Povero Cristo si dice di uno che non arriverà
Povero Cristo si dice di uno che non sfonderà
Povero cristo si dice di uno che non ce la fa
No, tu non ce l'hai fatta
a cambiar l'umanità.
Povero Cristo, povero Gesù
tu non avevi detto
fondatemi un partito
che venda la paura
che sfrutti le vecchiette
che inventi la censura.
Povero Cristo, povero Gesù
tu non avevi detto
ascolta tu sei Pietro
e come mio discepolo
tu fonderai la Banca
cattolica del Veneto.
Povero Cristo, povero Gesù
perché non sei tornato
nel Biafra o nel Vietnam
oppure ancora prima
sotto l'inquisizione
per Hitler o Hiroshima.
Povero cristo si dice di uno che non ce la fa
Povero Cristo si dice di uno che non arriverà
Povero Cristo si dice di uno che nasce qua e là
senza riscaldamento col freddo che fa.
Povero Cristo si dice di uno che non sfonderà
Povero cristo si dice di uno che non ce la fa
No, tu non ce l'hai fatta
a cambiar l'umanità.
Povero Cristo, povero Gesù
tu non avevi detto
fondatemi un partito
che venda la paura
che sfrutti le vecchiette
che inventi la censura.
Povero Cristo, povero Gesù
tu non avevi detto
ascolta tu sei Pietro
e come mio discepolo
tu fonderai la Banca
cattolica del Veneto.
Povero Cristo, povero Gesù
perché non sei tornato
nel Biafra o nel Vietnam
oppure ancora prima
sotto l'inquisizione
per Hitler o Hiroshima.
Povero cristo si dice di uno che non ce la fa
Povero Cristo si dice di uno che non arriverà
Povero Cristo si dice di uno che nasce qua e là
senza riscaldamento col freddo che fa.
envoyé par Riccardo Venturi - 7/1/2006 - 00:32
Langue: français
Version française – PAUVRE CHRIST – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Povero Cristo – Nanni Svampa – 1969
Paroles de Nanni Svampa
Musique de Lino Patruno
Ah, Lucien l'âne mon ami, voici une chanson qui se doit d'être interprétée et comprise au-delà de son titre. Un titre, à mon sens, déjà ambigu. Et à plus d'un titre. Au départ, je veux dire avant d'avoir lu et traduit la chanson, j'ai pensé qu'elle usait du mot Christ à l’italienne, soit que le mot Christ compris comme synonyme du mot homme. Ce pauvre christ étant alors un pauvre homme, un homme lamentable et la chanson une lamentation.
Je connais en effet ce sens du mot christ en Italie. Même s'il n'est jamais utilisé ainsi en français. Et selon toi, ce n'était pas cela…
Exactement. Il s'agit bien du personnage dont l'histoire légendaire est racontée dans ce texte connu sous le nom de nouveau testament – nouveau car il y en avait déjà un qui du coup, fut baptisé ancien. Mais, laissons de côté pour l'instant la véracité de ce récit ou d'autres qui en reprennent la trame. J'en reviens à la chanson qui de fait, se réfère au départ à l'usage diversifié qu'on peut faire et qu'on fait de ce nom ; elle analyse les sens qui sont donnés à ce « Pauvre Christ »… qu'on pourrait traduire aussi par « pauvre mec », « pauvre type », « pauvre homme ». Puis, d'un glissement souple, elle se retourne vers le personnage légendaire et à l'usage que certains en font. Car cette légende tombée des cieux sert de fondement à des entités bien terrestres – en clair, la démocratie chrétienne et l'Église catholique, apostolique et romaine, bref, les enfants du pape. Puis, elle interpelle le personnage de légende en lui demandant compte de son inactivité face aux grandes calamités : les guerres et massacres qui se déroulaient ou s'étaient déroulés dans le monde réel. Bref, elle le confronte à la réalité. Mais vois-tu, Lucien l'âne mon ami, tout tient encore une fois à une certaine dose d'ironie, à un double sens, à une démarche en crabe et repose sur l'interpellation du personnage légendaire lui-même… qui est mis en confrontation avec ce que ses fans ont réellement bâti autour de sa légende : parti, église, banque, inquisition…
On pourrait y ajouter les croisades ou les guerres dites de religion, dit Lucien l'âne. Par exemple, le sac de Jérusalem, la Saint-Barthélémy, la Guerre de Trente Ans et la Guerre de Quatre-Vingts ans… sans compter toutes les autres et tous les massacres perpétrés au fil du temps.
