Sta arrivando un altro Natale di merda
Con le lucine le canzoni di merda
E non mi frega un cazzo
Dei regali dell'albero
Presepe e colomba
Panettone e torrone
No non voglio ragione
E lasciatemi stare
Io non voglio pranzare
Con chi vuol domandare
Se ho trovato lavoro
Se ho trovato l'amore
E ti trovo sciupato
E ti trovo ingrassato
Sta arrivando un altro Natale di merda
Con i cugini e i nipotini di merda
E non mi frega un cazzo
Se tu godi di brutto
A raccontarmi che tutto
Ti va bene la vita
Quello s'è laureato
L'altro fa l'avvocato
Non sappiamo che dirci
E non possiamo vederci
E poi m'hai rotto I coglioni
Con le benedizioni
Devo pure pagare
Sennò mi guardi male
E intanto Christian fa un altro film
Mentre tu campi con l'aria e c'hai la mamma precaria
Intanto Christian fa un altro film
E tu gli paghi il biglietto poi ti butti dal tetto
Chiudi gli occhi e tanti auguri anche a te
Sta arrivando un altro Natale di merda
Televisione coi programmi di merda
E non mi frega un cazzo
Dei messaggi coi cuori
Se c'è neve qua fuori
Sciarpa guanti e cappello
No io non sono quello
Tombola sette e mezzo
Forse sembrer pazzo
Ma piuttosto m'ammazzo
Io voglio solo mia madre
Voglio solo mio padre
E voglio solo il mio cane
Senza cori e campane
E intanto Christian fa un altro film
Mentre tu campi con l'aria e c'hai la mamma precaria
Intanto Christian fa un altro film
E tu gli paghi il biglietto poi ti butti dal tetto
Invece Christian fa un altro film
La cassa integrazione delocalizzazione
Ancora Christian fa un altro film
Il mutuo a canone fisso e preghi il tuo crocifisso
Invece Christian fa un altro film
E la tua casa si allaga e non si sa chi la paga
Intanto Christian fa un altro film
Mentre lui fa una ricarica tu vivi in discarica
Ma Christian fa un altro film
L'appalto vinto in terrazza e l'aquilano s'incazza
Però Christian fa un altro film
Ancora Christian, soltanto Christian...
Con le lucine le canzoni di merda
E non mi frega un cazzo
Dei regali dell'albero
Presepe e colomba
Panettone e torrone
No non voglio ragione
E lasciatemi stare
Io non voglio pranzare
Con chi vuol domandare
Se ho trovato lavoro
Se ho trovato l'amore
E ti trovo sciupato
E ti trovo ingrassato
Sta arrivando un altro Natale di merda
Con i cugini e i nipotini di merda
E non mi frega un cazzo
Se tu godi di brutto
A raccontarmi che tutto
Ti va bene la vita
Quello s'è laureato
L'altro fa l'avvocato
Non sappiamo che dirci
E non possiamo vederci
E poi m'hai rotto I coglioni
Con le benedizioni
Devo pure pagare
Sennò mi guardi male
E intanto Christian fa un altro film
Mentre tu campi con l'aria e c'hai la mamma precaria
Intanto Christian fa un altro film
E tu gli paghi il biglietto poi ti butti dal tetto
Chiudi gli occhi e tanti auguri anche a te
Sta arrivando un altro Natale di merda
Televisione coi programmi di merda
E non mi frega un cazzo
Dei messaggi coi cuori
Se c'è neve qua fuori
Sciarpa guanti e cappello
No io non sono quello
Tombola sette e mezzo
Forse sembrer pazzo
Ma piuttosto m'ammazzo
Io voglio solo mia madre
Voglio solo mio padre
E voglio solo il mio cane
Senza cori e campane
E intanto Christian fa un altro film
Mentre tu campi con l'aria e c'hai la mamma precaria
Intanto Christian fa un altro film
E tu gli paghi il biglietto poi ti butti dal tetto
Invece Christian fa un altro film
La cassa integrazione delocalizzazione
Ancora Christian fa un altro film
Il mutuo a canone fisso e preghi il tuo crocifisso
Invece Christian fa un altro film
E la tua casa si allaga e non si sa chi la paga
Intanto Christian fa un altro film
Mentre lui fa una ricarica tu vivi in discarica
Ma Christian fa un altro film
L'appalto vinto in terrazza e l'aquilano s'incazza
Però Christian fa un altro film
Ancora Christian, soltanto Christian...
inviata da CCG/AWS Staff - 21/12/2010 - 00:23
Lingua: Francese
Version française – NOËL DE MERDE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Natale di merda – Spaziobianco – Noël deux mil dix.
