da E' finita 2010
Non si spara sui disertori
nati in borghi dimenticati
dove sfuggono alle loro coscienze
e dormono sotto le stelle
qualche volta ridono, quando non hanno paura
E adesso in fondo alle luci del viale
la polizia spegne gli ultimi fuochi
nelle notti al fosforo bianco
in cui bruciamo le ambizioni migliori
per gli ipocriti che al mattino, contano i caduti
Oltre il consumo, che ci consuma gli occhi
oltre la pioggia che ci batte nel petto
finché cadremo come cade la neve
precipitando dolcemente controvento
e cantando in silenzio
torneremo alla terra
Non si spara sui nostri visi puliti
incastonati nel traffico di Roma
che cercano un poco di cielo
tra le antenne fiorite sui prati
fino alla luce dell'alba, che comunque verrà
Oltre il consumo, che ci consuma gli occhi
oltre la pioggia che ci batte nel petto
finché cadremo come cade la neve
precipitando dolcemente controvento
e cantando in silenzio
torneremo alla terra
E a pochi passi dalla frontiera
con centomila chilometri sul cuore
ci infileremo nei letti di provincia
come gli uccelli che cercano di emigrare
ma con ricordi leggeri
fatti per non tornare
Oltre il consumo, che ci consuma gli occhi
oltre la pioggia che ci batte nel petto
finché cadremo come cade la neve
precipitando dolcemente controvento
e cantando in silenzio
torneremo alla terra
nati in borghi dimenticati
dove sfuggono alle loro coscienze
e dormono sotto le stelle
qualche volta ridono, quando non hanno paura
E adesso in fondo alle luci del viale
la polizia spegne gli ultimi fuochi
nelle notti al fosforo bianco
in cui bruciamo le ambizioni migliori
per gli ipocriti che al mattino, contano i caduti
Oltre il consumo, che ci consuma gli occhi
oltre la pioggia che ci batte nel petto
finché cadremo come cade la neve
precipitando dolcemente controvento
e cantando in silenzio
torneremo alla terra
Non si spara sui nostri visi puliti
incastonati nel traffico di Roma
che cercano un poco di cielo
tra le antenne fiorite sui prati
fino alla luce dell'alba, che comunque verrà
Oltre il consumo, che ci consuma gli occhi
oltre la pioggia che ci batte nel petto
finché cadremo come cade la neve
precipitando dolcemente controvento
e cantando in silenzio
torneremo alla terra
E a pochi passi dalla frontiera
con centomila chilometri sul cuore
ci infileremo nei letti di provincia
come gli uccelli che cercano di emigrare
ma con ricordi leggeri
fatti per non tornare
Oltre il consumo, che ci consuma gli occhi
oltre la pioggia che ci batte nel petto
finché cadremo come cade la neve
precipitando dolcemente controvento
e cantando in silenzio
torneremo alla terra
envoyé par DonQuijote82 - 3/10/2010 - 18:32
Langue: français
Version française – MÉGALOPOLE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Megalopolis – Rein – 2010
Chanson italienne – Megalopolis – Rein – 2010
MÉGALOPOLE
On ne tire pas sur les déserteurs
Nés dans des bourgs oubliés
Où ils fuient leurs consciences
Et dorment sous les étoiles
Quelquefois, quand ils n'ont pas peur, ils rient
Et à présent au fond des lumières de l'avenue
La police éteint les derniers feux
Dans les nuits au phosphore blanc
Où nous brûlons les ambitions des meilleurs
Pour les hypocrites qui, au matin, comptent ceux qui sont tombés.
Au-delà de la consommation qui nous consume les yeux
Au-delà de la pluie qui nous bat la poitrine
Tombant doucement à contrevent
Et chantant en silence,
Nous retournerons à la terre.
On ne tire pas sur nos visages lavés
Enchâssés dans le trafic de Rome
Cherchant un peu de ciel
Entre les antennes fleuries sur le prés
Jusqu’à la lumière de l'aube, qui finira bien par venir.
Au-delà de la consommation qui nous consume les yeux
Au-delà de la pluie qui nous bat la poitrine
Tombant doucement à contrevent
Et chantant en silence,
Nous retournerons à la terre.
À quelques pas de la frontière
Avec cent mille kilomètres sur le cœur
Nous nous glisserons dans des lits de province
Comme des oiseaux qui cherchent à émigrer
Mais avec des souvenirs légers
Faits pour ne pas retourner.
Outre la consommation qui nous consume les yeux
Outre la pluie qui nous bat la poitrine
Tombant doucement à contrevent
Et chantant en silence,
Nous retournerons à la terre.
On ne tire pas sur les déserteurs
Nés dans des bourgs oubliés
Où ils fuient leurs consciences
Et dorment sous les étoiles
Quelquefois, quand ils n'ont pas peur, ils rient
Et à présent au fond des lumières de l'avenue
La police éteint les derniers feux
Dans les nuits au phosphore blanc
Où nous brûlons les ambitions des meilleurs
Pour les hypocrites qui, au matin, comptent ceux qui sont tombés.
Au-delà de la consommation qui nous consume les yeux
Au-delà de la pluie qui nous bat la poitrine
Tombant doucement à contrevent
Et chantant en silence,
Nous retournerons à la terre.
On ne tire pas sur nos visages lavés
Enchâssés dans le trafic de Rome
Cherchant un peu de ciel
Entre les antennes fleuries sur le prés
Jusqu’à la lumière de l'aube, qui finira bien par venir.
Au-delà de la consommation qui nous consume les yeux
Au-delà de la pluie qui nous bat la poitrine
Tombant doucement à contrevent
Et chantant en silence,
Nous retournerons à la terre.
À quelques pas de la frontière
Avec cent mille kilomètres sur le cœur
Nous nous glisserons dans des lits de province
Comme des oiseaux qui cherchent à émigrer
Mais avec des souvenirs légers
Faits pour ne pas retourner.
Outre la consommation qui nous consume les yeux
Outre la pluie qui nous bat la poitrine
Tombant doucement à contrevent
Et chantant en silence,
Nous retournerons à la terre.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 7/10/2010 - 16:49
×