Bien évidemment ! Cependant, je voudrais te soumettre une idée… Il me paraît que cette chanson opère une inversion du sens de la réflexion. En fait, on s'aperçoit que ce personnage légendaire n'a pas besoin d'avoir réellement existé puisque son rôle, son aura et lui-même sont des pures projections, des constructions a posteriori. Dans un sens, il semble même que ce soit bien le cas ; le personnage en question étant décidément théorique.
En somme, dit Lucien l'âne, si je synthétise ton propos, ce n'est pas ce Povero Cristo qui a édifié sa légende et l'église et la banque, et le parti, et la religion… mais bien à l'inverse, la religion, le parti, la banque et l'église qui ont inventé et créé de toute pièce cette figure, cette icône de légende qui les sert si bien. Ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme, mais l'homme qui a inventé Dieu et ce Christ n'est finalement qu'un succédané, une sorte de réplique à usage des foules crédules. On pourrait se référer en la matière au bon curé Meslier qui a traité cette question en profondeur. J'ajouterais un bout de testament à tous ces testaments : « Frères humains, encore un effort pour devenir athées ! » Cela dit, finissons-en, écoutons la chanson et reprenons notre tâche qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde endurci dans ses crédulités, fanatique, dément et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – Povero Cristo – Nanni Svampa – 1969
Paroles de Nanni Svampa
Musique de Lino Patruno
Ah, Lucien l'âne mon ami, voici une chanson qui se doit d'être interprétée et comprise au-delà de son titre. Un titre, à mon sens, déjà ambigu. Et à plus d'un titre. Au départ, je veux dire avant d'avoir lu et traduit la chanson, j'ai pensé qu'elle usait du mot Christ à l’italienne, soit que le mot Christ compris comme synonyme du mot homme. Ce pauvre christ étant alors un pauvre homme, un homme lamentable et la chanson une lamentation.
Je connais en effet ce sens du mot christ en Italie. Même s'il n'est jamais utilisé ainsi en français. Et selon toi, ce n'était pas cela…
Exactement. Il s'agit bien du personnage dont l'histoire légendaire est racontée dans ce texte connu sous le nom de nouveau testament – nouveau car il y en avait déjà un qui du coup, fut baptisé ancien. Mais, laissons de côté pour l'instant la véracité de ce récit ou d'autres qui en reprennent la trame. J'en reviens à la chanson qui de fait, se réfère au départ à l'usage diversifié qu'on peut faire et qu'on fait de ce nom ; elle analyse les sens qui sont donnés à ce « Pauvre Christ »… qu'on pourrait traduire aussi par « pauvre mec », « pauvre type », « pauvre homme ». Puis, d'un glissement souple, elle se retourne vers le personnage légendaire et à l'usage que certains en font. Car cette légende tombée des cieux sert de fondement à des entités bien terrestres – en clair, la démocratie chrétienne et l'Église catholique, apostolique et romaine, bref, les enfants du pape. Puis, elle interpelle le personnage de légende en lui demandant compte de son inactivité face aux grandes calamités : les guerres et massacres qui se déroulaient ou s'étaient déroulés dans le monde réel. Bref, elle le confronte à la réalité. Mais vois-tu, Lucien l'âne mon ami, tout tient encore une fois à une certaine dose d'ironie, à un double sens, à une démarche en crabe et repose sur l'interpellation du personnage légendaire lui-même… qui est mis en confrontation avec ce que ses fans ont réellement bâti autour de sa légende : parti, église, banque, inquisition…
On pourrait y ajouter les croisades ou les guerres dites de religion, dit Lucien l'âne. Par exemple, le sac de Jérusalem, la Saint-Barthélémy, la Guerre de Trente Ans et la Guerre de Quatre-Vingts ans… sans compter toutes les autres et tous les massacres perpétrés au fil du temps.
Bien évidemment ! Cependant, je voudrais te soumettre une idée… Il me paraît que cette chanson opère une inversion du sens de la réflexion. En fait, on s'aperçoit que ce personnage légendaire n'a pas besoin d'avoir réellement existé puisque son rôle, son aura et lui-même sont des pures projections, des constructions a posteriori. Dans un sens, il semble même que ce soit bien le cas ; le personnage en question étant décidément théorique.
En somme, dit Lucien l'âne, si je synthétise ton propos, ce n'est pas ce Povero Cristo qui a édifié sa légende et l'église et la banque, et le parti, et la religion… mais bien à l'inverse, la religion, le parti, la banque et l'église qui ont inventé et créé de toute pièce cette figure, cette icône de légende qui les sert si bien. Ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme, mais l'homme qui a inventé Dieu et ce Christ n'est finalement qu'un succédané, une sorte de réplique à usage des foules crédules. On pourrait se référer en la matière au bon curé Meslier qui a traité cette question en profondeur. J'ajouterais un bout de testament à tous ces testaments : « Frères humains, encore un effort pour devenir athées ! » Cela dit, finissons-en, écoutons la chanson et reprenons notre tâche qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde endurci dans ses crédulités, fanatique, dément et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
PAUVRE CHRIST
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui n'y arrivera pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui ne percera pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui ne nous la fait pas
Non, tu n'es pas arrivé
À changer l'humanité.