Chanson italienne – Natale di merda – Spaziobianco – Noël deux mil dix.
Un autre Noël de merde arrive (Russo)
Inéluctable comme chaque année, même si on cherche à ignorer son arrivée, annoncé de pères noël pendus et accrochés aux terrasses et aux fenêtres, par des lumières à la noix et des vœux hypocrites comme tout, le voici, le voilà : il arrive le énième Noël de Merde.
La moitié de toute la richesse italienne est dans les mains de 10 % de la population; le chômage atteint des chiffres records, ce gouvernement fait une propagande terroriste contre les étudiants et va accoucher définitivement d'une loi de de merde sur l'instruction, le Pape se scandalise un jour sur deux de la pédophilie qui a traversé l'église dans les dernières décennies tandis que les hiérarques du Vatican font de la politique en soutenant le très catholique gouvernement du bonga-bonga, les achats se contractent car les gens ont toujours moins d'argent en poche face au consommisme soutenu par des publicités ridicules, une neige bloque encore l'Italie comme si on était au 19ième siècle, les prévisions disent que, si la chose est possible, 2011 sera pire que 2010.
Malgré tout on s'apprête à manger , des cloches sonneront la nuit du 24 au 25 en se foutant du fait que je voudrais dormir, des cadeaux reçus de gens à qui je n'en ai jamais fait tant me pèse et me viendra le désagrément de ne pas pouvoir rendre la pareille, des vœux aux voisins que nous croiserons la veille et et que on pouvait on leur souhaiterait de mourir sur le pot de diarrhée, un programme télévisé encore pire que d'habitude, un bon 90 % d'objets reçus dont on se demande qui aurait bien pu nous faire des choses aussi inutiles.
En somme, arrive l'habituel Noël de Merde.
Inéluctable comme chaque année, même si on cherche à ignorer son arrivée, annoncé de pères noël pendus et accrochés aux terrasses et aux fenêtres, par des lumières à la noix et des vœux hypocrites comme tout, le voici, le voilà : il arrive le énième Noël de Merde.
La moitié de toute la richesse italienne est dans les mains de 10 % de la population; le chômage atteint des chiffres records, ce gouvernement fait une propagande terroriste contre les étudiants et va accoucher définitivement d'une loi de de merde sur l'instruction, le Pape se scandalise un jour sur deux de la pédophilie qui a traversé l'église dans les dernières décennies tandis que les hiérarques du Vatican font de la politique en soutenant le très catholique gouvernement du bonga-bonga, les achats se contractent car les gens ont toujours moins d'argent en poche face au consommisme soutenu par des publicités ridicules, une neige bloque encore l'Italie comme si on était au 19ième siècle, les prévisions disent que, si la chose est possible, 2011 sera pire que 2010.
Malgré tout on s'apprête à manger , des cloches sonneront la nuit du 24 au 25 en se foutant du fait que je voudrais dormir, des cadeaux reçus de gens à qui je n'en ai jamais fait tant me pèse et me viendra le désagrément de ne pas pouvoir rendre la pareille, des vœux aux voisins que nous croiserons la veille et et que on pouvait on leur souhaiterait de mourir sur le pot de diarrhée, un programme télévisé encore pire que d'habitude, un bon 90 % d'objets reçus dont on se demande qui aurait bien pu nous faire des choses aussi inutiles.
En somme, arrive l'habituel Noël de Merde.
NOËL DE MERDE
Voici qu'arrive un autre Noël de merde
Avec ses lumerottes, ses chansons de merde
Et je me fous complètement
Des cadeaux sous l'arbre
Crèche et colombe
Panettone et torrone
Non, je ne veux pas de raison
Et laissez-moi tranquille
Je ne veux pas manger
Avec quelqu'un qui me demandera
Si j'ai trouvé du travail
Si j'ai trouvé l'amour
Et qui me trouve maigri
Et qui me trouve grossi.
