Era pericoloso
lasciarle mani franche
senza ferri avvitati intorno ai polsi
quando rivide spazio, alberi, strade,
al cimitero dove
portavano suo padre.
Dieci anni già scontati,
ma contarli non serve,
l'ergastolo non scade,
più vivi più ci resti.
Era pericoloso
permetterle gli abbracci,
e da regolamento
è escluso ogni contatto.
Era pericoloso
il lutto dei parenti,
di fronte al padre morto
potevano tentare
chissà di liberare
la figlia irrigidita,
solo per pareggiare
la morte con la vita.
Spettacolo mancato
la guerriera in singhiozzi,
ma chi è legato ai polsi
non può sciogliere gli occhi.
Per affacciarsi, lacrime e sorrisi,
debbono avere un po' d'intimità
perché sono selvatici, non sanno
nascere in stato di cattività.
"Non si è più stati insieme, vero, babbo?
Prima la lotta, gli anni clandestini,
neppure una telefonata per Natale,
poi il carcere speciale, la tua faccia,
rivista dietro il vetro divisorio,
intimidita prima, poi spavalda
e con una scrollata delle spalle
dicevi: 'muri, vetri, sbarre, guardie,
non bastano a staccarci,
io sto dalla tua parte
anche senza toccarti,
anzi, guarda che faccio,
metto le mani in tasca'.
Porta pazienza, babbo, anche stavolta
non posso accarezzarti
tra i miei guardiani e i ferri.
Però grazie: di avermi fatto uscire
stamattina, di un gruzzolo di ore
di pena da scontare all'aria aperta".
Ora la puoi incontrare
la sera quando torna
a via Bartolo Longo,
prigione di Rebibbia,
domicilio dei vinti
di una guerra finita,
residenza perpetua
degli sconfitti a vita.
Attraversa la strada, non si gira,
compagna Luna, antica prigioniera
che s'arrende alle sbarre della sera.
lasciarle mani franche
senza ferri avvitati intorno ai polsi
quando rivide spazio, alberi, strade,
al cimitero dove
portavano suo padre.
Dieci anni già scontati,
ma contarli non serve,
l'ergastolo non scade,
più vivi più ci resti.
Era pericoloso
permetterle gli abbracci,
e da regolamento
è escluso ogni contatto.
Era pericoloso
il lutto dei parenti,
di fronte al padre morto
potevano tentare
chissà di liberare
la figlia irrigidita,
solo per pareggiare
la morte con la vita.
Spettacolo mancato
la guerriera in singhiozzi,
ma chi è legato ai polsi
non può sciogliere gli occhi.
Per affacciarsi, lacrime e sorrisi,
debbono avere un po' d'intimità
perché sono selvatici, non sanno
nascere in stato di cattività.
"Non si è più stati insieme, vero, babbo?
Prima la lotta, gli anni clandestini,
neppure una telefonata per Natale,
poi il carcere speciale, la tua faccia,
rivista dietro il vetro divisorio,
intimidita prima, poi spavalda
e con una scrollata delle spalle
dicevi: 'muri, vetri, sbarre, guardie,
non bastano a staccarci,
io sto dalla tua parte
anche senza toccarti,
anzi, guarda che faccio,
metto le mani in tasca'.
Porta pazienza, babbo, anche stavolta
non posso accarezzarti
tra i miei guardiani e i ferri.
Però grazie: di avermi fatto uscire
stamattina, di un gruzzolo di ore
di pena da scontare all'aria aperta".
Ora la puoi incontrare
la sera quando torna
a via Bartolo Longo,
prigione di Rebibbia,
domicilio dei vinti
di una guerra finita,
residenza perpetua
degli sconfitti a vita.
