Non ce n'est pas parce qu'il fait chaud
Qu'ils sont montés sur les toits
Non ce n'est pas pour le plaisir qu'ils se sont fait tabasser
Non ce n'est pas pour se distraire
Qu'ils ont perdu leur remise de peine
Ou qu'ils ont pris des jours de mitard
Et qu'on les a transféré dans le noir
Tu te bats
Sur les toits
Ils veulent te tuer
Je t'entends crier !
Non, non, non c'est pour vous parler
Ok, ok, c'est pour vous parler
Pour nous faire savoir ce qu'ils vivent
Et pourquoi ils résistent
Fouillés, cassés, isolés
Mitard, prétoire il y en a marre
Et dans la taule survoltée
Ecoutez l'appel des prisonniers
Tu te bats
Sur les toits
Ils veulent te tuer
Je t'entends crier !
Familles, amis e travailleurs
Chômeurs, mineurs du fond du cœur
Dites non non non au kapo-maton
Oh yeah yeah yeah assez de prisons
Ecoutez bien les cris des mutins
Qui gueulent sur les toits des nouveaux matins
Un jour, un jeune gazé est tombé
Et dans la cour il s'est écrasé
Tu te bats
Sur les toits
Ils veulent te tuer
Je t'entends crier !
Assez assez de coups de crosse
Assez assez de chiens policiers
Assez assez de lacrymogènes
Assez assez de pleurs et de haine
Assez assez de gosses en prison
Assez assez de kapo-matons
Assez assez un jeune est tombé
Assez assez il s'est écrasé
Et dans la taule survoltée
Ecoutez l'appel des prisonniers
Assez assez
Assez assez
Assez assez
Assez assez
Assez assez
Assez assez
Qu'ils sont montés sur les toits
Non ce n'est pas pour le plaisir qu'ils se sont fait tabasser
Non ce n'est pas pour se distraire
Qu'ils ont perdu leur remise de peine
Ou qu'ils ont pris des jours de mitard
Et qu'on les a transféré dans le noir
Tu te bats
Sur les toits
Ils veulent te tuer
Je t'entends crier !
Non, non, non c'est pour vous parler
Ok, ok, c'est pour vous parler
Pour nous faire savoir ce qu'ils vivent
Et pourquoi ils résistent
Fouillés, cassés, isolés
Mitard, prétoire il y en a marre
Et dans la taule survoltée
Ecoutez l'appel des prisonniers
Tu te bats
Sur les toits
Ils veulent te tuer
Je t'entends crier !
Familles, amis e travailleurs
Chômeurs, mineurs du fond du cœur
Dites non non non au kapo-maton
Oh yeah yeah yeah assez de prisons
Ecoutez bien les cris des mutins
Qui gueulent sur les toits des nouveaux matins
Un jour, un jeune gazé est tombé
Et dans la cour il s'est écrasé
Tu te bats
Sur les toits
Ils veulent te tuer
Je t'entends crier !
Assez assez de coups de crosse
Assez assez de chiens policiers
Assez assez de lacrymogènes
Assez assez de pleurs et de haine
Assez assez de gosses en prison
Assez assez de kapo-matons
Assez assez un jeune est tombé
Assez assez il s'est écrasé
Et dans la taule survoltée
Ecoutez l'appel des prisonniers
Assez assez
Assez assez
Assez assez
Assez assez
Assez assez
Assez assez
envoyé par The Lone Ranger - 26/7/2010 - 09:11
×
Album “Abracadaboum”
Dedicata a Sabri Ben Asri, tunisino detenuto nel Centro di Identificazione ed Espulsione di corso Brunelleschi a Torino, che ha resistito tre giorni arrampicato sul tetto nel tentativo di evitare il reimpatrio coatto dopo sei mesi di detenzione… “Loro” dicono che è poi sceso “spontaneamente”, ma le testimonianze sono di ben altro tenore… Racconta Ahmed, un altro giovane tunisino detenuto in attesa di espulsione: “[…] Noi urlavamo vergogna e la polizia ci ha picchiato con il manganello. E' intervenuta la Croce Rossa mettendosi in mezzo. Sono saliti per prendere il nostro compagno e lui per scappare è caduto dal tetto e si è rotto un braccio. Poi l'hanno portato via, non so se sia ancora qui dentro”. Ahmed dice di avere un progetto per cui vale ancora la pena lottare, e disperarsi. Un lavoro come muratore e da sei anni una ragazza italiana… “Prima di farmi espellere mi impicco alla doccia […]”.