Wiegala, wiegala, weier, [1]
der Wind spielt auf der Leier.
Er spielt so süß im grünen Ried,
die Nachtigall, die singt ihr Lied.
Wiegala, wiegala, weier,
der Wind spielt auf der Leier.
Wiegala, wiegala, werne,
der Mond ist die Lanterne,
er steht am dunklen Himmelszelt
und schaut hernieder auf die Welt.
Wiegala, wiegala, werne,
der Mond ist die Lanterne.
Wiegala, wiegala, wille,
wie ist die Welt so stille!
Es stört kein Laut die süße Ruh,
schlaf, mein Kindchen, schlaf auch du.
Wiegala, wiegala, wille,
wie ist die Welt so stille!
der Wind spielt auf der Leier.
Er spielt so süß im grünen Ried,
die Nachtigall, die singt ihr Lied.
Wiegala, wiegala, weier,
der Wind spielt auf der Leier.
Wiegala, wiegala, werne,
der Mond ist die Lanterne,
er steht am dunklen Himmelszelt
und schaut hernieder auf die Welt.
Wiegala, wiegala, werne,
der Mond ist die Lanterne.
Wiegala, wiegala, wille,
wie ist die Welt so stille!
Es stört kein Laut die süße Ruh,
schlaf, mein Kindchen, schlaf auch du.
Wiegala, wiegala, wille,
wie ist die Welt so stille!
[1] Il verso iniziale, assimilabile al "Ninna nanna ninnaò" delle ninnenanne italiane, riecheggia la parola tedesca per "culla", Wiege. Weier è una parola senza significato, riempitiva del verso.
inviata da Bartleby - 1/3/2011 - 13:54
Lingua: Italiano
Traduzione italiana / Italian translation / Traduction italienne / Italiankielinen käännös:
Ferdinando Albeggiani
--> The Lied, Art Song and Choral Texts Page
Ferdinando Albeggiani
--> The Lied, Art Song and Choral Texts Page
Ninna nanna
Fai ninna, fai nanna, mio bimbo, lo sento
risuona la lira al soffiare del vento,
nel verde canneto risponde l'assolo
del canto dolce dell'usignuolo.
Fai ninna, fai nanna, mio bimbo, lo sento
risuona la lira al soffio del vento.
Fai ninna, fai nanna, gioia materna,
la luna è come una grande lanterna,
Sospesa in alto nel cielo profondo
volge il suo sguardo dovunque nel mondo.
Fai ninna, fai nanna, gioia materna,
la luna è come una grande lanterna.
Fai ninna, fai nanna, sereno riposa
dovunque la notte si fa silenziosa!
Tutto è quieto, non c'è più rumore,
mio dolce bambino, per farti dormire.
Fai ninna, fai nanna, sereno riposa
dovunque la notte si fa silenziosa!
Fai ninna, fai nanna, mio bimbo, lo sento
risuona la lira al soffiare del vento,
nel verde canneto risponde l'assolo
del canto dolce dell'usignuolo.
Fai ninna, fai nanna, mio bimbo, lo sento
risuona la lira al soffio del vento.
Fai ninna, fai nanna, gioia materna,
la luna è come una grande lanterna,
Sospesa in alto nel cielo profondo
volge il suo sguardo dovunque nel mondo.
Fai ninna, fai nanna, gioia materna,
la luna è come una grande lanterna.
Fai ninna, fai nanna, sereno riposa
dovunque la notte si fa silenziosa!
Tutto è quieto, non c'è più rumore,
mio dolce bambino, per farti dormire.
Fai ninna, fai nanna, sereno riposa
dovunque la notte si fa silenziosa!
inviata da Bartleby - 1/3/2011 - 13:54
Lingua: Italiano
Traducanzone italiana / Italian translasong / Traduchanson italienne / Italiankielinen käännöksenlaulu: Andrea Buriani
Cigola
Cigola l’altalena e va
Ci gioca il vento e canta
Riecheggia, dolce, il suono e là
Un usignol risponderà
Cigola, cigola, cigola
Il vento gioca e canta
Cigola, cigola, guarda
La luna è una lanterna
è appesa al cielo e di lassù
Sorride a noi di quaggiù
Cigola, cigola, guarda,
Guarda la luna-lanterna
Cigola, cigola, guarda
La pace nel mondo ritorna
Che nessun turbi il tuo sognar
Dormi, dormi, sogna, amor.