Arrive un autre Noël de merde
Avec les cousins et les neveux de merde
Et je m'en fous complètement
Si tu te réjouis bêtement
De me raconter que tout
Va bien dans ta vie
Celui-ci a son diplôme
Celui-là est avocat
Nous ne savons que nous dire
Nous ne pouvons pas nous voir
Et puis tu m'as cassé les couilles
Avec tes bénédictions
Je dois en plus payer
Sinon, on me regarde de travers.
Entretemps, Christian fait un autre film
Tandis que tu te nourris de vent et que ta mère est précaire
Entretemps, Christian fait un autre film
Et tu payes ton billet, puis tu te jettes du toit
Tu fermes les yeux et bonne chance à toi.
Arrive un autre Noël de merde
Télévision avec des programmes de merde
Et je m'en fous complètement
Des messages avec des cœurs
S'il neige ici dehors
Écharpe, gants et chapeau
Non, ce n'est pas moi ce zozo
Tombola : sept et demi
Peut-être cela semble fou
Mais plutôt que m'assommer
Je veux seulement ma mère
Et je veux seulement mon chien
Sans chœur et sans cloche.
Et entretemps, Christian fait un autre film
Toi, tu vis d'air et ta mère est précaire
Et tu payes le billet et tu te jettes du toit
Par contre, Christian fait un autre film
Chômage et délocalisation
Christian fait encore un autre film
Et ta maison s'agrandit et on ne sait qui la paye
Entretemps, Christian fait un autre film
Pendant que lui fait une recharge, tu vis dans une décharge
Mais Christian fait un autre film
L'appel arrive en terrasse et le cerf-volant s'abat.
Encore Christian, seulement Christian...
Voici qu'arrive un autre Noël de merde
Avec ses lumerottes, ses chansons de merde
Et je me fous complètement
Des cadeaux sous l'arbre
Crèche et colombe
Panettone et torrone
Non, je ne veux pas de raison
Et laissez-moi tranquille
Je ne veux pas manger
Avec quelqu'un qui me demandera
Si j'ai trouvé du travail
Si j'ai trouvé l'amour
Et qui me trouve maigri
Et qui me trouve grossi.
Arrive un autre Noël de merde
Avec les cousins et les neveux de merde
Et je m'en fous complètement
Si tu te réjouis bêtement
De me raconter que tout
Va bien dans ta vie
Celui-ci a son diplôme
Celui-là est avocat
Nous ne savons que nous dire
Nous ne pouvons pas nous voir
Et puis tu m'as cassé les couilles
Avec tes bénédictions
Je dois en plus payer
Sinon, on me regarde de travers.
Entretemps, Christian fait un autre film
Tandis que tu te nourris de vent et que ta mère est précaire
Entretemps, Christian fait un autre film
Et tu payes ton billet, puis tu te jettes du toit
Tu fermes les yeux et bonne chance à toi.
Arrive un autre Noël de merde
Télévision avec des programmes de merde
Et je m'en fous complètement
Des messages avec des cœurs
S'il neige ici dehors
Écharpe, gants et chapeau
Non, ce n'est pas moi ce zozo
Tombola : sept et demi
Peut-être cela semble fou
Mais plutôt que m'assommer
Je veux seulement ma mère
Et je veux seulement mon chien
Sans chœur et sans cloche.
Et entretemps, Christian fait un autre film
Toi, tu vis d'air et ta mère est précaire
Et tu payes le billet et tu te jettes du toit
Par contre, Christian fait un autre film
Chômage et délocalisation
Christian fait encore un autre film
Et ta maison s'agrandit et on ne sait qui la paye
Entretemps, Christian fait un autre film
Pendant que lui fait une recharge, tu vis dans une décharge
Mais Christian fait un autre film
L'appel arrive en terrasse et le cerf-volant s'abat.
Encore Christian, seulement Christian...
inviata da Marco Valdo M.I. - 22/12/2010 - 21:16
E intanto Christian fa un altro film...
