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Chant des Chômeurs

anonyme
Langue: français



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[1933]
Sulla melodia della Gloire au Dix-septième
Testo trovato su Chants de Luttes




Nei primi anni 30 la crisi partita dagli USA approdò in Europa.
In Germania gli effetti furono devastanti (6 milioni di disoccupati nel 1932) e contribuirono non poco alla presa del potere da parte dei nazisti.
Nel Regno Unito il 22% della popolazione attiva era senza lavoro.
Pure in Francia i dissoccupati si aggiravano all’epoca intorno al milione, e soltanto la costituzione di un Fronte comune contro il fascismo, contro la guerra e per la giustizia sociale – poi Fronte Popolare – impedì che la situazione degenerasse come in Germania .
E furono proprio i comitati di disoccupati in Austria, nel Regno Unito, in Germania (almeno fino all’avvento di Hitler) e in Francia ad organizzarsi non solo per sopravvivere (attraverso, per esempio, l’allestimento di mense popolari) ma anche per protestare. E la modalità della protesta fu pressochè unica dappertuto: “la marcia della fame”.
Questa canzone fu scritta in occasione della grande “marcia della fame” da Lilla a Parigi tenutasi nell’autunno del 1933: “A Saint-Denis, ils etaient plus de 10.000”.

Si veda anche אַרבעטלאָזע מאַרש, canzone assai affine anche se nata qualche anno dopo in terra polacca.
Les ouvriers chassés des usines,
Maintenant se chiffrent par millions,
Sont la proie du froid, de la famine,
Pour eux ce n'est que privations,
Enfin lassés d'être victimes,
Pour assurer le pain des leurs,
Sont dressés contre le régime,
Qui ne profitent qu'à tous les exploiteurs

REF.
Du travail et du pain !
Voilà notre cri de souffrance
Les Marcheurs de la Faim
Sur Paris résolus s'avancent
Du travail et du pain !
Clamons partout notre colère,
Des milliers de familles ont faim
Et des enfants meurent de misère

Depuis plus de trois ans la misère
S'est installée dans nos foyers,
Sans travail ni ressources ni salaires,
C'est la rente pour nous les ouvriers.
En vain nous cherchons de l'ouvrage,
Pendant des mois et des années,
Luttons, nous, victimes du chômage,
Pour exiger notre droit d'exister

De partout des villes et des campagnes,
Sont en route les marcheurs de la Faim,
Et pendant ce temps-là le champagne
Coule à flots chez tous les rupins,
On ose insulter la misère
Qui nous étreint, nous, les chômeurs.
Ouvriers, paysans, soyons frères
Et ripostons à tous les affameurs

Contre les radiations, les brimades,
pour supprimer le travail forcé.
Tous unis, en avant camarades,
La bourgeoisie devra reculer.
Exigeons que toutes promesses,
De nos élus les députés,
Soient mises à jour et qu'apparaisse
Notre assurance chômage tant réclamée

De l'argent, on en trouve pour la guerre,
Des milliards pour les oeuvres de mort,
Mais pour nous autres il n'y en a guère,
Pourtant nous voulons vivre d'abord
Le fascisme gagnant le monde
Menace aussi notre pays,
Mais partout la voix des gueux gronde,
Qui n'ont plus foi en ceux qui ont trahi

envoyé par Bartleby - 14/6/2011 - 16:00




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