Pauvre Christ, pauvre Jésus
Tu n'avais pourtant pas dit
Fondez-moi un parti
Qui vend la peur
Qui exploite les vieilles
Qui invente la censure.
Pauvre Christ, pauvre Jésus
Tu n'avais pourtant pas dit
Écoute, tu es Pierre
Et en tant que disciple
Tu fonderas la Banque
Catholique de la Vénétie.
Pauvre Christ, pauvre Jésus
Pourquoi n'es-tu pas revenu
Au Biafra ou au Vietnam
Ou bien encore avant
Sous l'Inquisition,
Ou chez Hitler ou à Hiroshima.
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui ne nous la fait pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui n'y arrivera pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui naît dans un endroit
Sans chauffage perdu dans le froid.
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui n'y arrivera pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui ne percera pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui ne nous la fait pas
Non, tu n'es pas arrivé
À changer l'humanité.
Pauvre Christ, pauvre Jésus
Tu n'avais pourtant pas dit
Fondez-moi un parti
Qui vend la peur
Qui exploite les vieilles
Qui invente la censure.
Pauvre Christ, pauvre Jésus
Tu n'avais pourtant pas dit
Écoute, tu es Pierre
Et en tant que disciple
Tu fonderas la Banque
Catholique de la Vénétie.
Pauvre Christ, pauvre Jésus
Pourquoi n'es-tu pas revenu
Au Biafra ou au Vietnam
Ou bien encore avant
Sous l'Inquisition,
Ou chez Hitler ou à Hiroshima.
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui ne nous la fait pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui n'y arrivera pas
Pauvre Christ dit-on de quelqu'un qui naît dans un endroit
Sans chauffage perdu dans le froid.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 7/8/2015 - 14:18
Addio a Nanni Svampa, grande musicista tra cabaret e canzone popolare
È stato l'uomo che ha importato Brassens in Italia, con la geniale idea di tradurlo non in italiano, ma in dialetto milanese. Ma Nanni Svampa, morto stasera a Varese a 79 anni, è stato anche altro: inventore dei Gufi, la prima band comica italiana, poi cultore della canzone tradizionale (adesso si direbbe folk) lombarda in una serie di dischi.
Milanese di quelli veri, nati nel quartiere popolare di Porta Venezia, Svampa da bambino fu sfollato di guerra a Porto Valtravaglia, sul Lago Maggiore. Il ritorno a Milano per studiare e laurearsi in Economia alla Bocconi. Ma premeva altro, premeva la musica, e così Io vado in banca sarà solo una delle prime canzoni dei Gufi, la band messa assieme con Roberto Brivio, Gianni Magni e Lino Patruno: vestiti di nero come i cantanti esistenzialisti francesi, repertorio popolare italiano mescolato a humour macabro, musica politica, satira sociale e invenzioni umoristiche geniali, i quattro fecero colpo anche in televisione. Ma i Gufi durarono solo cinque anni, dal 1964 al 1969. Prima e dopo Svampa si era dedicato a Georges Brassens, iniziando a tradurlo durante il servizio militare: Nanni Svampa canta Brassens resta un disco capitale della musica italiana.
Negli anni Settanta accanto all'attivismo politico e alle apparizioni teatrali, Svampa si era dato alla (ri)scoperta della canzone popolare lombarda, a cui dedicò 12 dischi che mescolavano rime da osteria, battute lascive, musiche tradizionali e canti di guerra. Un lavoro quasi più da ricercatore e da filologo che da semplice cantante. Da allora aveva mantenuto un'altissima popolarità grazie a una continua attività di cabaret e musica sui palchi dei teatri e dei locali di musica, e aveva continuato pressoché fino all'ultimo.
È stato l'uomo che ha importato Brassens in Italia, con la geniale idea di tradurlo non in italiano, ma in dialetto milanese. Ma Nanni Svampa, morto stasera a Varese a 79 anni, è stato anche altro: inventore dei Gufi, la prima band comica italiana, poi cultore della canzone tradizionale (adesso si direbbe folk) lombarda in una serie di dischi.
