A mon petit garçon pour le jour de sa fête
J'ai dit: Viens avec moi acheter un joujou
Au bazar tu verras pantins et marionnettes
Un beau chemin de fer, mais l'enfant tout à coup
Répondit: Je voudrais un fusil, un beau casque
Un sabre avec un sac comme en ont les soldats
Alors tout ahuri, par ce désir fantasque
J'ai dit: Non mon petit, non tu n'auras pas ça.
Ne joues pas au soldat mon cher petit bonhomme
Les sabres et les fusils ne sont pas des jouets
Plus tard tu en auras quand tu seras un homme
Je n'veux pas voir ces choses entre tes doigts fluets
Ces joujoux là vois tu, rappellent trop la guerre
Les chagrins et les deuils que l'on voit ici bas
Ils ont trop fait pleurer les cœurs des pauvres mères
Dont les enfants sont morts en jouant aux soldats
N'as tu pas remarqué lorque tes camarades
Font la petit guerre, comme ils deviennent méchants
Ne pendant qu'à frapper, ils rêvent d'embuscades
Leur grand sabre de bois les rend presque arrogants
Pour ceux là rien n'existe, ils en font à leur guise
Les grammaires, les calculs ne les intéressent pas
Quand vient le mardi gras, les parents les déguisent
En zouave, en cuirassiers, des galons pleins les bras
Faut il que les parents n'aient rien dans les méninges
Les soirs de carnaval pour déguiser encor
Leurs enfants en poilus comme des petits singes
Qui seraient habillés dans la veste d'un mort
La capote horizon est le dernier emblème
Le linceul dans lequel nos fils dorment là-bas
Au moins respectez les, les soirs de mi-carême
En ne déguisez pas vos enfants en soldats
Pense à nos grands savants, ces héros anonymes
Passant leur existence à sauver des humains
Ceux qui se sacrifient dans un rêve sublime
Pour adoucir la vie de leurs contemporains
Curie, Péan, Pasteur tous ces rois de la science
Ont autant de mérite que nos plus grands guerriers
Ils ont chassé la mort qui rôdait sur l'enfance
Ils ne pensent qu'à guérir et non pas à tuer
Il faut que les enfants dans leur jeunesse apprenne
A chérir leur pays, à défendr' leur honneur
Mais n'leur inculquez pas des sentiments de haine
La guerre et les combats devraient leur faire horreur
Au nom de nos héros, morts en pleine jeunesse
Pour que ce drame affreux ne recommence pas
Et pour que la bonté sur ce monde renaisse
Il ne faut plus jamais s'amuser aux soldats
J'ai dit: Viens avec moi acheter un joujou
Au bazar tu verras pantins et marionnettes
Un beau chemin de fer, mais l'enfant tout à coup
Répondit: Je voudrais un fusil, un beau casque
Un sabre avec un sac comme en ont les soldats
Alors tout ahuri, par ce désir fantasque
J'ai dit: Non mon petit, non tu n'auras pas ça.
Ne joues pas au soldat mon cher petit bonhomme
Les sabres et les fusils ne sont pas des jouets
Plus tard tu en auras quand tu seras un homme
Je n'veux pas voir ces choses entre tes doigts fluets
Ces joujoux là vois tu, rappellent trop la guerre
Les chagrins et les deuils que l'on voit ici bas
Ils ont trop fait pleurer les cœurs des pauvres mères
Dont les enfants sont morts en jouant aux soldats
N'as tu pas remarqué lorque tes camarades
Font la petit guerre, comme ils deviennent méchants
Ne pendant qu'à frapper, ils rêvent d'embuscades
Leur grand sabre de bois les rend presque arrogants
Pour ceux là rien n'existe, ils en font à leur guise
Les grammaires, les calculs ne les intéressent pas
Quand vient le mardi gras, les parents les déguisent
En zouave, en cuirassiers, des galons pleins les bras
Faut il que les parents n'aient rien dans les méninges
Les soirs de carnaval pour déguiser encor
Leurs enfants en poilus comme des petits singes
Qui seraient habillés dans la veste d'un mort
La capote horizon est le dernier emblème
Le linceul dans lequel nos fils dorment là-bas
Au moins respectez les, les soirs de mi-carême
En ne déguisez pas vos enfants en soldats
Pense à nos grands savants, ces héros anonymes
Passant leur existence à sauver des humains
Ceux qui se sacrifient dans un rêve sublime
Pour adoucir la vie de leurs contemporains
Curie, Péan, Pasteur tous ces rois de la science
Ont autant de mérite que nos plus grands guerriers
Ils ont chassé la mort qui rôdait sur l'enfance
Ils ne pensent qu'à guérir et non pas à tuer
Il faut que les enfants dans leur jeunesse apprenne
A chérir leur pays, à défendr' leur honneur
Mais n'leur inculquez pas des sentiments de haine
La guerre et les combats devraient leur faire horreur
Au nom de nos héros, morts en pleine jeunesse
Pour que ce drame affreux ne recommence pas
Et pour que la bonté sur ce monde renaisse
Il ne faut plus jamais s'amuser aux soldats
Contributed by Bartleby - 2010/9/10 - 08:48
Language: French
La versione del 1967 ad opera de Les Sunlights, un gruppo fondato a Roubaix ma composto da tre fratelli sardi, Sergio, Aldo e Bruno Cogoni.
