Je l'avais cru, ce rêve du jeune âge
Qui, souriant, m'annonçait le bonheur
Et confiante en cet heureux présage
Mes jeunes ans s'écoulaient sans douleur.
Il est si doux, au printemps de la vie
D'aimer d'amour les amis de son cœur
De vivre heureux au sein de la Patrie
Loin du danger, à l'abri du malheur
Loin du danger, à l'abri du malheur
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
Qu'ils étaient beaux, ces jours de notre enfance
Cher Gabriel, au pays de Grand-Pré
Car là régnaient la paix et l'innocence
Le tendre amour et la franche gaité.
Qu'ils étaient doux, le soir sous la charmille
Les entretiens du village assemblé!
Comme on s'aimait! Quelle aimable famille
On y formait sous ce ciel adoré.
On y formait sous ce ciel adoré.
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
Là, les anciens, devisant du ménage
Avec amour contemplaient leurs enfants
Qui réveillaient les échos du village
Par leurs refrains et leurs amusements.
La vie alors coulait douce et paisible
Au vieux Grand-Pré, dans notre cher pays
Lorsque soudain, notre ennemi terrible
Nous abreuva de malheurs inouïs
Nous abreuva de malheurs inouïs.
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
Hélas! Depuis, sur la terre étrangère
J'erre toujours en prise à la douleur
Car le destin dans sa sombre colère
M'a tout ravi, mes amis, mon bonheur.
Je ne vois plus l'ami de mon enfance
À qui j'avais juré mon tendre amour
Mais dans mon cœur je garde l'espérance
De le revoir dans un meilleur séjour
De le revoir dans un meilleur séjour.
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
Qui, souriant, m'annonçait le bonheur
Et confiante en cet heureux présage
Mes jeunes ans s'écoulaient sans douleur.
Il est si doux, au printemps de la vie
D'aimer d'amour les amis de son cœur
De vivre heureux au sein de la Patrie
Loin du danger, à l'abri du malheur
Loin du danger, à l'abri du malheur
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
Qu'ils étaient beaux, ces jours de notre enfance
Cher Gabriel, au pays de Grand-Pré
Car là régnaient la paix et l'innocence
Le tendre amour et la franche gaité.
Qu'ils étaient doux, le soir sous la charmille
Les entretiens du village assemblé!
Comme on s'aimait! Quelle aimable famille
On y formait sous ce ciel adoré.
On y formait sous ce ciel adoré.
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
Là, les anciens, devisant du ménage
Avec amour contemplaient leurs enfants
Qui réveillaient les échos du village
Par leurs refrains et leurs amusements.
La vie alors coulait douce et paisible
Au vieux Grand-Pré, dans notre cher pays
Lorsque soudain, notre ennemi terrible
Nous abreuva de malheurs inouïs
Nous abreuva de malheurs inouïs.
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
Hélas! Depuis, sur la terre étrangère
J'erre toujours en prise à la douleur
Car le destin dans sa sombre colère
M'a tout ravi, mes amis, mon bonheur.
Je ne vois plus l'ami de mon enfance
À qui j'avais juré mon tendre amour
Mais dans mon cœur je garde l'espérance
De le revoir dans un meilleur séjour
De le revoir dans un meilleur séjour.
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici ton noble nom
Dans le vallon sur la colline
L'écho répète et nous répond:
Évangéline, Évangéline.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 5/12/2010 - 14:08
Langue: italien
Versione italiana di Valeria
L’avevo creduto,questo sogno di un’età giovane
che,sorridendo,mi annunciava il buon umore
e confidando in questo felice presagio
i miei giovani anni trascorsero senza dolore
ed è così dolce,alla primavera della vita
amare d’amore gli amici del cuore,
vivere felice in seno alla patria,
lontano dal pericolo,al riparo dal malumore
lontano dal pericolo,al riparo dal malumore
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
com’erano belli,questi giorni della nostra infanzia
caro Gabriel, al paese di Grand-Pré
perché la regnava la pace e l’innocenza
il tenero amore e la franca gaiezza.
com’erano dolci,le sere sotto il pergolato
gli intrattenimenti di un villaggio unito!
come ci amavamo! Che amabile famiglia
si formava sotto quel cielo stellato.
si formava sotto il cielo adorato.
