Eccomi qua, bandito atteso ad un approdo senza età
Nato tra le faide di una terra violentata
Frammenti spenti di un'insana fedeltà
Di galleggiare su una vita barattata
Nell'incoscienza affondano
Mercanti della vita, fabbricanti della morte
Navi nel silenzio di chi affonda la mia sorte
Il viaggio è oscuro, seguimi compagno ovunque vada
Gendarmi del dolore altrui
In questa notte amara di terrore mi riprendo la mia strada
Mi riprendo la mia strada
E scappo via tra vuoti stenti di brandelli e di follia
Dalla prigione di una fede rivoltante
Ma un vento fradicio di fama e d'agonia
Bacia le mani di una quiete latitante
Io la mia sorte incontrerò
Brigante nella terra del contrario
Mercanti della vita, padri dell'indifferenza
Che mendicate onore in una vita d'apparenza
Vengano signori ad affondare la mia sorte per timore della mia coscienza
Padrini ed onorevoli dell'era del contrario
Fantasmi che giocate a che io cada
Qui nell'ultimo vagito di un gitano sedentario
Gendarmi del dolore altrui
In questa notte amara di terrore mi riprendo la mia strada
Mi riprendo la mia strada
Nato tra le faide di una terra violentata
Frammenti spenti di un'insana fedeltà
Di galleggiare su una vita barattata
Nell'incoscienza affondano
Mercanti della vita, fabbricanti della morte
Navi nel silenzio di chi affonda la mia sorte
Il viaggio è oscuro, seguimi compagno ovunque vada
Gendarmi del dolore altrui
In questa notte amara di terrore mi riprendo la mia strada
Mi riprendo la mia strada
E scappo via tra vuoti stenti di brandelli e di follia
Dalla prigione di una fede rivoltante
Ma un vento fradicio di fama e d'agonia
Bacia le mani di una quiete latitante
Io la mia sorte incontrerò
Brigante nella terra del contrario
Mercanti della vita, padri dell'indifferenza
Che mendicate onore in una vita d'apparenza
Vengano signori ad affondare la mia sorte per timore della mia coscienza
Padrini ed onorevoli dell'era del contrario
Fantasmi che giocate a che io cada
Qui nell'ultimo vagito di un gitano sedentario
Gendarmi del dolore altrui
In questa notte amara di terrore mi riprendo la mia strada
Mi riprendo la mia strada
envoyé par DonQuijote82 - 13/8/2010 - 10:18
Langue: français
Version française - RADIO AUT – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Radio Aut – Talco
Chanson italienne – Radio Aut – Talco
Souviens-toi, Lucien l'âne mon ami, j'avais déjà traduit une chanson qui portait le même titre de Radio Aut et qui renvoyait à la même histoire dramatique et héroïque (de ce vrai héroïsme des civils quand ils s'engagent dans ce dur et infini combat de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches – et leurs sbires, leurs affidés...- mènent contre les pauvres pour assurer et développer leur pouvoir, leur richesse et leurs privilèges. Ici, leurs mercenaires sont les mafieux et dénoncés, ils vont liquider de la plus laide façon Peppino Impastato : jeune militant courageux et à leurs yeux, trop résistant. Cette autre chanson, pareillement intitulée Radio Aut était de Del Sangre. Cette fois, c'est une chanson de Talco.
En effet, je me souviens bien de celle-là et d'une autre encore, Cento Passi des Modena City Ramblers. Ainsi, cette histoire va d'écho en écho et n'est pas prête d'être oubliée.
C'est très exactement cela. Je disais dans le commentaire, afin que nul n'en ignore : « Mais l'important est Peppino, socialiste (au sens profond du terme), membre du P.S.I.U.P., milite en faveur des ouvriers, des paysans et des chômeurs. Sa plus grande « erreur » qui le conduisit à la mort, fut de s'en prendre à la mafia, notamment par sa radio « libre », Radio Aut. Il avait une hérédité lourde : son oncle et son père furent assassinés avant lui – par les mêmes.
Candidat sur la liste « Democrazia Proletaria » (Démocratie prolétaire), il est assassiné le 9 mai 1978 – attaché sur la voie ferrée et plastiqué. Il sera quand même élu deux jours plus tard par les gens de Cinisi.
Il faudra attendre 2001 pour qu'un jugement soit rendu condamnant ses assassins.
(voir aussi l'assassinat de Salvatore Carnevale et la chanson Salvamort et le commentaire quant au procès des assassins).
Le 5 mars 2001, la cour d'assises reconnait Vito Palazzolo coupable de meurtre et le condamne à 30 ans de prison. Le 11 avril 2002, Badalamenti est condamné à perpétuité. La mère de Peppino réagit ainsi à la condamnation : « Je n'ai jamais eu de sentiment de vengeance. Tout ce que j'ai demandé c'est que la justice soit rendue à propos de la mort de mon fils. Je dois avouer, qu'après tant d'années d'attente, j'avais perdu espoir, je n'avais jamais pensé que nous atteindrions ce moment. Maintenant j'ai un sentiment de satisfaction. J'ai toujours su ce qui s'était passé. Badalamenti avait l'habitude d'appeler mon mari Luigi pour se plaindre à propos de Peppino, et mon mari le suppliait de ne pas tuer le petit ».
