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La Marseillaise des cotillons

Rosalie Dubois
Langue: français


Rosalie Dubois

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[1848]
Testo trovato su Chansons historiques de France.
Chants de révolte
Inno femminista scritto da Louise de Chaumont sull’aria de "La Marseillaise" composta da Rouget de l'Isle nel 1792.
Il testo comparve nel 1848 sul primo numero de “La République des femmes, journal des cotillons” pubblicato a parigi dalle Vésuviennes, gruppo di femministe radicali che si rifacevano al socialismo utopico di Henri de Saint-Simon.
“Cotillon” indica il corpetto usato dalle donne del popolo fin dal Medioevo

Interpretata da Rosalie Dubois (limitatamente alle prime due strofe) nell’album “Chants de révolte - 1796-1935” uscito nel 2008.
Tremblez, tyrans portant culotte !
Femmes, votre jour est venu:
Point de pitié, mettons en note
Tous les torts du sexe barbu !
Tous les torts du sexe barbu !
Voilà trop longtemps que ça dure,
Notre patience est à bout.
Debout, Vésuviennes, debout,
Et lavons notre vieille injure.

Liberté sur nos fronts
Verse tes chauds rayons;
Tremblez, tremblez, maris jaloux,
Respect aux cotillons !

L'homme, ce despote sauvage,
Eut soin de proclamer ses droits ;
Créons des droits à notre usage,
A notre usage ayons des lois !
A notre usage ayons des lois !
Si l'homme en l'an quatre-vingt-treize
Eut soin de ne songer qu'à lui,
Travaillons pour nous aujourd'huî,
Faisons-nous une Marseillaise !

Liberté sur nos fronts
Verse tes chauds rayons;
Tremblez, tremblez, maris jaloux,
Respect aux cotillons !

Jusqu'à ce jour, dans ce triste monde,
Tout était borgne et de travers ;
Partout, sur la machine ronde,
La femme essuyait des revers,
La femme essuyait des revers;
Qu'un pareil chaos se débrouille.
A nous de battre le tambour !
Et vous, messieurs, à votre tour,
Filez, filez notre quenouille.

Liberté sur nos fronts
Verse tes chauds rayons;
Tremblez, tremblez, maris jaloux,
Respect aux cotillons !

Combien de nous furent vexées
Depuis le matin jusqu'au soir !
Nos pauvres paupières lassées,
De pleurs étaient le réservoir,
De pleurs étaient le réservoir.
Prenons, prenons notre revanche,
Que le sexe battu jadis
Aujourd'hui batte les maris,
Ainsi, nous serons manche à manche.

Liberté sur nos fronts
Verse tes chauds rayons;
Tremblez, tremblez, maris jaloux,
Respect aux cotillons !

On dit qu'Eve, notre grand-mère,
N'avait chemise ni maillot ;
Supprimons notre couturière,
Oui, la couturière est de trop,
Oui, la couturière est de trop.
La liberté, chaste amazone,
N'admet ni voiles ni verrous;
A la barbe de nos époux
Luttons comme à Lacédémone!

envoyé par Bartleby - 20/10/2010 - 09:58




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