Un crocodile s'en allant à la guerre
Disait adieu à ses petits enfants
Traînant la queue, la queue dans la poussière
Il s'en allait combattre les éléphants
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Il fredonnait une marche militaire
Dont il mâchait les mots à grosses dents,
Quand il ouvrait la gueule tout entière
On croyait voir ses ennemis dedans
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Il agitait sa grand' queue à l'arrière
Comme s'il était d'avance triomphant
Les animaux devant sa mine altière
Dans les forêts s'enfuyaient tout tremblants
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Un éléphant parut et sur la terre
Se prépara un combat de géants
Mais près de là, courait une rivière
Le crocodile s'y jeta subitement
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Et tout rempli d'une crainte salutaire
S'en retourna vers ses petits enfants
Notre éléphant d'une trompe plus fière
Voulut alors accompagner ce chant
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Disait adieu à ses petits enfants
Traînant la queue, la queue dans la poussière
Il s'en allait combattre les éléphants
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Il fredonnait une marche militaire
Dont il mâchait les mots à grosses dents,
Quand il ouvrait la gueule tout entière
On croyait voir ses ennemis dedans
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Il agitait sa grand' queue à l'arrière
Comme s'il était d'avance triomphant
Les animaux devant sa mine altière
Dans les forêts s'enfuyaient tout tremblants
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Un éléphant parut et sur la terre
Se prépara un combat de géants
Mais près de là, courait une rivière
Le crocodile s'y jeta subitement
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
Et tout rempli d'une crainte salutaire
S'en retourna vers ses petits enfants
Notre éléphant d'une trompe plus fière
Voulut alors accompagner ce chant
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis tout est fini
envoyé par Marco Valdo M.I. - 31/1/2011 - 14:40
Langue: français
Le crocodile en partant pour la guerre (le hourra du Crocodile) - Jacques Offenbach
LE CROCODILE EN PARTANT POUR LA GUERRE
[Intro : BEAUJOLAIS]
Et poussons, faute de mieux, le hourra du Crocodile
[TOUS]
Hourra !
[Couplet 1 : BEAUJOLAIS]
Chant du Crocodile
Le crocodile, en partant pour la guerre
Disait adieu à ses petits enfants…
[TOUS]
Adieu !
[BEAUJOLAIS]
Le crocodil’ traînait sa queu’ dans la poussière ;
Le crocodile est mort, il n’ croqu’ra plus
[TOUS]
N’en parlons plus !
[Refrain : BEAUJOLAIS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[TOUS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[Couplet 2 : VERT-PANNÉ]
Air des Hirondelles. (Félicien David.)
Si j’étais t-hirondelle
Deux ail’s je les aurais ;
Mais j’aim’rais mieux qu’une ailе
Et que cette ail’ fut l’ailе
D’un canard aux navets
[TOUS]
Aux navets
[Refrain : BEAUJOLAIS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[TOUS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[Couplet 3 : BEAUJOLAIS]
Allons, chaud, chaud, mademoiselle Gigolette, large amorozo comme dans Pra-Domino ou les Diamants de la Sirène
[GIGOLETTE]
Air de la Sirène
Si j’étais t-hirondelle
Que je save voler
Chez Vachette, à tir’-d’aile
Comm’ j’irais me poser !
Je m’ paîrais des mauviettes
Des m’ringu’s et des beignets
Des babas, des croquettes ;
Enfin, je me paîrais…
[BEAUJOLAIS]
(Fin du motif des Hirondelles.)
Tu t’ paîrais
Tu t’ paîrais
[TOUS]
Des navets
[Refrain : BEAUJOLAIS]
Le cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[TOUS]
Le cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
TOUS, forte
Non !
[Outro : BEAUJOLAIS]
Maintenant, un cran à la boucle du mousquetaire, et en route, jolie troupe
(Ils vont pour sortir.)
[Intro : BEAUJOLAIS]
Et poussons, faute de mieux, le hourra du Crocodile
[TOUS]
Hourra !
[Couplet 1 : BEAUJOLAIS]
Chant du Crocodile
Le crocodile, en partant pour la guerre
Disait adieu à ses petits enfants…
[TOUS]
Adieu !
[BEAUJOLAIS]
Le crocodil’ traînait sa queu’ dans la poussière ;
Le crocodile est mort, il n’ croqu’ra plus
[TOUS]
N’en parlons plus !
[Refrain : BEAUJOLAIS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[TOUS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[Couplet 2 : VERT-PANNÉ]
Air des Hirondelles. (Félicien David.)
Si j’étais t-hirondelle
Deux ail’s je les aurais ;
Mais j’aim’rais mieux qu’une ailе
Et que cette ail’ fut l’ailе
D’un canard aux navets
[TOUS]
Aux navets
[Refrain : BEAUJOLAIS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[TOUS]
Le cro, cro, cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[Couplet 3 : BEAUJOLAIS]
Allons, chaud, chaud, mademoiselle Gigolette, large amorozo comme dans Pra-Domino ou les Diamants de la Sirène
[GIGOLETTE]
Air de la Sirène
Si j’étais t-hirondelle
Que je save voler
Chez Vachette, à tir’-d’aile
Comm’ j’irais me poser !