Nell'anno precedente Les Sunlights si produssero anche nella cover de Le déserteur di Boris Vian.
Nell'anno precedente Les Sunlights si produssero anche nella cover de Le déserteur di Boris Vian.
NE JOUE PAS AU SOLDAT
Ne joue pas aux soldats
Mon cher petit bonhomme
Les sabres et les fusils
Ne sont pas des jouets
Plus tard tu en auras
Quand tu seras un homme
Je ne veux pas voir ces choses
Entre tes doigts fluets
Ces joujous-là, vois-tu,
Rappellent trop la guerre
Les chagrins et les deuils
Que l’on voit ici-bas.
Ils ont trop fait pleurer
Le coeur des pauvres mères
Quand leurs enfants sont morts
En jouant aux soldats
Faut-il que les parents
N’aient rien dans les méninges
Les soirs de carnaval
Pour déguiser encor leurs enfants en poilus
Comme des petits singes
Qui seraient habillés
Dans la veste d’un mort.
La cape militaire
Est le dernier emblème
Le linceul dans lequel
Vos fils dorment là-bas
Au moins respectez-les
Les soirs de carnaval
Et ne déguisez pas
Vos enfants en soldats
Ces joujous-là, vois-tu,
Rappellent trop la guerre
Les chagrins et les deuils
Que l’on voit ici-bas.
Ils ont trop fait pleurer
Le coeur des pauvres mères
Quand leurs enfants sont morts
En jouant aux soldats
Ne joue pas aux soldats
Mon cher petit bonhomme
Les sabres et les fusils
Ne sont pas des jouets
Plus tard tu en auras
Quand tu seras un homme
Je ne veux pas voir ces choses
Entre tes doigts fluets
Ces joujous-là, vois-tu,
Rappellent trop la guerre
Les chagrins et les deuils
Que l’on voit ici-bas.
Ils ont trop fait pleurer
Le coeur des pauvres mères
Quand leurs enfants sont morts
En jouant aux soldats
Faut-il que les parents
N’aient rien dans les méninges
Les soirs de carnaval
Pour déguiser encor leurs enfants en poilus
Comme des petits singes
Qui seraient habillés
Dans la veste d’un mort.
La cape militaire
Est le dernier emblème
Le linceul dans lequel
Vos fils dorment là-bas
Au moins respectez-les
Les soirs de carnaval
Et ne déguisez pas
Vos enfants en soldats
Ces joujous-là, vois-tu,
Rappellent trop la guerre
Les chagrins et les deuils
Que l’on voit ici-bas.
Ils ont trop fait pleurer
Le coeur des pauvres mères
Quand leurs enfants sont morts
En jouant aux soldats
Contributed by Bernart Bartleby - 2017/3/21 - 10:50
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Scritta da Paul Dalbret e Léo Félix Lelièvre.
Interpretata dalla cantante Fabienne nel disco collettivo “Chansons de France. 1900: la Belle Époque” (2006)
Testo trovato su Histoire de France en Chansons
Canzone apertamente antimilitarista, cosa non proprio consueta per l’anno in cui fu composta.
Credo che abbia molto a che fare con la vicenda personale di Paul Dalbret. Infatti egli fu dispensato dal servizio militare perché unica fonte di sostentamento della famiglia. Poi però, anche se aveva già 38 anni, fu richiamato all’inizio della guerra. Rimase quasi subito vittima di un attacco col gas mostarda e fu congedato a causa dei gravi danni permanenti subiti. Negli anni della guerra si dedicò alla composizione di canzoni patriottiche ma i suoi polmoni andarono progressivamente peggiorando e fu presto costretto a smettere di esibirsi.
Un’esistenza – come tante allora – marchiata a fuoco dalla insensatezza e dalla ferocia della guerra: forse sta qui la ragione del suo ripensamento al riguardo.