A Edouard Drumont
C'est nous les financiers,
Gros oiseaux carnassiers,
C'est nous les financiers,
Gros oiseaux carnassiers,
Notre bec fouille,
A la barbe des lois,
Dans la dépouille
Du bon pays gaulois.
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
Les juges, pantins vils
Dont nous tenons les fils,
Les juges, pantins vils
Dont nous tenons les fils,
Pleins d'insolence
Pour le pauvre aux abois,
Dans leur balance,
Pour nous ont de faux poids.
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
Pressurons, sans souci
Ce riche pays-ci,
Pressurons, sans souci
Ce riche pays-ci,
Serrons la meule !
Poussons sur Ie ressort !
Quand la faim gueule,
C'est de l'argent qui sort !
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
Tranquilles, jouissons,
Mangeons, buvons, pissons,
Tranquilles, jouissons,
Mangeons, buvons, pissons,
Vivons sans masque
Jusqu'à satiété;
Car qui qui casque ?
C'est la société !
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
C'est nous les financiers,
Gros oiseaux carnassiers,
C'est nous les financiers,
Gros oiseaux carnassiers,
Notre bec fouille,
A la barbe des lois,
Dans la dépouille
Du bon pays gaulois.
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
Les juges, pantins vils
Dont nous tenons les fils,
Les juges, pantins vils
Dont nous tenons les fils,
Pleins d'insolence
Pour le pauvre aux abois,
Dans leur balance,
Pour nous ont de faux poids.
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
Pressurons, sans souci
Ce riche pays-ci,
Pressurons, sans souci
Ce riche pays-ci,
Serrons la meule !
Poussons sur Ie ressort !
Quand la faim gueule,
C'est de l'argent qui sort !
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
Tranquilles, jouissons,
Mangeons, buvons, pissons,
Tranquilles, jouissons,
Mangeons, buvons, pissons,
Vivons sans masque
Jusqu'à satiété;
Car qui qui casque ?
C'est la société !
Un ! deux !
Le veau d'or trône;
Tout est jaune !
Un ! deux !
Nous nous foutons bien d'eux !
envoyé par Bart Pestalozzi - 7/9/2010 - 10:47
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Sull’aria della canzone “Le Midi bouge” di Paul-Auguste Arène.
Testo trovato sulla pagina “Jules Jouy: oeuvres choisies” (Canzoni tratte dalle opere "Chansons de l'année", 1888, e "Chansons de bataille", 1889.)
Sulla “Guerre de Cent Mille Ans que les riches font impitoyablement aux pauvres”, come è solito dire il nostro Marco Valdo M.I.… Dedicata ancora una volta ai fascio-mafiosi capitanati da Berlusconi e a tutti quelli che hanno contribuito in opere ed omissioni a mandarci dal culo.
Ma… “Prenez bien garde à vous !
Le peuple tisse
Sa toile, aveugle et sourd,
Et sa Justice
Vous pendra haut et court.”
(Jules Jouy, “Les acaparés”)