I prossimi cinepanettoni di Christian, finanziati dallo stato:
- Natale in Nuova Zelanda (2011)
- Natale nella Novaja Zemlja (2012)
- Natale in Groenlandia (2013) (*)
- Natale in Papua - Nuova Guinea (2014) (**)
- Natale a Milano Marittima (2015) (***)
- Natale al CERN di Ginevra (2016) (****)
- Natale a Gambassi Terme (2017) (*****)
- Natale in culo (2018)
- Natale al Pio Albergo Trivulzio (2019)
NOTE
(*) Qui, finalmente, trovarono una mattina Massimo Boldi congelato prima di una ripresa. Meno uno (non la temperatura, Boldi)
(**) Qui un rarissimo e enorme serpente si inghiottì tutta intera Michelle Hunziker. Meno due.
(***) Stante il cast in via di decimazione, furono tagliati i fondi a Neri Parenti che si trovò costretto a ambientare il cinepanettone in una pensione a due stelle della nota località della riviera romagnola.
(****) Qui il direttore del CERN e premio Nobel, prof. Lorenzo "Cattivik" Masetti, si servì dell'intero cast per certi esperimenti sul bosone di Higgs, spedendo le particelle di Giorgio Panariello alla velocità della luce.
(*****) Sopravvissuto il solo Neri Parenti, egli si riprese per circa due ore nella sua misera cascina della località termale toscana, con punte di autentica comicità italiana.
I prossimi cinepanettoni di Christian, finanziati dallo stato:
- Natale in Nuova Zelanda (2011)
- Natale nella Novaja Zemlja (2012)
- Natale in Groenlandia (2013) (*)
- Natale in Papua - Nuova Guinea (2014) (**)
- Natale a Milano Marittima (2015) (***)
- Natale al CERN di Ginevra (2016) (****)
- Natale a Gambassi Terme (2017) (*****)
- Natale in culo (2018)
- Natale al Pio Albergo Trivulzio (2019)
NOTE
(*) Qui, finalmente, trovarono una mattina Massimo Boldi congelato prima di una ripresa. Meno uno (non la temperatura, Boldi)
(**) Qui un rarissimo e enorme serpente si inghiottì tutta intera Michelle Hunziker. Meno due.
(***) Stante il cast in via di decimazione, furono tagliati i fondi a Neri Parenti che si trovò costretto a ambientare il cinepanettone in una pensione a due stelle della nota località della riviera romagnola.
(****) Qui il direttore del CERN e premio Nobel, prof. Lorenzo "Cattivik" Masetti, si servì dell'intero cast per certi esperimenti sul bosone di Higgs, spedendo le particelle di Giorgio Panariello alla velocità della luce.
(*****) Sopravvissuto il solo Neri Parenti, egli si riprese per circa due ore nella sua misera cascina della località termale toscana, con punte di autentica comicità italiana.
Ahmed il Lavavetri - 21/12/2010 - 00:54
Ma Christian sarà appunto un buon Christiano e il Natale ce l'ha in palmo di mano. Perché tutti i buoni Christiani aspettano la sua Parusia nelle migliori multisale ogni Santo Natale. Poi arrivano anche i Tre Re a sgraffignare i doni dei buoni Christiani. Infatti un giorno di alcuni anni fa portai la figlioletta di un'amica, che è per me uguale a una nipotina, a visitare una veneranda Collegiata che c'è dalle mie parti, e che nel cuore dell'Olonia spira le toscane aure di Masolino da Panicale. Sotto la lunetta del portale sono scolpiti i simboli degli Evangelisti. Domando alla nipotina: li sai i nomi degli Evangelisti ? Certo, mi risponde: Aldo, Giovanni e Giacomo. La stupidina non sapeva che gli Evangelisti sono quattro. Li confondeva con i Re Magi, che sono tre. Questo è il Christianesimo che ci gira intorno.
