Nel lauto ingegno di un conviviale
Vessato all’estro di un vestito di clichè
Nella città dove è sempre carnevale
Tra cimiteri rimpinzati a polvere
Voglio svezzare a sgomento
Il travestirsi del vento
E nella calca del suo quotidiano andar
Lanciar carezze che non s’osano afferrare
E spaventar di verità
Sentieri mascherati a carneval
Al Carneval
Per mascherare un’apparenza che non c’è
Voglio spogliar a carneval
I monumenti di una pace a rendere
A carneval per tagliuzzar
Sogni in coriandoli di candida ironia
Per dispensar la vita mia
Fra i convenuti di una vaga eternità
Per scongiurar sazia omertà
Che allieta danze e grugniti a carneval
Piovon latrati mai riscossi fino in fondo
Umana attesa di famiglia o chicchessia
Padri rispondono di attendere altri mondo
Per coltivar vane credenze in altra via
Fratelli persi ormai beoni nel clistre
Di un carnevale lungo un letto di piacer
A inanellar padrini e poi soprassedere
A siccità di verità
Nel tacito ristoro di un caffè
Vessato all’estro di un vestito di clichè
Nella città dove è sempre carnevale
Tra cimiteri rimpinzati a polvere
Voglio svezzare a sgomento
Il travestirsi del vento
E nella calca del suo quotidiano andar
Lanciar carezze che non s’osano afferrare
E spaventar di verità
Sentieri mascherati a carneval
Al Carneval
Per mascherare un’apparenza che non c’è
Voglio spogliar a carneval
I monumenti di una pace a rendere
A carneval per tagliuzzar
Sogni in coriandoli di candida ironia
Per dispensar la vita mia
Fra i convenuti di una vaga eternità
Per scongiurar sazia omertà
Che allieta danze e grugniti a carneval
Piovon latrati mai riscossi fino in fondo
Umana attesa di famiglia o chicchessia
Padri rispondono di attendere altri mondo
Per coltivar vane credenze in altra via
Fratelli persi ormai beoni nel clistre
Di un carnevale lungo un letto di piacer
A inanellar padrini e poi soprassedere
A siccità di verità
Nel tacito ristoro di un caffè
inviata da DonQuijote82 - 6/11/2010 - 15:30
Lingua: Inglese
Versione inglese da www.talcoska.com
"Peppino chose to denounce the hypocrisy behind the Cinisi Carnival by organizing a mock version of it. The show began with workers and builders searching for “fathers” capable of reliving the suffering they felt for never having been given their due at work and in life. These characters were then approached by a priest, who invited them to calm down and seek redemption in other alleged lives, and by a trade unionist, a son of compromise, who preached obedience to the party in the name of a resigned alliance with the bosses. The show ended with a coffee being offered to a mafia boss and the latter silencing everyone. Time comes to a halt here and merges with our own in the farce of an ongoing wretched carnival..."
"Peppino chose to denounce the hypocrisy behind the Cinisi Carnival by organizing a mock version of it. The show began with workers and builders searching for “fathers” capable of reliving the suffering they felt for never having been given their due at work and in life. These characters were then approached by a priest, who invited them to calm down and seek redemption in other alleged lives, and by a trade unionist, a son of compromise, who preached obedience to the party in the name of a resigned alliance with the bosses. The show ended with a coffee being offered to a mafia boss and the latter silencing everyone. Time comes to a halt here and merges with our own in the farce of an ongoing wretched carnival..."