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
la,i vecchi,conversando del lavoro
con amore contemplavano i loro bambini
che svegliavano gli eco del villaggio
per mezzo dei loro ritornelli e dei loro divertimenti.
la vita allora passava dolce e pacifica
nel vecchio Grand-Pré, nel nostro caro paese
quando improvvisamente, il nostro nemico terribile
ci inondò di malesseri inascoltati
ci inondò di malesseri inascoltati
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
aimé! Dopo,sulla terra straniera
erro ogni giorno in preda al dolore
perchè il destino nella sua cupa collera
mi ha rapito tutto,i miei amici,la mia felicità.
non vedo più l’amico della mia infanzia
al quale avevo giurato eterno amore
ma nel mio cuore custodisco la speranza
di rivederlo in un posto migliore
di rivederlo in un posto migliore
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
che,sorridendo,mi annunciava il buon umore
e confidando in questo felice presagio
i miei giovani anni trascorsero senza dolore
ed è così dolce,alla primavera della vita
amare d’amore gli amici del cuore,
vivere felice in seno alla patria,
lontano dal pericolo,al riparo dal malumore
lontano dal pericolo,al riparo dal malumore
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
com’erano belli,questi giorni della nostra infanzia
caro Gabriel, al paese di Grand-Pré
perché la regnava la pace e l’innocenza
il tenero amore e la franca gaiezza.
com’erano dolci,le sere sotto il pergolato
gli intrattenimenti di un villaggio unito!
come ci amavamo! Che amabile famiglia
si formava sotto quel cielo stellato.
si formava sotto il cielo adorato.
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
la,i vecchi,conversando del lavoro
con amore contemplavano i loro bambini
che svegliavano gli eco del villaggio
per mezzo dei loro ritornelli e dei loro divertimenti.
la vita allora passava dolce e pacifica
nel vecchio Grand-Pré, nel nostro caro paese
quando improvvisamente, il nostro nemico terribile
ci inondò di malesseri inascoltati
ci inondò di malesseri inascoltati
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
aimé! Dopo,sulla terra straniera
erro ogni giorno in preda al dolore
perchè il destino nella sua cupa collera
mi ha rapito tutto,i miei amici,la mia felicità.
non vedo più l’amico della mia infanzia
al quale avevo giurato eterno amore
ma nel mio cuore custodisco la speranza
di rivederlo in un posto migliore
di rivederlo in un posto migliore
Évangéline, Évangéline
tutto qui canta il tuo nobile nome
nella piccola valle della collina
l’eco ripete e noi rispondiamo:
Évangéline, Évangéline.
envoyé par Valeria - 23/10/2011 - 20:49
×
Évangéline est "la" chanson de l'exil des Acadiens. elle connut plusieurs versions. Celle de Bourque est la première connue; elle remonte à 1910. Elle a marqué le coeur et même, l'âme des Acadiennes et des Acadiens et tout autant des Québecquoises et des Québecquois; elle est moins connue de ce côté-ci de l'Atlantique. Elle marque aussi la résistance des populations d'origine francophone face à l'anglicisation forcée tout autant que rampante. Dans le cas des Acadiens de Grand Pré, ce fut carrément l'invasion et ensuite, la déportation pure et simple.
"La vie alors coulait douce et paisible
Au vieux Grand-Pré, dans notre cher pays
Lorsque soudain, notre ennemi terrible
Nous abreuva de malheurs inouïs"
Il existe dans la chanson, une autre Evangéline et une chanson des Grands Prés;