Gian Piero Testa - 21/12/2010 - 01:34
LETTERA APERTA A SANTA CLAUS
(di Luís Sepúlveda)
Egregio Santa Claus, Papà Natale, Vecchio Pascuero o come Le va di chiamarsi o farsi chiamare:
confesso che mi è sempre stato simpatico perché in genere mi piace la Scandinavia, il suo vestito rosso mi pare premonitorio e perché dietro quella barba ho sempre creduto di riconoscere un filosofo tedesco che ogni giorno ha sempre più ragione in ciò che ha affermato in vari libri, molto citati ma poco letti.
Non abbia paura del tenore di questa lettera, non sono il bambino cileno che qualche anno fa Le scrisse: “Vecchio Scemo, l’anno scorso ti ho scritto dicendoti che, nonostante andassi a scuola scalzo e a digiuno, avevo preso i voti migliori e che l’unico regalo che volevo era una bicicletta, naturalmente non nuova, non doveva essere una mountain bike o una per il Tour de France. Volevo una semplice bicicletta, senza cambi, per aiutare mia madre a consegnare la biancheria altrui che lava e stira in casa. Era tutto, uno schifo di bicicletta qualsiasi, ma è arrivato il Natale e ho ricevuto una stupida cornetta di plastica, gioco che ho conservato e che ti invio con questa lettera perché tu te la metta nel culo. Spero che ti attacchi l’AIDS, vecchio figlio di puttana”.
Sono stati i suoi elfi i responsabili di un pasticcio così spaventoso? Ebbene, stimato Santa Claus, quest’anno sicuramente riceverà numerose richieste di biciclette, perché l’unico futuro che aspetta i ragazzi del mondo è quello di fattorino, senza contratto di lavoro e condannati a consegnare pacchetti fino a 67 anni.
Io, invece, non Le chiedo una bicicletta, ma uno sforzo pedagogico: metta i suoi elfi e le sue renne a scrivere milioni di lettere spiegando che cosa sono e dove stanno i mercati.
Come Lei sa bene, ci hanno fregato la vita, abbassato i salari, impoverito le pensioni, ci hanno tolto il sussidio di disoccupazione e ci hanno condannato a lavorare per sempre per tranquillizzare i mercati.
I mercati hanno nomi e facce di persone. Sono un gruppo formato da meno dell’1 per cento dell’umanità e sono, allo stesso tempo, i padroni del 99 per cento della ricchezza. I mercati sono i membri dei consigli di amministrazione e gli stessi azionisti, per esempio, di un laboratorio che non vuole rinunciare ai brevetti di una serie di medicinali che, se fossero generici, salverebbero milioni di vite. Non lo fanno perché la vita non è redditizia, ma la morte lo è, e molto.
I mercati sono gli azionisti delle industrie che imbottigliano il succo d’arancia, e che hanno aspettato che l’Unione Europea annunciasse leggi restrittive per i lavoratori non comunitari, che saranno obbligati a lavorare in Spagna o in un altro paese dell’Unione Europea secondo i regolamenti sul lavoro e le condizioni salariali dei loro paesi d’origine. Appena è successo, nelle borse europee i prezzi del prossimo raccolto delle arance sono andati alle stelle. Per i mercati, per tutti e per ognuno di quegli azionisti, la giustizia sociale non è redditizia, ma la schiavitù sì, e molto.
I mercati sono gli azionisti della banca che sequestra la casa a una donna con il figlio invalido. Per tutti e per ognuno di quegli azionisti, dirigenti e direttori di reparto, le ragioni umanitarie non sono redditizie, ma la spogliazione, il passaggio dalla povertà alla miseria sì che lo sono, e molto. E per i truffatori della speranza - che siano di destra o di sinistra, dato che non c’è altra scelta tra i difensori del sistema responsabile della crisi causata dai mercati stessi – spogliare della sua casa quella vecchietta è stato un segnale per tranquillizzare i mercati.
In Inghilterra il criminale rialzo delle tasse universitarie è stato fatto per tranquillizzare i mercati. Lo scontento sociale genererà inevitabili azioni di sopravvivenza, e i mercati chiederanno sangue, morti, per tranquillizzare il loro appetito insaziabile.
