Sicilia fu loro, e dopo poche settimane conquistarono tutto il resto.
A Bronte, Adele c'era. Nino Bixio represse una rivolta fucilando cinque innocenti. L'"esempio", prova di potere lascia l'ultimo ricordo davanti al convento di San Vito. Una lapide che condanna quella giustizia sommaria che come mandante ha l'eroe dei due Mondi, un capo che per alcuni altro non era che un miserabile colonialista assassino.
Sconfitti i Borboni, sconfitta l'Italia, sconfitti i liberali, sconfitti i contadini, sconfitti i cinque figli di Adele. Quest'infamia, però, non offuscò il trionfo di Roma.
Nella società del ricatto e non in quella che cerca il dialogo e la convivenza civile buona parte della politica, quella che ci ostacola per tenere in piedi interessi e privilegi privati, commemora l’unità di una nazione dove pullulano studi televisivi e chiudono biblioteche. Lo studio di questi fatti mi riscalda il cervello semi-ibernato.
Qulacuno scrisse che "La storia si ripete sempre due volte: la prima come tragedia, la seconda come farsa", una frase che meglio di altre racchiude il risultato di quell’esigenza di unificazione nazionale.
Il Meridione, per alcuni e per molti siciliani, non è Italia. Per certi versi fu la prima delle colonie, poi vennero l'Eritrea, la Libia, l'Etiopia, e la proclamazione dell'Impero. Per alcuni la Sicilia è tutt'ora una colonia e per gli stessi la Lega ha ragione nell'affermare che il Sud non esiste, non ha senso di appartenenza, dicono.
Durante l’avanzata di Giuseppe Garibaldi per l’annessione del Regno delle Due Sicilie a Bronte esplode una rivolta.
Il decreto di Garibaldi del 2 Giugno 1860 riapriva l’eterna promessa della divisione delle terre e la “storia” regalava ai contadini il sogno, durato 4 secoli, della “libertà”. La popolazione, allo sbarco dei Mille era divisa in due fazioni: da un lato i "Comunisti" (decisi a difendere gli interessi del Comune e dei popolani, desiderosi di dividersi i demani comunali ed avere finalmente accesso ad un pezzo di terra); dall'altro i "Civili", difensori delle prerogative del Duca di Nelson. L’eterna attesa del cambiamento portò disordini e creò un clima di terrore. I contadini, sicuri di potersi impadronire del patrimonio terriero della Ducea, sfogarono la loro rabbia secolare nell’ eccidio di "cappelli" e di "ducali".
L’eroe dei due mondi, più per tutelare gli interessi dei possedimenti inglesi (in merito erano pressanti le sollecitazioni del console inglese John Goodwin) che per ragioni di ordine pubblico, diede ordine al suo fidato luogotenente Nino Bixio, di recarsi immediatamente a Bronte per reprimere la rivolta. Contro i diritti primari dei brontesi scelse quelli impropri dei cittadini inglesi.
L’ammiraglio Nelson, così come Guglielmo e Franco Thovez, era un inglese ormai così bene ambientato da poter essere considerati notabili del paese. “a loro che si deve il particolare rigore che Garibaldi raccomandò a Bixio per la repressione della rivolta di Bronte e che Bixio ferocemente applicò: alle sollecitazioni del console inglese, a sua volta dai fratelli Thovez sollecitato”. (Leonardo Sciascia)
Oltre allo stato d'assedio, l’eroe dei due mondi, applicò pesanti sanzioni economiche alla popolazione. Con un "proclama" intimò nel termine di tre ore la consegna delle armi ed una tassa di guerra di 10 onze l’ora. Per dare anche un esempio di rigore, quale deterrente per altre simili situazioni che stavano verificandosi in altri comuni, attuò una rappresaglia senza precedenti contro l’inerme popolazione contadina trasformando, improvvisato giustiziere, in vittime innocenti i primi che caddero nella rete. Costituito un tribunale di guerra in poche ore vengono giudicate circa 150 persone e di queste 5 innocenti condannati alla esecuzione capitale. Tra gli uomini uccisi, senza un regolare processo ed in totale assenza di prove, vi era anche Nunzio Ciraldo Fraiunco totalmente incapace d'intendere e di volere.
«In paese erano tornati a fare quello che facevano prima; già i galantuomini non potevano lavorare le loro terre colle proprie mani, e la povera gente non poteva vivere senza i galantuomini. Così fu fatta la pace.» E il Radice aggiunge che «così ebbe fine questa sanguinosa sommossa, che ira cumulata di generazioni per soprusi e ingiustizie, mal governo del Comune, pochezza di senno e di animo nelle autorità e nei cittadini, discordia e cupidigia di potere in tutti, fruttò al paese tanto esterminio e tanta morte.» (Libertà, Verga.)
Konon (Blog di)
Marco Valdo M.I. - 2011/10/11 - 18:40
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