Cigola, cigola e dillo
che tutto è tranquillo.
Cigola l’altalena e va
Ci gioca il vento e canta
Riecheggia, dolce, il suono e là
Un usignol risponderà
Cigola, cigola, cigola
Il vento gioca e canta
Cigola, cigola, guarda
La luna è una lanterna
è appesa al cielo e di lassù
Sorride a noi di quaggiù
Cigola, cigola, guarda,
Guarda la luna-lanterna
Cigola, cigola, guarda
La pace nel mondo ritorna
Che nessun turbi il tuo sognar
Dormi, dormi, sogna, amor.
Cigola, cigola e dillo
che tutto è tranquillo.
Lingua: Inglese
English version / Versione inglese / Version anglaise / Englanninkielinen versio: Julia Scott Carey
Ilse Weber was a Czech author and songwriter. When the Nazis occupied Czechoslovakia in 1939, the Webers were able to get their eldest son to safety in Sweden through Kindertransport. Ilse, her husband, and their younger son Tommy were sent to Theresienstadt in February 1942. She worked in the camp's children's hospital at night, doing all she could for the patients without the help of medicine, as it was forbidden for Jewish prisoners. She wrote many poems while she was there and set a good number of them to music. She would accompany herself on guitar while she sang her lullaby-like songs to children and the elderly of the ghetto. When her husband was deported to Auschwitz two years later, she and Tommy went with him so as not to break up their family. It is said that Ilse sang to her son and many other children as she accompanied them voluntarily into the gas chambers.
Voice + guitar: Yael Yekel
Arrangment and piano: Amit Weiner
Violin: Marc Crofts
Performed at the 2023 UN Geneva Ceremony to Commemorate International Holocaust Remembrance Day
Voice + guitar: Yael Yekel
Arrangment and piano: Amit Weiner
Violin: Marc Crofts
Performed at the 2023 UN Geneva Ceremony to Commemorate International Holocaust Remembrance Day
Lullaby
Wiegala, wiegala, weier,
the wind plays on the lyre.
It plays so sweetly in the green reeds.
The nightingale sings its song.
Wiegala, wiegala, weier,
the wind plays on the lyre.
Wiegala, wiegala, werne,
the moon is a lantern.
It stands in the darkened firmament
and gazes down on the world.
Wiegala, wiegala, werne,
the moon is a lantern.
Wiegala, weigala, wille,
how silent is the world!
No sound disturbs the lovely peace.
Sleep, my little child, sleep too.
Wiegala, wiegala, wille,
how silent is the world!
Wiegala, wiegala, weier,
the wind plays on the lyre.
It plays so sweetly in the green reeds.
The nightingale sings its song.
Wiegala, wiegala, weier,
the wind plays on the lyre.
Wiegala, wiegala, werne,
the moon is a lantern.
It stands in the darkened firmament
and gazes down on the world.
Wiegala, wiegala, werne,
the moon is a lantern.
Wiegala, weigala, wille,
how silent is the world!
No sound disturbs the lovely peace.
Sleep, my little child, sleep too.
Wiegala, wiegala, wille,
how silent is the world!
inviata da Marco Valdo M.I. - 3/3/2011 - 19:59
Lingua: Francese
Version française 1 – CIGALE – Marco Valdo M.I. – 2011
Comptine tchèque de langue allemande – Wiegala – Ilse Weber – entre 1942 et 1944.
Comptine tchèque de langue allemande – Wiegala – Ilse Weber – entre 1942 et 1944.
Ilse Herlinger Weber était une poétesse et écrivaine d'origine tchèque et de religion juive.