Attraversa la strada, non si gira,
compagna Luna, antica prigioniera
che s'arrende alle sbarre della sera.
inviata da Riccardo Venturi - 16/3/2006 - 14:07
Lingua: Francese
Version française : Marco Valdo M.I. – 2008
Texte d'Erri De Luca – Ballata per una prigioniera
Texte d'Erri De Luca – Ballata per una prigioniera
La scène est sobre : fond noir et, au milieu sur l'estrade, une table de bois avec quatre chaises. Au dessus de la table, une lampe, qui selon qu'elle est allumée ou éteinte, dira ensuite l'auteur, représente les passages entre les différentes stances où s'articule la très belle et très sensible chanson qui suit. Une chanson avec un titre suspendu entre Cervantès et Balestrini, Donquichotte et les invisibles.
Trois personnes sur la scène, un habile clarinettiste, un chanteur ferroviaire et un écrivain, qui ensuite sera le principal acteur du tout. Trois personnes, quatre sièges, car la dernière chaise, celle qui est restée vide est un appel de coresponsabilité pour ceux qui entendent encore vivre des moments plus ou moins longs de leur propre vie comme réponse à une série de questions, cette génération capturée...
Et alors, les Donquichottes peuvent être les Valsusains en lutte, les migrants incarcérés dans les lagers appelés par euphémisme « centres de permanence temporaire », mais aussi le poète bosniaque Izet Sarajlic, citoyen d'entre les citoyens d'une ville martyrisée par des bombes humanitaires, et Nazim Hikmet, dont les vers servent de prologue au voyage en forme de chanson, parti à la recherche de Dulcinée, passé par guerres et morts pour s'arrêter, à la fin, parmi les invisibles.
Les invisibles, décrits d'abord à travers leurs pieds entravés ( « ils sont la part la plus prisonnière d'un corps incarcéré. Et celui qui sort après des années doit apprendre à nouveau à marcher en ligne droite ») et puis, à travers la dédicace à une amie chère, sur la feuille de laquelle il est écrit : fin de peine, jamais. Une dédicace, qui au début allait trop souvent à la ligne, où pour l'occasion ont été ajoutés trois accords d'accompagnement.
Federico Marini, tiré de la liste "Brigatalolli".
Information complémentaire ajoutée par Marco Valdo M.I.: la version belge des « centres de permanence temporaire »,
« On les appelle Centres Fermés mais il serait plus juste de les nommer centres d’incarcération ou prisons. Ce sont des zones de non-droit, des espaces clos, clôturés par des hauts murs et des barbelés. C’est dans ces « centres » que l’on enferme les candidats réfugiés auxquels l'État belge refuse un titre de séjour. Ces personnes devenues « sans papiers » seront expulsées, de gré ou de force par la police fédérale qui saura « calmer » les plus combatifs, quitte à assassiner des Sémiras au nom de la Sûreté de l’État. »
Deux pensées de Marco Valdo M.I. en forme de clins d'œil pour la « prisonnière » et pour tous les prisonniers politiques :
« À la chasse aux sorcières, je prends toujours le parti des sorcières »
« Ô mânes d'Orwell... Nous vivons dans la ferme des animaux et les cochons sont au pouvoir. » (Marco Valdo M.I.)
Trois personnes sur la scène, un habile clarinettiste, un chanteur ferroviaire et un écrivain, qui ensuite sera le principal acteur du tout. Trois personnes, quatre sièges, car la dernière chaise, celle qui est restée vide est un appel de coresponsabilité pour ceux qui entendent encore vivre des moments plus ou moins longs de leur propre vie comme réponse à une série de questions, cette génération capturée...
Et alors, les Donquichottes peuvent être les Valsusains en lutte, les migrants incarcérés dans les lagers appelés par euphémisme « centres de permanence temporaire », mais aussi le poète bosniaque Izet Sarajlic, citoyen d'entre les citoyens d'une ville martyrisée par des bombes humanitaires, et Nazim Hikmet, dont les vers servent de prologue au voyage en forme de chanson, parti à la recherche de Dulcinée, passé par guerres et morts pour s'arrêter, à la fin, parmi les invisibles.