Ainsi, plus de trente ans après, dit Lucien l'âne, le combat de Peppino continue et est toujours aussi salutaire et utile. On dit d'ailleurs que là-bas, les choses sont toujours aussi catastrophiques... qu'on en est revenu au même point ou pire encore.
Mais comme toujours, vois-tu Lucien l'âne mon ami, la chanson ne lâche pas prise...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
En effet, je me souviens bien de celle-là et d'une autre encore, Cento Passi des Modena City Ramblers. Ainsi, cette histoire va d'écho en écho et n'est pas prête d'être oubliée.
C'est très exactement cela. Je disais dans le commentaire, afin que nul n'en ignore : « Mais l'important est Peppino, socialiste (au sens profond du terme), membre du P.S.I.U.P., milite en faveur des ouvriers, des paysans et des chômeurs. Sa plus grande « erreur » qui le conduisit à la mort, fut de s'en prendre à la mafia, notamment par sa radio « libre », Radio Aut. Il avait une hérédité lourde : son oncle et son père furent assassinés avant lui – par les mêmes.
Candidat sur la liste « Democrazia Proletaria » (Démocratie prolétaire), il est assassiné le 9 mai 1978 – attaché sur la voie ferrée et plastiqué. Il sera quand même élu deux jours plus tard par les gens de Cinisi.
Il faudra attendre 2001 pour qu'un jugement soit rendu condamnant ses assassins.
(voir aussi l'assassinat de Salvatore Carnevale et la chanson Salvamort et le commentaire quant au procès des assassins).
Le 5 mars 2001, la cour d'assises reconnait Vito Palazzolo coupable de meurtre et le condamne à 30 ans de prison. Le 11 avril 2002, Badalamenti est condamné à perpétuité. La mère de Peppino réagit ainsi à la condamnation : « Je n'ai jamais eu de sentiment de vengeance. Tout ce que j'ai demandé c'est que la justice soit rendue à propos de la mort de mon fils. Je dois avouer, qu'après tant d'années d'attente, j'avais perdu espoir, je n'avais jamais pensé que nous atteindrions ce moment. Maintenant j'ai un sentiment de satisfaction. J'ai toujours su ce qui s'était passé. Badalamenti avait l'habitude d'appeler mon mari Luigi pour se plaindre à propos de Peppino, et mon mari le suppliait de ne pas tuer le petit ».
Ainsi, plus de trente ans après, dit Lucien l'âne, le combat de Peppino continue et est toujours aussi salutaire et utile. On dit d'ailleurs que là-bas, les choses sont toujours aussi catastrophiques... qu'on en est revenu au même point ou pire encore.
Mais comme toujours, vois-tu Lucien l'âne mon ami, la chanson ne lâche pas prise...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
RADIO AUT
Me voici, bandit tendu vers un but sans âge
Né au milieu des vengeances d'une terre violée
Des fragments dispersés d'une fidélité malade
De flotter sur une vie égarée
Dans l'inconscience coulent
Marchands de vie, fabricants de mort
Les vaisseaux silencieux de celui qui naufrage ma vie.
Mon voyage est obscur, suis-moi camarade où qu'il aille
Gendarmes de la douleur d'autrui
Dans cette nuit de terreur amère, je reprends ma route
Je reprends ma route
Et je fuis entre les vides tendus de lambeaux et de folie
De la prison d'une foi révoltante
Mais un vent pourri de réputation et d'agonie
Baise les mains d'un fugitif tranquille.
Moi, je trouverai mon destin
Brigand sur la terre du contraire
Marchands de vie, pères de l'indifférence
Qui mendiez des honneurs dans une vie d'apparence
Des messieurs viennent noyer mon destin par peur de ma conscience
Parrains et parlementaires de l'ère du contraire
Fantômes qui jouez à me faire choir.
Ici dans ma dernière aube de gitan solitaire
Gendarmes de la douleur d'autrui
Dans cette nuit de terreur amère, je reprends ma route
Je reprends ma route.
Me voici, bandit tendu vers un but sans âge
Né au milieu des vengeances d'une terre violée
Des fragments dispersés d'une fidélité malade
De flotter sur une vie égarée
Dans l'inconscience coulent
Marchands de vie, fabricants de mort
Les vaisseaux silencieux de celui qui naufrage ma vie.
Mon voyage est obscur, suis-moi camarade où qu'il aille
Gendarmes de la douleur d'autrui
Dans cette nuit de terreur amère, je reprends ma route
Je reprends ma route
Et je fuis entre les vides tendus de lambeaux et de folie
De la prison d'une foi révoltante
Mais un vent pourri de réputation et d'agonie
Baise les mains d'un fugitif tranquille.
Moi, je trouverai mon destin
Brigand sur la terre du contraire
Marchands de vie, pères de l'indifférence
Qui mendiez des honneurs dans une vie d'apparence
Des messieurs viennent noyer mon destin par peur de ma conscience
Parrains et parlementaires de l'ère du contraire
Fantômes qui jouez à me faire choir.
Ici dans ma dernière aube de gitan solitaire
Gendarmes de la douleur d'autrui
Dans cette nuit de terreur amère, je reprends ma route
Je reprends ma route.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 23/8/2010 - 22:35
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Album: Mazel Tov
Su Peppino Impastato vedi Radio Aut dei Delsangre