A Clovis Hugues.
“Ma concierge sait cela”
(Paroles de Clovis Hugues dans la discussion Wilson à la Chambre).
Parlement vil et traqueur,
Qui protèges les canailles,
La France a des haut-le-cœur;
Faudra bien que tu t'en ailles.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Sur nos députés pourris.
Leurs parjures et leurs fugues,
Tout le monde est de l'avis
D'la “concierge à Clovis Hugues”.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Modérés ou radicaux,
Se disant socialistes,
Tous ne sont que des fourneaux,
Des traîtres ou des fumistes.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Soumis et fermant les yeux,
lls tendent tous leurs derrières
Aux coups de pied furieux
De Wilson et de Fallières.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Pour vomir ces scélérats
Faut un remède énergique.
Par le haut ou par le bas
On nettoiera la boutique.
On les déménagera,
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira!
“Ma concierge sait cela”
(Paroles de Clovis Hugues dans la discussion Wilson à la Chambre).
Parlement vil et traqueur,
Qui protèges les canailles,
La France a des haut-le-cœur;
Faudra bien que tu t'en ailles.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Sur nos députés pourris.
Leurs parjures et leurs fugues,
Tout le monde est de l'avis
D'la “concierge à Clovis Hugues”.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Modérés ou radicaux,
Se disant socialistes,
Tous ne sont que des fourneaux,
Des traîtres ou des fumistes.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Soumis et fermant les yeux,
lls tendent tous leurs derrières
Aux coups de pied furieux
De Wilson et de Fallières.
On les déménagera
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira.
Pour vomir ces scélérats
Faut un remède énergique.
Par le haut ou par le bas
On nettoiera la boutique.
On les déménagera,
Messieurs les parlementaires;
On les déménagera
Et le peuple applaudira!
inviata da Bart Pestalozzi - 7/9/2010 - 09:30
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Sull’aria di “On les guillotinera”, una canzone della Rivoluzione o della Comune, quella che faceva:
“On les guillotinera
Ces cochons des propriétaires,
On les guillotinera
Et le peuple sourira”
Testo trovato sulla pagina “Jules Jouy: oeuvres choisies” (Canzoni tratte dalle opere "Chansons de l'année", 1888, e "Chansons de bataille", 1889.)
Nel 1887 scoppiò a Parigi il cosiddetto “scandalo delle decorazioni”. Venne fuori che il deputato del Partito Radicale (centro-destra) Daniel Wilson per anni aveva venduto decorazioni prestigiose, come la Légion d'honneur, ad amici imprenditori allo scopo di assicurarsi il loro apporto finanziario nei suoi affari privati e per sovvenzionare una miriade di giornali locali che sostenevano le sue campagne elettorali. La cosa andò avanti impunemente per così tanto tempo che, come disse il deputato socialista Clovis Hugues nel corso della discussione parlamentare sul caso, “pure la mia portinaia lo sapeva”. Quando il bubbone scoppiò, il presidente di allora, Jules Grévy, dovette dimettersi, ma il faccendiere Silvio Berlusconi, pardon, Marcello Dell’Utri, pardon, Daniel Wilson, approfittando del fatto che molti sia a destra che a sinistra erano coinvolti nei suoi loschi traffici e abusando dell’immunità parlamentare, restò al suo posto imperturbabile, fottendosene dei processi e di chi invocava il suo allontanamento… e fu pure rieletto a furor di popolo per due mandati successivi!!! (fonte: fr.wikipedia)