Les invisibles, décrits d'abord à travers leurs pieds entravés ( « ils sont la part la plus prisonnière d'un corps incarcéré. Et celui qui sort après des années doit apprendre à nouveau à marcher en ligne droite ») et puis, à travers la dédicace à une amie chère, sur la feuille de laquelle il est écrit : fin de peine, jamais. Une dédicace, qui au début allait trop souvent à la ligne, où pour l'occasion ont été ajoutés trois accords d'accompagnement.
Federico Marini, tiré de la liste "Brigatalolli".
Information complémentaire ajoutée par Marco Valdo M.I.: la version belge des « centres de permanence temporaire »,
« On les appelle Centres Fermés mais il serait plus juste de les nommer centres d’incarcération ou prisons. Ce sont des zones de non-droit, des espaces clos, clôturés par des hauts murs et des barbelés. C’est dans ces « centres » que l’on enferme les candidats réfugiés auxquels l'État belge refuse un titre de séjour. Ces personnes devenues « sans papiers » seront expulsées, de gré ou de force par la police fédérale qui saura « calmer » les plus combatifs, quitte à assassiner des Sémiras au nom de la Sûreté de l’État. »
Deux pensées de Marco Valdo M.I. en forme de clins d'œil pour la « prisonnière » et pour tous les prisonniers politiques :
« À la chasse aux sorcières, je prends toujours le parti des sorcières »
« Ô mânes d'Orwell... Nous vivons dans la ferme des animaux et les cochons sont au pouvoir. » (Marco Valdo M.I.)
BALLADE POUR UNE PRISONNIÈRE
Il était dangereux
de lui laisser les mains libres
sans fers enfilés autour des poignets
quand elle revit de l'espace, des arbres, des routes,
au cimetière où
on portait son père.
Dix ans déjà écoulés,
Mais les compter ne sert à rien,
la perpétuité ne finit jamais,
Plus tu vis, plus tu y restes.
Il était dangereux
de lui permettre des embrassades,
et le règlement
exclut tout contact.
Il était dangereux
ce deuil des parents
devant le père mort
Ils pouvaient tenter
qui sait de la libérer
la fille rigidifiée,
seulement pour compenser
la mort par la vie.
Spectacle manqué
La guerrière en sanglots,
mais qui est lié aux poignets
ne peut laisser couler ses yeux.
Pour se faire jour, larmes et sourires,
doivent avoir un peu d'intimité
car ils sont sauvages, ils ne peuvent
naître en état de captivité.
“On n'a plus été ensemble, vrai, papa ?
D'abord la lutte, les années clandestines,
même pas une téléphonade à Noël,
puis la prison spéciale, ton visage,
revu derrière la vitre séparative,
d'abord intimidé, puis effrayé
et avec un haussement d'épaules
tu disais : “murs, vitres, barreaux, gardes,
n'arrivent pas à nous séparer,
je suis de ton côté
même si je ne peux pas te toucher,
au contraire, regarde ce que je fais,
je mets les mains en poches”.
Sois patient, papa, même cette fois-ci
je ne peux pas te caresser
entre mes gardiens et mes fers.
Cependant merci: de m'avoir fait sortir
ce matin, d'une paire d'heures
de peine à passer à l'air libre”.
Maintenant tu peux la rencontrer
le soir quand elle rentre
à la via Bartolo Longo,
prison di Rebibbia,
domicile des vaincus
d'une guerre finie,
résidence perpétuelle
des défaits à vie.
Traverse la rue, ne te retourne pas,
Camarade Luna, vieille prisonnière
qui s'accroche aux barres de la nuit.
Il était dangereux
de lui laisser les mains libres
sans fers enfilés autour des poignets
quand elle revit de l'espace, des arbres, des routes,
au cimetière où
on portait son père.
Dix ans déjà écoulés,
Mais les compter ne sert à rien,
la perpétuité ne finit jamais,
Plus tu vis, plus tu y restes.
Il était dangereux
de lui permettre des embrassades,
et le règlement
exclut tout contact.