À Prague, où elle vivait, elle écrivit de nombreux récits pour l'enfance et réalisa de nombreux programmes radiophoniques pour les enfants. Après l'occupation nazie, en 1939, elle réussit à sauver son aîné Hanuš en l'envoyant en Suède par un « kindertransport ». Ensuite, elle, son mari et le plus jeune des enfants furent enfermés dans le ghetto de Prague et ensuite, internés au camp de Theresienstadt. Là, où furent déportés de très nombreux enfants, Ilse Weber fut infirmière dans le département enfants de l'infirmerie locale. Durant cette période, pour atténuer les peines des petits, elle composa de nombreuses poésies qu'elle improvisait en chansons en les accompagnant à la guitare. En octobre 1944, son mari Willi fut choisi pour le transfert à Auschwitz et Ilse demanda à le suivre. Elle et son fils Tommy furent tués dès leur arrivée. Willi survécut et put ensuite embrasser son fils Hanuš.
Mon cher ami Lucien l'âne, laisse-moi te dire juste un mot pour justifier cette transposition et quelques mots qu'on y rencontre. Par rapport au texte d'origine et aux diverses versions (anglaise, italienne) que j'ai pu connaître, la version que je te présente de cette comptine – car c'en est une, en italien une ninna nanna, en anglais lullaby – est comme qui dirait en décalage. Elle glisse vers le surréalisme, elle a un air de dadaïsme, à la manière de Robert Desnos qui mourut au camp de Theresienstadt. Manière de rappeler ici ce poète majuscule et d'insérer en hommage à Ilse Weber et à tous ceux qui passèrent par là ce court poème de Desnos, résitant parmi les rsitants (Ora e sempre : Resistenza !) :
Je vois, je vois, ce glissement... et crois-moi, mon ami Marco Valdo M.I., j'en suis bien content de ce rappel du poète-résistant. Tu en avais déjà parlé dans ta version de la chanson « Le négationniste » . Mais dis-moi quand même, où as-tu pêché cet « enfançon », je ne le vois pas dans mon dictionnaire...
L'enfançon, je l'ai trouvé dans la vieille et naturelle mémoire du français. Il m'arrive d'ailleurs souvent de voir ressurgir (d'où ? Je ne saurais te le dire) des mots d'un français oublié de nos temps trop pressés, de nos dictionnaires si contemporains qu'ils en oublient leur langue. Cet enfançon est venu tout seul, si délicat, si mortel, il me semblait être le terme exact pour cet enfant que l'on berce dans le camp. Mais je l'ai retrouvé ce mot dans le Roman de la Rose de Jean Chopinel, dit Jehan De Meung (sur Loire), qui vécut vers l'an 1250 - 1300. Le voici dans sa phrase d'origine : « Et qui vit jusqu'au viel, veez qu'il en avient ; aussi comme en l'estat d'un enfançon revient » (traduction : Celui qui vit jusqu'au vieil âge, voyez ce qu'il en advient; il revient à l'état d'enfant »).
En voilà des manières étranges, Marco Valdo M.I. mon ami, de remonter aussi loin dans le temps pour une petite comptine, pour bercer un enfançon...
Je sais, Lucien l'âne mon ami, mais il ne s'agit pas d'un seul enfançon, mais de tous ceux – ils furent des millions – qui passèrent par là et méritent bien eux-aussi d’être bercés, tant le sort et les hommes follement impitoyables les ont méprisés et fait souffrir.
Certainement, dit Lucien l'âne, tout cela était d'une absurdité effroyable et afin que cela ne se produise plus jamais dans l'histoire des hommes de cette planète, cette comptine aussi est manière de tisser le linceul de ce vieux monde délirant, brutal et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
À Prague, où elle vivait, elle écrivit de nombreux récits pour l'enfance et réalisa de nombreux programmes radiophoniques pour les enfants. Après l'occupation nazie, en 1939, elle réussit à sauver son aîné Hanuš en l'envoyant en Suède par un « kindertransport ». Ensuite, elle, son mari et le plus jeune des enfants furent enfermés dans le ghetto de Prague et ensuite, internés au camp de Theresienstadt. Là, où furent déportés de très nombreux enfants, Ilse Weber fut infirmière dans le département enfants de l'infirmerie locale. Durant cette période, pour atténuer les peines des petits, elle composa de nombreuses poésies qu'elle improvisait en chansons en les accompagnant à la guitare. En octobre 1944, son mari Willi fut choisi pour le transfert à Auschwitz et Ilse demanda à le suivre. Elle et son fils Tommy furent tués dès leur arrivée. Willi survécut et put ensuite embrasser son fils Hanuš.