Che i suoi elfi e le sue renne spieghino dettagliatamente che - in mezzo a questa crisi economica generata dalla voracità speculativa dei mercati e dalla rinuncia dello Stato a controllare il “va e vieni “ del denaro - nessuna banca ha smesso di guadagnare, nessuna società multinazionale ha smesso di guadagnare e anche gli economisti più ortodossi della teoria del mercato concordano nell’affermare che il principale sintomo della crisi è che le banche e le multinazionali guadagnano sì meno, ma in nessun caso hanno smesso di guadagnare.
Che i suoi elfi e le sue renne spieghino fino alla nausea che sono stati i mercati quelli che si sono opposti a qualsiasi controllo statale delle speculazioni, ma che ora essi impongono che lo Stato castighi i cittadini per il calo dei loro guadagni.
E, infine, mi permetta di chiederLe qualcosa d’altro: migliaia, milioni di bandiere di lotta, grandi barricate, grosse pietre, maschere antigas, e che la stella di Betlemme diventi una serie di comete incandescenti con un unico bersaglio, le Borse, che brucino fino alle fondamenta, perché le fiammate di cento begli incendi ci darebbero, anche solo per poco, una indimenticabile Notte di Pace.
Molto fraternamente,
Luìs Sepúlveda
(di Luís Sepúlveda)
Egregio Santa Claus, Papà Natale, Vecchio Pascuero o come Le va di chiamarsi o farsi chiamare:
confesso che mi è sempre stato simpatico perché in genere mi piace la Scandinavia, il suo vestito rosso mi pare premonitorio e perché dietro quella barba ho sempre creduto di riconoscere un filosofo tedesco che ogni giorno ha sempre più ragione in ciò che ha affermato in vari libri, molto citati ma poco letti.
Non abbia paura del tenore di questa lettera, non sono il bambino cileno che qualche anno fa Le scrisse: “Vecchio Scemo, l’anno scorso ti ho scritto dicendoti che, nonostante andassi a scuola scalzo e a digiuno, avevo preso i voti migliori e che l’unico regalo che volevo era una bicicletta, naturalmente non nuova, non doveva essere una mountain bike o una per il Tour de France. Volevo una semplice bicicletta, senza cambi, per aiutare mia madre a consegnare la biancheria altrui che lava e stira in casa. Era tutto, uno schifo di bicicletta qualsiasi, ma è arrivato il Natale e ho ricevuto una stupida cornetta di plastica, gioco che ho conservato e che ti invio con questa lettera perché tu te la metta nel culo. Spero che ti attacchi l’AIDS, vecchio figlio di puttana”.
Sono stati i suoi elfi i responsabili di un pasticcio così spaventoso? Ebbene, stimato Santa Claus, quest’anno sicuramente riceverà numerose richieste di biciclette, perché l’unico futuro che aspetta i ragazzi del mondo è quello di fattorino, senza contratto di lavoro e condannati a consegnare pacchetti fino a 67 anni.
Io, invece, non Le chiedo una bicicletta, ma uno sforzo pedagogico: metta i suoi elfi e le sue renne a scrivere milioni di lettere spiegando che cosa sono e dove stanno i mercati.
Come Lei sa bene, ci hanno fregato la vita, abbassato i salari, impoverito le pensioni, ci hanno tolto il sussidio di disoccupazione e ci hanno condannato a lavorare per sempre per tranquillizzare i mercati.
I mercati hanno nomi e facce di persone. Sono un gruppo formato da meno dell’1 per cento dell’umanità e sono, allo stesso tempo, i padroni del 99 per cento della ricchezza. I mercati sono i membri dei consigli di amministrazione e gli stessi azionisti, per esempio, di un laboratorio che non vuole rinunciare ai brevetti di una serie di medicinali che, se fossero generici, salverebbero milioni di vite. Non lo fanno perché la vita non è redditizia, ma la morte lo è, e molto.
I mercati sono gli azionisti delle industrie che imbottigliano il succo d’arancia, e che hanno aspettato che l’Unione Europea annunciasse leggi restrittive per i lavoratori non comunitari, che saranno obbligati a lavorare in Spagna o in un altro paese dell’Unione Europea secondo i regolamenti sul lavoro e le condizioni salariali dei loro paesi d’origine. Appena è successo, nelle borse europee i prezzi del prossimo raccolto delle arance sono andati alle stelle. Per i mercati, per tutti e per ognuno di quegli azionisti, la giustizia sociale non è redditizia, ma la schiavitù sì, e molto.