Il était dangereux
ce deuil des parents
devant le père mort
Ils pouvaient tenter
qui sait de la libérer
la fille rigidifiée,
seulement pour compenser
la mort par la vie.
Spectacle manqué
La guerrière en sanglots,
mais qui est lié aux poignets
ne peut laisser couler ses yeux.
Pour se faire jour, larmes et sourires,
doivent avoir un peu d'intimité
car ils sont sauvages, ils ne peuvent
naître en état de captivité.
“On n'a plus été ensemble, vrai, papa ?
D'abord la lutte, les années clandestines,
même pas une téléphonade à Noël,
puis la prison spéciale, ton visage,
revu derrière la vitre séparative,
d'abord intimidé, puis effrayé
et avec un haussement d'épaules
tu disais : “murs, vitres, barreaux, gardes,
n'arrivent pas à nous séparer,
je suis de ton côté
même si je ne peux pas te toucher,
au contraire, regarde ce que je fais,
je mets les mains en poches”.
Sois patient, papa, même cette fois-ci
je ne peux pas te caresser
entre mes gardiens et mes fers.
Cependant merci: de m'avoir fait sortir
ce matin, d'une paire d'heures
de peine à passer à l'air libre”.
Maintenant tu peux la rencontrer
le soir quand elle rentre
à la via Bartolo Longo,
prison di Rebibbia,
domicile des vaincus
d'une guerre finie,
résidence perpétuelle
des défaits à vie.
Traverse la rue, ne te retourne pas,
Camarade Luna, vieille prisonnière
qui s'accroche aux barres de la nuit.
inviata da Marco Valdo M.I. - 11/7/2008 - 13:21
Alla "compagna Maria" è andata peggio che alla "compagna Luna", molto peggio...
La brigatista Diana Blefari Melazzi, condannata all'ergastolo per l'assassinio del giuslavorista Marco Biagi, si è impiccata in cella con un lenzuolo. Solo pochi giorni fa una visita psichiatrica ne aveva accertato il "forte stato di prostrazione”. Il garante dei detenuti, Angiolo Marroni, aveva parlato di “un caso drammatico”.
Sono una sessantina i suicidi avvenuti in carcere dall’inizio dell’anno.
Da La Repubblica del 1 novembre 2009.
Si è impiccata sabato sera, attorno alle 22:30, utilizzando lenzuola tagliate e annodate. Diana Blefari Melazzi, secondo quanto si è appreso, era in cella da sola, detenuta nel reparto isolamento del carcere Rebibbia femminile. Ad accorgersi quasi subito dell'accaduto sono stati gli agenti di polizia penitenziaria che avrebbero sciolto con difficoltà i nodi delle lenzuola con cui la neobrigatista si è impiccata in cella e avrebbero provato a rianimarla senza però riuscirvi.
Lo scorso 27 ottobre, la Prima sezione penale della Cassazione ha confermato la condanna all'ergastolo per la neobrigatista Blefari Melazzi, accusata di concorso nell'omicidio del giuslavorista Marco Biagi, avvenuto a Bologna il 19 marzo 2002. Anche la Procura della Cassazione aveva chiesto la conferma del verdetto emesso lo scorso 9 gennaio dalla Corte di assise di appello di Bologna che aveva inflitto all'imputata il carcere a vita.
Sembra che la brigatista avesse cominciato a collaborare con la giustizia. Sabato aveva avuto un colloquio in carcere con alcuni investigatori che risulterebbe non essere stato il primo. Sempre sabato, poco dopo il colloquio investigativo, le è stato notificata dall'ufficio matricola del carcere la sentenza della Cassazione che la condannava definitivamente all'ergastolo.
La donna aveva forse deciso di svelare elementi ritenuti utili agli investigatori per far luce sugli omicidi D'Antona e Biagi e giungere alla individuazione di altri personaggi coinvolti nell'organizzazione denominata Nuove Brigate Rosse. La brigatista, a quanto si è appreso, doveva rispondere nei prossimi giorni, in particolare, alle domande del pm Erminio Amelio, su Massimo Papini arrestato il 2 ottobre scorso dalla Digos nell'ambito delle indagini coordinate dal capo del pool antiterrorismo della procura di Roma Pietro Saviotti.