Mon cher ami Lucien l'âne, laisse-moi te dire juste un mot pour justifier cette transposition et quelques mots qu'on y rencontre. Par rapport au texte d'origine et aux diverses versions (anglaise, italienne) que j'ai pu connaître, la version que je te présente de cette comptine – car c'en est une, en italien une ninna nanna, en anglais lullaby – est comme qui dirait en décalage. Elle glisse vers le surréalisme, elle a un air de dadaïsme, à la manière de Robert Desnos qui mourut au camp de Theresienstadt. Manière de rappeler ici ce poète majuscule et d'insérer en hommage à Ilse Weber et à tous ceux qui passèrent par là ce court poème de Desnos, résitant parmi les rsitants (Ora e sempre : Resistenza !) :
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'à être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
Corps et biens, 1930
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'à être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
Corps et biens, 1930
Je vois, je vois, ce glissement... et crois-moi, mon ami Marco Valdo M.I., j'en suis bien content de ce rappel du poète-résistant. Tu en avais déjà parlé dans ta version de la chanson « Le négationniste » . Mais dis-moi quand même, où as-tu pêché cet « enfançon », je ne le vois pas dans mon dictionnaire...
L'enfançon, je l'ai trouvé dans la vieille et naturelle mémoire du français. Il m'arrive d'ailleurs souvent de voir ressurgir (d'où ? Je ne saurais te le dire) des mots d'un français oublié de nos temps trop pressés, de nos dictionnaires si contemporains qu'ils en oublient leur langue. Cet enfançon est venu tout seul, si délicat, si mortel, il me semblait être le terme exact pour cet enfant que l'on berce dans le camp. Mais je l'ai retrouvé ce mot dans le Roman de la Rose de Jean Chopinel, dit Jehan De Meung (sur Loire), qui vécut vers l'an 1250 - 1300. Le voici dans sa phrase d'origine : « Et qui vit jusqu'au viel, veez qu'il en avient ; aussi comme en l'estat d'un enfançon revient » (traduction : Celui qui vit jusqu'au vieil âge, voyez ce qu'il en advient; il revient à l'état d'enfant »).
En voilà des manières étranges, Marco Valdo M.I. mon ami, de remonter aussi loin dans le temps pour une petite comptine, pour bercer un enfançon...
Je sais, Lucien l'âne mon ami, mais il ne s'agit pas d'un seul enfançon, mais de tous ceux – ils furent des millions – qui passèrent par là et méritent bien eux-aussi d’être bercés, tant le sort et les hommes follement impitoyables les ont méprisés et fait souffrir.
Certainement, dit Lucien l'âne, tout cela était d'une absurdité effroyable et afin que cela ne se produise plus jamais dans l'histoire des hommes de cette planète, cette comptine aussi est manière de tisser le linceul de ce vieux monde délirant, brutal et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
CIGALE
Dodo, dodo, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Si doux dans la jonchaie
Le rossignol chante sa mélodie
Dodo, dodo, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Dodo, dodo, l'enfançon
La lune est un lampion
Elle se tient à la coupole du ciel
Et de haut surveille le monde
Dodo, dodo, l'enfançon
La lune est un lampion
Dodo, dodo, l'enfant dort
Comme le monde est calme
Aucun bruit ne trouble ce calme
Dors, mon petit, toi aussi dors .
Dodo, dodo, l'enfant dort
Comme le monde est calme.
Dodo, dodo, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Si doux dans la jonchaie
Le rossignol chante sa mélodie
Dodo, dodo, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Dodo, dodo, l'enfançon
La lune est un lampion
Elle se tient à la coupole du ciel
Et de haut surveille le monde
Dodo, dodo, l'enfançon
La lune est un lampion
Dodo, dodo, l'enfant dort
Comme le monde est calme
Aucun bruit ne trouble ce calme
Dors, mon petit, toi aussi dors .