AT THE CARNIVAL
In the rich inventiveness of a vexed banquet
Fancifully clothed in clichés
In the city where it is always carnival time
Amid cemeteries filled with dust
I wish to nourish the dismay
Of costume-wearing time
And in the everyday throng
Give caresses which no one dares receive
Scaring with truth
Paths adorned for the carnival
At the carnival
To mask a non-existent appearance
I wish to strip the monuments
Of a disposable peace
Down to a carnival to cut up
Dreams into confetti of candid irony
To hand my life out
To the participants of a vague eternity
To avert the satiated conspiracies of silence
That brighten carnival dances and grunts
Howls never fully heeded resound
The human wait for one’s family or who knows what
Fathers reply they’re waiting for the otherworld
Imbibing a useless belief in another path
Brothers lost are now drunkards caught in the enema
Of a carnival on a bed of pleasure
Crowning godfathers and then putting
Their draught of truth off
By finding solace in a coffee
In the rich inventiveness of a vexed banquet
Fancifully clothed in clichés
In the city where it is always carnival time
Amid cemeteries filled with dust
I wish to nourish the dismay
Of costume-wearing time
And in the everyday throng
Give caresses which no one dares receive
Scaring with truth
Paths adorned for the carnival
At the carnival
To mask a non-existent appearance
I wish to strip the monuments
Of a disposable peace
Down to a carnival to cut up
Dreams into confetti of candid irony
To hand my life out
To the participants of a vague eternity
To avert the satiated conspiracies of silence
That brighten carnival dances and grunts
Howls never fully heeded resound
The human wait for one’s family or who knows what
Fathers reply they’re waiting for the otherworld
Imbibing a useless belief in another path
Brothers lost are now drunkards caught in the enema
Of a carnival on a bed of pleasure
Crowning godfathers and then putting
Their draught of truth off
By finding solace in a coffee
inviata da DonQuijote82 - 6/11/2010 - 15:30
Lingua: Francese
Version française – AU CARNAVAL- Marco Valdo M.I. a – 2010
Chanson italienne – Al carneval – Talco – 2010
Quatrième morceau de l’album « La Cretina Commedia », dédié à Peppino Impastato.
« Les premières représentations du groupe de Peppino, organisé dans le Cercle Musique et Culture, prélude à un projet plus important dans les années qui suivirent – Radio Aut – eurent lieu dans les rues à l'occasion des fêtes du village. Une celle-ci, le Carnaval., Peppino organisa une farce, la l'insinuant dans la foule masquée et mettant en scène une représentation théâtrale, où des paysans et des édiles se plaignaient des patrons, calmés par un prêtre qui prêchait le calme en attente d'une vie meilleure au-delà de la terre. Arrivait alors un fonctionnaire de parti corrompu qui incitait au retour au travail sans se plaindre. « Car le Parti voulait qu'il en soit ainsi »... Puis le mafieux qui faisait taire tout le monde en offrant une tasse de café. Dans les papiers de Peppino, on a trouvé un très beau poème où il parle du Carnaval à Cinisi, de sa signification métaphorique, de la fête de hypocrisie, occasion pour faire circuler l'information en se mêlant à la foule, en libérant toute sa rage face à l'état de choses existant. »
Chanson italienne – Al carneval – Talco – 2010
Quatrième morceau de l’album « La Cretina Commedia », dédié à Peppino Impastato.
« Les premières représentations du groupe de Peppino, organisé dans le Cercle Musique et Culture, prélude à un projet plus important dans les années qui suivirent – Radio Aut – eurent lieu dans les rues à l'occasion des fêtes du village. Une celle-ci, le Carnaval., Peppino organisa une farce, la l'insinuant dans la foule masquée et mettant en scène une représentation théâtrale, où des paysans et des édiles se plaignaient des patrons, calmés par un prêtre qui prêchait le calme en attente d'une vie meilleure au-delà de la terre. Arrivait alors un fonctionnaire de parti corrompu qui incitait au retour au travail sans se plaindre. « Car le Parti voulait qu'il en soit ainsi »... Puis le mafieux qui faisait taire tout le monde en offrant une tasse de café. Dans les papiers de Peppino, on a trouvé un très beau poème où il parle du Carnaval à Cinisi, de sa signification métaphorique, de la fête de hypocrisie, occasion pour faire circuler l'information en se mêlant à la foule, en libérant toute sa rage face à l'état de choses existant. »
AU CARNAVAL
Dans l'esprit exubérant d'un joyeux balthazar
Par l'inspiration accoutré d'un habit de clichés
Dans la ville où c'est toujours carnaval
Au milieu des cimetières remplis par la poudre,
Je veux par désarroi changer d'habitude
Le travestissement du vent.
