Testo e Musica di Alberto Camerini, dall’album “Cenerentola e il pane quotidiano”, 1975.
Nessuno fece caso nessuno li notò,
non era mai successo, nessuno ci pensò
arrivarono ad ondate alcuni anni fa,
sembravano invisibili forse irriconoscibili
Nessuno seppe mai quale pianeta fuggivano,
da quale galassia, perché emigravano,
gli esperti non capivano come facevano a viaggiare
...un'astronave trasparente o col potere della mente
Approfittarono del lusso della civiltà avanzata,
si nutrivano di scarti della società privata
riciclavano le macchine e i vestiti non usati,
si vestivano di niente, di stracci colorati.
Vivevano in bande in case occupate,
non avevano famiglia o tradizioni antiquate
comunicavano tra loro con nuovi segnali,
tu li avresti detti diversi invece erano tutti uguali.
Li chiamavano marziani, animali, fuorilegge,
briganti, guerriglieri, trovatori,
abitanti dello spazio, viaggiatori,
visionari, anarchici, cercatori.
Come la terra gira, gira lenta intorno al sole,
come cambiano le stagioni, adagio senza rumore
si materializzarono con la stessa armonia
come da un bagno d' acido si fa una fotografia.
Quando erano in troppi per poter tornare indietro
quando era troppo tardi erano già di qua del vetro
per cacciarli nuovamente nello spazio con la guerra
e cancellarli definitivamente dalla faccia della terra.
Li chiamavano marziani, animali, fuorilegge,
briganti, guerriglieri, sognatori,
capitani dello spazio, viaggiatori,
visionari, anarchici, trovatori.
I giornali che all’inizio ignoravano la cosa,
adesso l’attaccavano, diventava più pericolosa
ma improvvisamente come erano arrivati
nessuno più li vide, sembravano dileguati.
Nessuno seppe come, nessuno seppe dove,
tornarono invisibili o irriconoscibili
o forse sono ancora qui e aspettano il momento,
non vedono che l’ora per ritornare ancora.
Li chiamavano marziani, animali, fuorilegge,
briganti, guerriglieri, sognatori,
capitani dello spazio, viaggiatori,
visionari, anarchici, trovatori..
non era mai successo, nessuno ci pensò
arrivarono ad ondate alcuni anni fa,
sembravano invisibili forse irriconoscibili
Nessuno seppe mai quale pianeta fuggivano,
da quale galassia, perché emigravano,
gli esperti non capivano come facevano a viaggiare
...un'astronave trasparente o col potere della mente
Approfittarono del lusso della civiltà avanzata,
si nutrivano di scarti della società privata
riciclavano le macchine e i vestiti non usati,
si vestivano di niente, di stracci colorati.
Vivevano in bande in case occupate,
non avevano famiglia o tradizioni antiquate
comunicavano tra loro con nuovi segnali,
tu li avresti detti diversi invece erano tutti uguali.
Li chiamavano marziani, animali, fuorilegge,
briganti, guerriglieri, trovatori,
abitanti dello spazio, viaggiatori,
visionari, anarchici, cercatori.
Come la terra gira, gira lenta intorno al sole,
come cambiano le stagioni, adagio senza rumore
si materializzarono con la stessa armonia
come da un bagno d' acido si fa una fotografia.
Quando erano in troppi per poter tornare indietro
quando era troppo tardi erano già di qua del vetro
per cacciarli nuovamente nello spazio con la guerra
e cancellarli definitivamente dalla faccia della terra.
Li chiamavano marziani, animali, fuorilegge,
briganti, guerriglieri, sognatori,
capitani dello spazio, viaggiatori,
visionari, anarchici, trovatori.
I giornali che all’inizio ignoravano la cosa,
adesso l’attaccavano, diventava più pericolosa
ma improvvisamente come erano arrivati
nessuno più li vide, sembravano dileguati.
Nessuno seppe come, nessuno seppe dove,
tornarono invisibili o irriconoscibili
o forse sono ancora qui e aspettano il momento,
non vedono che l’ora per ritornare ancora.
Li chiamavano marziani, animali, fuorilegge,
briganti, guerriglieri, sognatori,
capitani dello spazio, viaggiatori,
visionari, anarchici, trovatori..
envoyé par DonQuijote82 - 5/5/2011 - 14:35
Langue: français
Version française – BALLADE DES EXTRATERRESTRES – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – La ballata dell'invasione degli extraterrestri – Alberto Camerini – 1975
Texte et musique : Alberto Camerini, de l'album “Cenerentola e il pane quotidiano”, 1975.
Chanson italienne – La ballata dell'invasione degli extraterrestri – Alberto Camerini – 1975
Texte et musique : Alberto Camerini, de l'album “Cenerentola e il pane quotidiano”, 1975.