I mercati sono gli azionisti della banca che sequestra la casa a una donna con il figlio invalido. Per tutti e per ognuno di quegli azionisti, dirigenti e direttori di reparto, le ragioni umanitarie non sono redditizie, ma la spogliazione, il passaggio dalla povertà alla miseria sì che lo sono, e molto. E per i truffatori della speranza - che siano di destra o di sinistra, dato che non c’è altra scelta tra i difensori del sistema responsabile della crisi causata dai mercati stessi – spogliare della sua casa quella vecchietta è stato un segnale per tranquillizzare i mercati.
In Inghilterra il criminale rialzo delle tasse universitarie è stato fatto per tranquillizzare i mercati. Lo scontento sociale genererà inevitabili azioni di sopravvivenza, e i mercati chiederanno sangue, morti, per tranquillizzare il loro appetito insaziabile.
Che i suoi elfi e le sue renne spieghino dettagliatamente che - in mezzo a questa crisi economica generata dalla voracità speculativa dei mercati e dalla rinuncia dello Stato a controllare il “va e vieni “ del denaro - nessuna banca ha smesso di guadagnare, nessuna società multinazionale ha smesso di guadagnare e anche gli economisti più ortodossi della teoria del mercato concordano nell’affermare che il principale sintomo della crisi è che le banche e le multinazionali guadagnano sì meno, ma in nessun caso hanno smesso di guadagnare.
Che i suoi elfi e le sue renne spieghino fino alla nausea che sono stati i mercati quelli che si sono opposti a qualsiasi controllo statale delle speculazioni, ma che ora essi impongono che lo Stato castighi i cittadini per il calo dei loro guadagni.
E, infine, mi permetta di chiederLe qualcosa d’altro: migliaia, milioni di bandiere di lotta, grandi barricate, grosse pietre, maschere antigas, e che la stella di Betlemme diventi una serie di comete incandescenti con un unico bersaglio, le Borse, che brucino fino alle fondamenta, perché le fiammate di cento begli incendi ci darebbero, anche solo per poco, una indimenticabile Notte di Pace.
Molto fraternamente,
Luìs Sepúlveda
CCG/AWS Staff - 27/12/2015 - 09:28
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Scritto dal Russo sul suo blog
Ineluttabile come ogni anno, per quanto uno cerchi di ignorarne l'arrivo, annunciato da babbi natale impiccati e appesi a terrazzi e finestre, da lucette del cavolo e da auguri ipocriti come tutto, eccolo qua: sta arrivando l'ennesimo Natale di merda.
Metà di tutta la ricchezza italiana è nelle mani del 10 % della popolazione, la disoccupazione tocca cifre record, mercoledì sto governo che sta facendo una propaganda terroristica nei confronti degli studenti partorirà definitivamente una legge di merda sull'istruzione, il Papa si scandalizza a giorni alterni sulla pedofilia che ha attraversato la chiesa negli ultimi decenni mentre le gerarchie vaticane fanno politica appoggiando il cristianissimo governo del bunga - bunga, i consumi si contraggono perchè la gente c'ha sempre meno soldi in tasca alla faccia del consumismo invocato da pubblicità ridicole, una nevicata blocca ancora l'Italia manco fossimo nell'800, le previsioni dicono che, se possibile, il 2011 sarà peggio del 2010.
In tutto ciò ci apprestiamo a pranzi, campane del cazzo che suoneranno tra la notte del 24 e la mattina del 25 fregandosene del fatto che io voglia dormire, regali ricevuti da gente che non gliel'ho fatto tanto mi stava sul culo e mi toccherà pure sentirmi a disagio per non poter ricambiare, auguri al vicino che incroceremo alla vigilia e che se potessimo gli augureremmo d'ammazzarsi sul cesso a forza di diarrea (altrochè auguri!), una programmazione televisiva se possibile ancora peggiore del solito, un buon 90% di oggetti ricevuti che manco uno che non ci conosce avrebbe potuto farci roba così inutile.
Insomma, sta arrivando il solito Natale di merda.