Milanese di quelli veri, nati nel quartiere popolare di Porta Venezia, Svampa da bambino fu sfollato di guerra a Porto Valtravaglia, sul Lago Maggiore. Il ritorno a Milano per studiare e laurearsi in Economia alla Bocconi. Ma premeva altro, premeva la musica, e così Io vado in banca sarà solo una delle prime canzoni dei Gufi, la band messa assieme con Roberto Brivio, Gianni Magni e Lino Patruno: vestiti di nero come i cantanti esistenzialisti francesi, repertorio popolare italiano mescolato a humour macabro, musica politica, satira sociale e invenzioni umoristiche geniali, i quattro fecero colpo anche in televisione. Ma i Gufi durarono solo cinque anni, dal 1964 al 1969. Prima e dopo Svampa si era dedicato a Georges Brassens, iniziando a tradurlo durante il servizio militare: Nanni Svampa canta Brassens resta un disco capitale della musica italiana.
Negli anni Settanta accanto all'attivismo politico e alle apparizioni teatrali, Svampa si era dato alla (ri)scoperta della canzone popolare lombarda, a cui dedicò 12 dischi che mescolavano rime da osteria, battute lascive, musiche tradizionali e canti di guerra. Un lavoro quasi più da ricercatore e da filologo che da semplice cantante. Da allora aveva mantenuto un'altissima popolarità grazie a una continua attività di cabaret e musica sui palchi dei teatri e dei locali di musica, e aveva continuato pressoché fino all'ultimo.
Che tristezza! Da quando ebbe la geniale idea di tradurre Brassens in milanese, l'ho incrociato varie volte, ricordo in particolare una bellissima tre giorni milanese con artisti straordinari come Valérie Ambroise, Paco Ibanez, Jiri Dedecek....
Flavio Poltronieri - 27/8/2017 - 08:05
Nanni Svampa - La Mia Vita - Il Film
"A una certa età non vivi le notti milanesi... Poi l'aria inquinata, il traffico. Vivo sul Lago da dieci anni, sto benissimo, coltivo l'orto e ho una barchetta per andare a pescare."
"A una certa età non vivi le notti milanesi... Poi l'aria inquinata, il traffico. Vivo sul Lago da dieci anni, sto benissimo, coltivo l'orto e ho una barchetta per andare a pescare."
adriana - 27/8/2017 - 11:06
L'ultima volta che l'ho visto (a Verona) ha esordito così:"sono il chitarrista più incapace di tutta la Val Padana. E pertanto mi faccio accompagnare"
"il lago Maggiore è una fucina di comici, vedasi Dario Fo, mentre dal lago di Como arriva solo Memo Remigi che non ha mai fatto ridere nessuno"
"quand’ pensi alla Cestira, ‘l me tira, ‘l me tira, quand’ pensi alla Cocò alur me tira nò"
"il lago Maggiore è una fucina di comici, vedasi Dario Fo, mentre dal lago di Como arriva solo Memo Remigi che non ha mai fatto ridere nessuno"
"quand’ pensi alla Cestira, ‘l me tira, ‘l me tira, quand’ pensi alla Cocò alur me tira nò"
Flavio Poltronieri - 27/8/2017 - 11:32
Ultima strofa di "Se gh'han de dì", canzone d'osteria dei Navigli milanesi che faceva parte del repertorio di Nanni Svampa", in "W l'osteria" (1973), sesto volume della sua raccolta "Milanese - Antologia della canzone lombarda"
"[...] Se gh'han de dí i American
che gh'han i razzi che van lontan
a la mattina, quand lèven sú
ciàppen on Saturno e se l' mètten in del...
poli poli poli pò fa il pollino
qua qua qua qua fa l'ochetta
chicchirichí fa il galletto
e di noi che cosa sarà."
"[...] Se gh'han de dí i American
che gh'han i razzi che van lontan
a la mattina, quand lèven sú
ciàppen on Saturno e se l' mètten in del...
poli poli poli pò fa il pollino
qua qua qua qua fa l'ochetta
chicchirichí fa il galletto
e di noi che cosa sarà."
B.B. - 31/8/2017 - 14:39
Vorrei solo far presente che il "Saturno" di cui all'ultimo strofa di "Se gh'han de dì" qui sopra citata è il nome di una famiglia di propulsori missilistici americani originariamente progettati dallo scienziato nazista Wernher von Braun, passato al soldo degli USA nel dopoguerra. I Saturn furono per esempio i missili usati nelle missioni lunari del programma Apollo.
B.B. - 1/9/2017 - 16:10
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Parole di Nanni Svampa
Musica di Lino Patruno
Testo ripreso da "La musica dell'Altra Italia".
Incisioni:
- Nanni Svampa: Perché
- Nanni Svampa in italiano 2
- Nanni Svampa: Cabaret italiano