Langue   

L'ingranaggio

Giorgio Gaber
Langue: italien


Giorgio Gaber

Liste des versions


Peut vous intéresser aussi...

Mi fa male il mondo
(Giorgio Gaber)
Back in Flesh
(Wall of Voodoo)
Il fannullone
(Fabrizio De André)


L'ingranaggio
Giogio Gaber - 1972
(prima parte)

ingranaggio
Un ingranaggio.
Un ingranaggio.

Un ingranaggio così assurdo e complicato
così perfetto e travolgente.
Un ingranaggio fatto di ruote misteriose
così spietato e massacrante.
Un ingranaggio come un mostro sempre in modo
che macina le cose, che macina la gente
sì, sì anch’io!
Sì, anch’io

(seconda parte)


Anch'io devo andare sempre avanti
senza smettere un momento
devo andare sempre avanti
e lavorare, lavorare, lavorare
e continuare a lavorare, lavorare, lavorare
e non fermarsi mai.

E non fermarsi mai
e non fermarsi mai
e avere dentro il senso
che non sei più vivo
e faticare tanto
trovarsi con un vecchio amico
e non saper che dire.
Capire che non ho più tempo
per il riso e il pianto
saperlo e non aver la forza
di ricominciare.

Non è che mi manchi la voglia
o mi manchi il coraggio
è che ormai son dentro
nell'ingranaggio.

Ricordo quelle discussioni
piene di passione
di quando facevamo tardi
dentro a un'osteria.
L'amore, l'arte, la coscienza
la rivoluzione
sicuri di trovar la forza
per andare via.

Non è che mi manchi la voglia
o mi manchi il coraggio
è che ormai son dentro
nell'ingranaggio.

L'ingranaggio.
Questo ingranaggio così assurdo e complicato
così perfetto e travolgente.
Quest'ingranaggio fatto di ruote misteriose
così spietato e massacrante.
Quest'ingranaggio come un mostro sempre in moto
che macina le cose, che macina la gente
sì, anch'io, devo andare sempre avanti,
senza smettere un momento
devo andare sempre avanti
e lavorare, lavorare, lavorare
e continuare a lavorare, lavorare, lavorare
e non fermarsi mai!

E non fermarsi mai
e non fermarsi mai
e ritornare a casa
silenzioso e stanco
senza niente dentro
appena il cenno di un sorriso
senza convinzione.
La solita carezza al figlio
che ti viene incontro
mangiare e poi vedere il film
alla televisione.

Non è che mi manchi la voglia
o mi manchi il coraggio
è che ormai son dentro
nell'ingranaggio…

envoyé par Marco Valdo M.I. - 1/10/2010 - 18:34



Langue: français

Version française – L'ENGRENAGE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – L'ingranaggio (prima parte & seconda parte) – Giorgio Gaber – 1972
L'ENGRENAGE

Un engrenage
Un engrenage

Un engrenage si absurde et si compliqué
Si parfait et si bouleversant.
Un engrenage fait de mystérieuses roues
Si impitoyable et si massacrant.
Un engrenage comme un monstre toujours en mouvement
Qui moud les choses, qui moud les gens
Si, si, moi aussi
Si, moi aussi

Moi aussi je dois aller de l'avant toujours
Sans perdre un moment
Je dois aller de l'avant toujours
Et travailler, travailler, travailler
Et continuer à travailler, travailler, travailler
Et ne jamais s'arrêter.

Et ne jamais s'arrêter.
Et ne jamais s'arrêter.
Et avoir au dedans le sentiment
Que tu n'es plus vivant
Et fatiguer tellement
Se retrouver avec un vieil ami
Et ne savoir que dire.
Comprendre que je n'ai plus le temps
Pour le rire et le pleur
Le savoir et ne pas avoir la force
De recommencer.

Ce n'est pas que la volonté me manque
Ou que le courage me manque
C'est que désormais je suis au dedans
Dans l'engrenage

Je me rappelle ces discussions
Pleines de passion
Quand nous restions tard
Dedans un bar.
L'amour, la conscience, l'art,
La révolution
Nous étions sûrs de trouver
La force de nous en aller.

Ce n'est pas que la volonté me manque
Ou que me manque le courage
C'est que désormais je suis au dedans
Dans l'engrenage

L'engrenage
Cet engrenage
Cet engrenage si absurde et si compliqué
Si parfait et si renversant.
Cet engrenage fait de mystérieuses roues
Si impitoyable et si massacrant.
Cet engrenage comme un monstre toujours en mouvement
Qui moud les choses, qui moud les gens
Si, si, moi aussi
Si, moi aussi
Moi aussi je dois aller de l'avant toujours
Sans perdre un moment
Je dois aller de l'avant toujours
Et travailler, travailler, travailler
Et continuer à travailler, travailler, travailler
Et ne jamais s'arrêter !

Et ne s'arrêter jamais
Et ne s'arrêter jamais
Et rentrer chez soi
Silencieux et fatigué
Sans plus rien en soi
À peine l'esquisse d'un sourire
Sans conviction.
La caresse habituelle à l'enfant
Qui vient à ta rencontre
Manger et puis voir le film
À la télévision.

Ce n'est pas que la volonté me manque
Ou que me manque le courage
C'est que désormais je suis au dedans
Dans l'engrenage.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 1/10/2010 - 18:35




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org