Ad aprile, il gup del tribunale di Roma, Pierfrancesco De Angelis, aveva disposto una perizia psichiatrica per verificare la capacità di stare in giudizio e quella di intendere e di volere di Diana Blefari Melazzi, dopo che la terrorista aveva aggredito nel maggio dello scorso anno un agente di polizia del carcere.
L'episodio, secondo i suoi legali, sarebbe stato uno dei tanti dovuti alle particolari condizioni psicologiche in cui versava la detenuta dopo la condanna all'ergastolo a Bologna. I difensori della brigatista gli avvocati Caterina Calia e Valerio Spigarelli, avevano chiesto la consulenza affidata al professor Antonio Pizzardi, sostenendo che Blefari non fosse in grado di presenziare al processo.
Il 27 ottobre, quando la Cassazione confermò la condanna all'ergastolo per Blefari, senza successo, l'avvocato Spigarelli cercò di contestare la legittimità della perizia medica eseguita nell'appello bis sostenendo che era di parte in quanto affidata a un consulente del pm che si era già occupato del caso.
"Siamo sotto choc, abbiamo fatto tante battaglie, abbiamo cercato in tutti i modi di far riconoscere il profondo disagio di Diana Blefari Melazzi. Ora è troppo tardi". Così l'avvocato Caterina Calia, difensore, insieme all'avocato Valerio Spigarelli, di Diana Blefari Melazzi, commenta la notizia del suicidio a Rebibbia della brigatista.
L'avvocato ricorda le numerose perizie psichiatriche a cui è stata sottosposta Diana Blefari Melazzi per verificare la sua capacità di stare in giudizio. Secondo la difesa della brigatista, Blefari soffriva di una grave patologia psichica e più volte le stesse difese avevano sollecitato il riconoscimento di tale situazione.
La brigatista Diana Blefari Melazzi, condannata all'ergastolo per l'assassinio del giuslavorista Marco Biagi, si è impiccata in cella con un lenzuolo. Solo pochi giorni fa una visita psichiatrica ne aveva accertato il "forte stato di prostrazione”. Il garante dei detenuti, Angiolo Marroni, aveva parlato di “un caso drammatico”.
Sono una sessantina i suicidi avvenuti in carcere dall’inizio dell’anno.
Da La Repubblica del 1 novembre 2009.
Si è impiccata sabato sera, attorno alle 22:30, utilizzando lenzuola tagliate e annodate. Diana Blefari Melazzi, secondo quanto si è appreso, era in cella da sola, detenuta nel reparto isolamento del carcere Rebibbia femminile. Ad accorgersi quasi subito dell'accaduto sono stati gli agenti di polizia penitenziaria che avrebbero sciolto con difficoltà i nodi delle lenzuola con cui la neobrigatista si è impiccata in cella e avrebbero provato a rianimarla senza però riuscirvi.
Lo scorso 27 ottobre, la Prima sezione penale della Cassazione ha confermato la condanna all'ergastolo per la neobrigatista Blefari Melazzi, accusata di concorso nell'omicidio del giuslavorista Marco Biagi, avvenuto a Bologna il 19 marzo 2002. Anche la Procura della Cassazione aveva chiesto la conferma del verdetto emesso lo scorso 9 gennaio dalla Corte di assise di appello di Bologna che aveva inflitto all'imputata il carcere a vita.
Sembra che la brigatista avesse cominciato a collaborare con la giustizia. Sabato aveva avuto un colloquio in carcere con alcuni investigatori che risulterebbe non essere stato il primo. Sempre sabato, poco dopo il colloquio investigativo, le è stato notificata dall'ufficio matricola del carcere la sentenza della Cassazione che la condannava definitivamente all'ergastolo.