Je m’ paîrais des mauviettes
Des m’ringu’s et des beignets
Des babas, des croquettes ;
Enfin, je me paîrais…
[BEAUJOLAIS]
(Fin du motif des Hirondelles.)
Tu t’ paîrais
Tu t’ paîrais
[TOUS]
Des navets
[Refrain : BEAUJOLAIS]
Le cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
[TOUS]
Le cro, cro, cro, codile
Est mort au bord du Nile
Il n’ croqu’ra plus :
N’en parlons plus !
TOUS, forte
Non !
[Outro : BEAUJOLAIS]
Maintenant, un cran à la boucle du mousquetaire, et en route, jolie troupe
(Ils vont pour sortir.)
Cette chanson n'est pas anonyme. Elle provient de l'opérette Tromb-Al-Ca-Zar d'Offenbach de 1856 ; l'opérette elle-même a été oubliée du grand public mais cette chanson a été popularisée comme chanson enfantine - en oubliant le nom de son auteur...
Sources :
Des amis connaisseurs d'Offenbach
"03/04/1856 Tromb-Al-Cazar ou les Criminels Dramatiques. Bouffes-Parisiens. "
Sources :
Des amis connaisseurs d'Offenbach
"03/04/1856 Tromb-Al-Cazar ou les Criminels Dramatiques. Bouffes-Parisiens. "
Sylviane Pompéi - 2/1/2012 - 19:44
B.B. trova i doppioni di Matteo Salvatore e poi ci manda un altro doppione...
Una canzone infantile tradizionale francese.
Non credo sia attribuibile ad un autore. Esistente in numerose versioni.
Quella che propongo l'ho trovata su Il était une histoire
Pubblicata in "Mes plus belles chansons", con le illustrazioni di Mathilde Lebeau, Millepages editore.
Una canzone infantile tradizionale francese.
Non credo sia attribuibile ad un autore. Esistente in numerose versioni.
Quella che propongo l'ho trovata su Il était une histoire
Pubblicata in "Mes plus belles chansons", con le illustrazioni di Mathilde Lebeau, Millepages editore.
B.B. - 1/4/2022 - 15:43
×
Comptine enfantine des enfants de langue française.... – Anonyme
dérivée du Hourra du crocodile, tiré de la bouffonnerie musicale de Jacques Offenbach, Tromb-al-ca-zar ou les Criminels dramatiques, créée en avril 1856.
Mais, je la connais aussi, moi, cette chanson... Comme presque tous les enfants et les ânes de langue française. La seule chose que je me demande, c'est comment tu n'y a pas pensé plus tôt à la suggérer au site des Chansons contre la Guerre. Car c'en est une et une belle de chanson qui démontre toute l'absurdité de la guerre et la couardise des puissants. Pour répondre à ton défi, je dirais que le crocodile, c'est Mou-mou-moubarak (et tous ceux qui le suivent et le soutiennent) et les éléphants, ce sont mouvements populaires qui font trembler le pouvoir sur les bords du Nil (et partout ailleurs...). Espérons que la chanson se réalise... Il me semble à moi que c'est bien parti.
En effet, Lucien l'âne mon ami, c'est bien parti. J'ajoute que le crocodile, c'est Mou-mou-moubarak, mais bien évidemment aussi, tous les animaux à grande gueule et à la mâchoire avide (de pouvoir) que l'on trouve partout et tout le temps dans le monde. Ainsi ma réflexion est déjà au-delà de l’Égypte et des aventures du bord du Nil, elle est une réflexion sur ce que j'avais appelé d'instinct et comme par inadvertance, dans le commentaire à Vent du désert: « la révolution méditerranéenne »... Quel sera le suivant et va-t-elle enfin passer de l'autre côté de « Mare nostrum » ?
Je vois bien de quoi tu parles, mon ami Marco Valdo M.I., je comprends ta « mira lunga », je vois bien, comme toi, que le mur est tombé d'un côté, et qu'il faudrait bien qu'il tombe de l'autre. Je vois bien la recomposition du paysage que tu entrevois... Tu n'as sans doute pas tort, nous sommes devant les poussées d'un accouchement, les douleurs, les élancements, les vagues successives... On sent que ça bouge de partout. Ta réflexion est une maïeutique, en quelque sorte.
De quoi donc demain sera fait ? Voilà bien encore un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent depuis si longtemps, pour ne pas dire toujours, contre les pauvres afin de renforcer leur pouvoir, d'étendre leurs prérogatives, démultiplier leurs richesses avec une totale indifférence aux destins des gens qu'ils écrasent. Et puis, un jour, le vent tourne, un jour, arrive le moment de rendre des comptes... Et là...
Alors, vu comme ça, dit Lucien l'âne en souriant de son immense sourire d'âne, il me semble évident qu'il faudra bien y venir ici aussi... Il nous faudra aussi pousser les riches vers la sortie, vers un lointain exil ou les faire disparaître d'une autre façon. Raisons de plus pour nous obstiner dans notre tâche qui est, je te le rappelle, de tisser le linceul de ce vieux monde infect, putréfié et cacochyme.
Écoute Lucien l'âne, mon ami, dit Marco Valdo M.I., chantons ensemble le refrain :
sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles
sur les bords du Nil ils sont partis tout est fini »
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.