Dodo, dodo, l'enfant dort
Comme le monde est calme.
inviata da Marco Valdo M.I. - 3/3/2011 - 19:55
Lingua: Francese
Version française 2 – CIGALE – Marco Valdo M.I. – 2011
Je me demande, dit Lucien l'âne, si la comptine Cigale n'aurait pas été plus belle comme ceci :
Cigale
Cigale, cigale, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Si doux dans la jonchaie
Le rossignol chante sa mélodie
Cigale, cigale, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Cigale, cigale, l'enfançon
La lune est un lampion
Elle se tient à la coupole du ciel
Et de haut surveille le monde
Cigale, cigale, l'enfançon
La lune est un lampion
Cigale, cigale, l'enfant dort
Comme le monde est calme
Aucun bruit ne trouble le calme
Dors, mon petit, toi aussi dors .
Cigale, cigale, l'enfant dort
Comme le monde est calme.
Cigale, cigale, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Si doux dans la jonchaie
Le rossignol chante sa mélodie
Cigale, cigale, l'enfant délire
Le vent joue de la lyre
Cigale, cigale, l'enfançon
La lune est un lampion
Elle se tient à la coupole du ciel
Et de haut surveille le monde
Cigale, cigale, l'enfançon
La lune est un lampion
Cigale, cigale, l'enfant dort
Comme le monde est calme
Aucun bruit ne trouble le calme
Dors, mon petit, toi aussi dors .
Cigale, cigale, l'enfant dort
Comme le monde est calme.
inviata da Lucien Lane - 3/3/2011 - 22:06
Lingua: Ceco
Versione ceca / Czech version / Version tchèque / Tšekinkielinen versio
Versione ceca dal libretto che accompagnava lo spettacolo “Stars of Terezín” tenuto a Praga nel 2013 dall’orchestra da camera Nash Ensemble di Londra.
Vígala
Vígala, vígala, houpy hou,
vítr si hraje s píšťalkou.
Hraje tak sladce v políčku,
slavíček zpívá písničku.
Vígala, vígala, houpy hou,
vítr si hraje s píšťalkou.
Vígala, vígala, vokáč,
měsíc je jako koláč,
stojí na temném nebi,
na svět se dolů šklebí.
Vígala, vígala, vokáč,
měsíc je jako koláč.
Vígala, vígala, víchy,
jak jen je ten svět tichý.
Nic nevyruší tvoje sny,
tak spi, děťátko moje, spi.
Vígala, vígala, víchy,
jak jen je ten svět tichý.
Vígala, vígala, houpy hou,
vítr si hraje s píšťalkou.
Hraje tak sladce v políčku,
slavíček zpívá písničku.
Vígala, vígala, houpy hou,
vítr si hraje s píšťalkou.
Vígala, vígala, vokáč,
měsíc je jako koláč,
stojí na temném nebi,
na svět se dolů šklebí.
Vígala, vígala, vokáč,
měsíc je jako koláč.
Vígala, vígala, víchy,
jak jen je ten svět tichý.
Nic nevyruší tvoje sny,
tak spi, děťátko moje, spi.
Vígala, vígala, víchy,
jak jen je ten svět tichý.
inviata da Bernart Bartleby - 23/4/2014 - 15:28
Lingua: Finlandese
Traduzione finlandese / Finnish translation / Traduction finnoise / Suomennos: Juha Rämö
Nuku, lapseni
Nuku, lapseni, uinu vaan,
jo soittaa tuuli kanneltaan.
Rauha täyttää ihmismielen,
kaikuu laulu satakielen.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
jo soittaa tuuli kanneltaan.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
kuu kirkas valaa loistettaan.
Se taivaan äärin kapuaa
ja alas katsoo maailmaa.
Nuku, lapseni, uinu vaan
kuu kirkas valaa loistettaan.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
vaienneet on äänet maan.
Kunnes koittaa aamunkoi,
yön rauha untas vartioi.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
vaienneet on äänet maan.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
jo soittaa tuuli kanneltaan.
Rauha täyttää ihmismielen,
kaikuu laulu satakielen.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
jo soittaa tuuli kanneltaan.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
kuu kirkas valaa loistettaan.
Se taivaan äärin kapuaa
ja alas katsoo maailmaa.
Nuku, lapseni, uinu vaan
kuu kirkas valaa loistettaan.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
vaienneet on äänet maan.
Kunnes koittaa aamunkoi,
yön rauha untas vartioi.
Nuku, lapseni, uinu vaan,
vaienneet on äänet maan.
inviata da Juha Rämö - 2/8/2016 - 09:10
À propos d’Ilse Weber et de Wiegala, je viens de trouver cette note confondante :
Marco Valdo M.I.