La donna aveva forse deciso di svelare elementi ritenuti utili agli investigatori per far luce sugli omicidi D'Antona e Biagi e giungere alla individuazione di altri personaggi coinvolti nell'organizzazione denominata Nuove Brigate Rosse. La brigatista, a quanto si è appreso, doveva rispondere nei prossimi giorni, in particolare, alle domande del pm Erminio Amelio, su Massimo Papini arrestato il 2 ottobre scorso dalla Digos nell'ambito delle indagini coordinate dal capo del pool antiterrorismo della procura di Roma Pietro Saviotti.
Ad aprile, il gup del tribunale di Roma, Pierfrancesco De Angelis, aveva disposto una perizia psichiatrica per verificare la capacità di stare in giudizio e quella di intendere e di volere di Diana Blefari Melazzi, dopo che la terrorista aveva aggredito nel maggio dello scorso anno un agente di polizia del carcere.
L'episodio, secondo i suoi legali, sarebbe stato uno dei tanti dovuti alle particolari condizioni psicologiche in cui versava la detenuta dopo la condanna all'ergastolo a Bologna. I difensori della brigatista gli avvocati Caterina Calia e Valerio Spigarelli, avevano chiesto la consulenza affidata al professor Antonio Pizzardi, sostenendo che Blefari non fosse in grado di presenziare al processo.
Il 27 ottobre, quando la Cassazione confermò la condanna all'ergastolo per Blefari, senza successo, l'avvocato Spigarelli cercò di contestare la legittimità della perizia medica eseguita nell'appello bis sostenendo che era di parte in quanto affidata a un consulente del pm che si era già occupato del caso.
"Siamo sotto choc, abbiamo fatto tante battaglie, abbiamo cercato in tutti i modi di far riconoscere il profondo disagio di Diana Blefari Melazzi. Ora è troppo tardi". Così l'avvocato Caterina Calia, difensore, insieme all'avocato Valerio Spigarelli, di Diana Blefari Melazzi, commenta la notizia del suicidio a Rebibbia della brigatista.
L'avvocato ricorda le numerose perizie psichiatriche a cui è stata sottosposta Diana Blefari Melazzi per verificare la sua capacità di stare in giudizio. Secondo la difesa della brigatista, Blefari soffriva di una grave patologia psichica e più volte le stesse difese avevano sollecitato il riconoscimento di tale situazione.
Alessandro - 1/11/2009 - 23:11
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Tre persone sulla scena, un abile clarinettista, un cantautore ferroviere ed uno scrittore, che poi sarebbe il principale artefice del tutto. Tre persone, quattro sedie, perché l'ultima sedia, quella rimasta vuota è una chiamata di corresponsabilità per quelli che ancora sentono di vivere momenti più o meno lunghi della propria vita come risposta a tutta una serie di domande, quella generazione catturata dallo stesso autore nella frase che chiosa le mail di Franco.
E allora Chisciotte possono essere i valsusini in lotta, i migranti incarcerati in lager chiamati eufemisticamente centri di permanenza temporanea, ma anche il poeta bosniaco Izet Sarajlic, cittadino tra i cittadini di una città martoriata da bombe umanitarie, e Nazim Hikmet, i cui versi sono serviti da prologo di viaggio in forma di canzone, partito alla ricerca di Dulcinea, passato per guerre e morti per soffermarsi, alla fine, in mezzo agli invisibili.
Gli invisibili, descritti prima attraverso i loro piedi costretti ("sono la parte più prigioniera di un corpo incarcerato. E chi esce dopo molti anni deve imparare di nuovo a camminare in linea retta.") e poi attraverso la dedica ad una cara amica, sul cui foglio è scritto: fine pena, mai. Una dedica che all'inizio erano 'linee che vanno troppo spesso a capo' cui, per l'occasione, sono stati aggiunti tre accordi di accompagnamento. Una dedica che qui riporto per intero, a chiusura di questa mail.
Federico Marini, dalla mailing list "Brigatalolli".