Et dans la cohue de son train-train quotidien
Lancer des caresses qu'on n'ose pas accepter
Et épouvanter de vérité
Les sentiers déguisés en carnaval.
Au Carnaval
Pour masquer une apparence qui n'est pas
Je veux dépouiller au carnaval
Les monuments d'une paix à rendre
Au carnaval pour taillader
Des rêves en confetti de candide ironie
Pour dispenser ma vie
Parmi les participants d'une vague éternité
Pour conjurer l'omertà nauséeuse
Qui anime les danses et les grognements du carnaval.
Pleuvent des aboiements jamais secourus à fond
Humaine attente de famille ou de qui sait
Des pères disent attendre d'autres mondes
En cultivant de vaines croyances en une autre voie
Frères perdus désormais bienheureux dans la seringue
D'un long carnaval sur un lit de plaisir
En couronnant des parrains et en apaisant
Leur soif de vérité
Dans le réconfort tacite d'un café.
Dans l'esprit exubérant d'un joyeux balthazar
Par l'inspiration accoutré d'un habit de clichés
Dans la ville où c'est toujours carnaval
Au milieu des cimetières remplis par la poudre,
Je veux par désarroi changer d'habitude
Le travestissement du vent.
Et dans la cohue de son train-train quotidien
Lancer des caresses qu'on n'ose pas accepter
Et épouvanter de vérité
Les sentiers déguisés en carnaval.
Au Carnaval
Pour masquer une apparence qui n'est pas
Je veux dépouiller au carnaval
Les monuments d'une paix à rendre
Au carnaval pour taillader
Des rêves en confetti de candide ironie
Pour dispenser ma vie
Parmi les participants d'une vague éternité
Pour conjurer l'omertà nauséeuse
Qui anime les danses et les grognements du carnaval.
Pleuvent des aboiements jamais secourus à fond
Humaine attente de famille ou de qui sait
Des pères disent attendre d'autres mondes
En cultivant de vaines croyances en une autre voie
Frères perdus désormais bienheureux dans la seringue
D'un long carnaval sur un lit de plaisir
En couronnant des parrains et en apaisant
Leur soif de vérité
Dans le réconfort tacite d'un café.
inviata da Marco Valdo M.I. - 16/11/2010 - 20:41
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Album: La Cretina commedia
01 Intro
02 Correndo solo
03 Dalla grotta
04 Punta Raisi
05 Al Carneval
06 La parabola dei Battagghi
07 Ultima età
08 Non è tempo di campare
09 La Cretina Commedia
10 Perduto maggio
11 La mia terra
12 Casa Memoria
"Le prime rappresentazioni del gruppo di Peppino, organizzato nel Circolo Musica e Cultura, preludio del progetto più importante negli anni a seguire – Radio Aut – avvenivano nelle strade, in occasioni di festività del paese. In una di queste, il Carnevale, Peppino ne organizzò una farsa, intrufolandosi tra la folla mscherata e inscenando una rappresentazione tatrale, dove dei contadini e degli edili si lamentavano dei padroni, calmati da un prete che predicava la calma nell’attesa di una vita più felice ultraterrena. Arrivava poi il funzionario di partito corrotto che incitava al ritorno al lavoro senza lamentarsi “Perché così voleva il partito”, e il mafioso che metteva tutto a tacere offrendo una tazza di caffè al tutto il paese. Dagli appunti di Peppino, ho trovato anche una bella poesia in cui parla del Carnevale a Cinisi, del suo significato metaforico, la festa dell’ipocrisia, occasione per fare dell’informazione intrufolandosi tra la folla, liberando tutta la rabbia nei confronti dello stato di cose che lo circondava."