BALLADE DES EXTRATERRESTRES
Personne n'en fit cas, personne ne le nota,
Ça n'était jamais arrivé, personne ne s'alarma.
Il y a quelques années, ils arrivèrent par vagues.
Ils étaient anonymes, ils semblaient invisibles.
Personne ne sut jamais quelle planète ils fuyaient,
Ou quelle galaxie, ni pourquoi ils émigraient.
Les experts ne comprenaient pas comment ils voyageaient
Par télékinésie ou dans un astronef très discret.
Ils profitèrent du luxe de la civilisation avancée,
Ils se nourrissaient des restes de la société privée
Ils recyclaient les machines et les vêtements non employés,
Ils se vêtaient de rien, de chiffons colorés.
Ils vivaient en bandes dans des maisons abandonnées,
Ils n'avaient pas de famille, ni de traditions surannées
Entre eux, ils parlaient des langues nouvelles,
On les voyait différents, on les voyait rebelles.
On les appelait martiens, animaux, rôdeurs
Brigands, guérilleros, saltimbanques,
Voyageurs, extraterrestres
Visionnaires, anarchistes, voleurs.
Comme la terre tourne, lente, lente autour du soleil,
Comme changent les saisons, adagio sans pareil
Ils se matérialisèrent avec la même harmonie
Comme d'un bain d'acide naît une photographie.
Bientôt, il y en eut trop pour faire marche arrière
C'était trop tard, ils étaient déjà de ce côté du miroir,
Pour les repousser par la guerre dans l'espace noir
Et les effacer définitivement du visage de la terre.
On les appelait martiens, animaux, rôdeurs
Brigands, guérilleros, saltimbanques,
Voyageurs, extraterrestres
Visionnaires, anarchistes, voleurs.
Les journaux qui au début les ignoraient,
Devenaient plus hargneux et les attaquaient,
Mais d'un coup, comme ils étaient arrivés,
Plus personne ne les vit, ils s'en étaient allés.
Comment ? Personne ne sut dire comment.
Ils redevinrent invisibles, ils avaient disparu
Peut-être sont-ils encore là et attendent l'instant,
L'heure pour reparaître impromptu.
On les appelait martiens, animaux, rôdeurs
Brigands, guérilleros, saltimbanques,
Voyageurs, extraterrestres
Visionnaires, anarchistes, voleurs.
Personne n'en fit cas, personne ne le nota,
Ça n'était jamais arrivé, personne ne s'alarma.
Il y a quelques années, ils arrivèrent par vagues.
Ils étaient anonymes, ils semblaient invisibles.
Personne ne sut jamais quelle planète ils fuyaient,
Ou quelle galaxie, ni pourquoi ils émigraient.
Les experts ne comprenaient pas comment ils voyageaient
Par télékinésie ou dans un astronef très discret.
Ils profitèrent du luxe de la civilisation avancée,
Ils se nourrissaient des restes de la société privée
Ils recyclaient les machines et les vêtements non employés,
Ils se vêtaient de rien, de chiffons colorés.
Ils vivaient en bandes dans des maisons abandonnées,
Ils n'avaient pas de famille, ni de traditions surannées
Entre eux, ils parlaient des langues nouvelles,
On les voyait différents, on les voyait rebelles.
On les appelait martiens, animaux, rôdeurs
Brigands, guérilleros, saltimbanques,
Voyageurs, extraterrestres
Visionnaires, anarchistes, voleurs.
Comme la terre tourne, lente, lente autour du soleil,
Comme changent les saisons, adagio sans pareil
Ils se matérialisèrent avec la même harmonie
Comme d'un bain d'acide naît une photographie.
Bientôt, il y en eut trop pour faire marche arrière
C'était trop tard, ils étaient déjà de ce côté du miroir,
Pour les repousser par la guerre dans l'espace noir
Et les effacer définitivement du visage de la terre.
On les appelait martiens, animaux, rôdeurs
Brigands, guérilleros, saltimbanques,
Voyageurs, extraterrestres
Visionnaires, anarchistes, voleurs.
Les journaux qui au début les ignoraient,
Devenaient plus hargneux et les attaquaient,
Mais d'un coup, comme ils étaient arrivés,
Plus personne ne les vit, ils s'en étaient allés.
Comment ? Personne ne sut dire comment.
Ils redevinrent invisibles, ils avaient disparu
Peut-être sont-ils encore là et attendent l'instant,
L'heure pour reparaître impromptu.
On les appelait martiens, animaux, rôdeurs
Brigands, guérilleros, saltimbanques,
Voyageurs, extraterrestres
Visionnaires, anarchistes, voleurs.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/6/2013 - 18:41
×