« Dans le couloir vers la chambre à gaz, Ilse Weber pour son fils et les autres enfants chanta la berceuse Wiegala. »
Marco Valdo M.I.
Marco Valdo M.I. - 23/11/2016 - 14:59
A proposito del nuovo percorso sulle ninne nanne, non ho capito bene il senso della frase di presentazione: "così come non inseriremo nel percorso tutte le nanne nanne e filastrocche presenti già nel sito, se non per bambini"
Questa e anche Wiegenlied vom Polentransport sono ninne nanne che Ilse Weber cantava al suo figlio più piccolo Tommy...
Stanno o no nel percorso?
Questa e anche Wiegenlied vom Polentransport sono ninne nanne che Ilse Weber cantava al suo figlio più piccolo Tommy...
Stanno o no nel percorso?
B.B. - 29/10/2020 - 16:41
Ciao B.B. in questo caso penso di sì, per quanto tragiche sono canzoni scritte per un bambino. Però per esempio non inserirei Berceuse de Bagdad perché non è una canzone per bambini ma una canzone che utilizza lo stile della ninna nanna per parlare agli adulti. Sentiamo anche cosa ne pensano gli altri.
Lorenzo - 29/10/2020 - 17:39
De la comptine comme genre.
Lucien et moi, on est de chauds partisans de la théorie des ensembles… et on pense que les comptines, berceuses, etc. sont un genre de poésie, de chanson, en soi (in se) et donc les unes inspirant les autres et utilisant les mêmes modes d’expression devraient toutes figurer dans le même « parcours ».
Il est évidemment toujours possible de faire un autre parcours de chansons pour les enfants, mais c’est une autre approche, même si certaines chansons se retrouveront dans les deux parcours.
On se demande bien où serait le problème.
Cordialement
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Lucien et moi, on est de chauds partisans de la théorie des ensembles… et on pense que les comptines, berceuses, etc. sont un genre de poésie, de chanson, en soi (in se) et donc les unes inspirant les autres et utilisant les mêmes modes d’expression devraient toutes figurer dans le même « parcours ».
Il est évidemment toujours possible de faire un autre parcours de chansons pour les enfants, mais c’est une autre approche, même si certaines chansons se retrouveront dans les deux parcours.
On se demande bien où serait le problème.
Cordialement
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Marco Valdo M.I. - 29/10/2020 - 20:02
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Fonte / Source / Lähde: The Lied, Art Song and Choral Texts Page
Testo / Lyrics / Paroles / Sanat: Ilse Weber
Ilse Herlinger Weber è stata una poetessa e scrittrice di origine ceca e di religione ebraica. A Praga, dove viveva, scrisse molti racconti per l’infanzia e condusse anche programmi radiofonici per i bambini. Dopo l’occupazione nazista, nel 1939, riuscì a mettere in salvo il suo primogenito Hanuš mandandolo da amici in Svezia attraverso un “kindertransport”. Poi lei, il marito ed il figlio più piccolo furono rinchiusi nel ghetto di Praga e quindi internati nel campo/ghetto di Theresienstadt. A Terezín, dove erano stati deportati moltissimi bambini, Ilse Weber svolse l’attività di infermiera nel reparto infantile della locale infermeria. E’ in questo periodo che, per alleviare le pene dei piccoli ospiti, compose molte poesie che improvvisava in canzoni accompagnandosi con la chitarra. Nell’ottobre del 1944 suo marito Willi fu scelto per il trasferimento ad Auschwitz e Ilse chiese di seguirlo: lei ed il figlioletto Tommy vennero subito uccisi al loro arrivo. Willi sopravvisse e potè poi riabbracciare Hanuš, il figlio sopravvissuto.
Le poesie/canzoni di Ilse Weber – insieme a quelle di molti altri artisti internati - sono state recentemente riproposte al grande pubblico dal basso baritono tedesco Christian Gerhaher e dalla mezzo-soprano svedese Anne Sofie von Otter, che le hanno raccolte nel disco intitolato semplicemente “Terezín / Theresienstadt”, pubblicato nel 2008 dalla Deutsche Grammophon.