Or ci dicono che la pace
è voluta dai fascisti
mentre l’arditismo tace
dagli sgherri siam malvisti
Ci vorrebbero accoppare
colle bombe e coi bastoni
sono peggio dei borboni
dei briganti ed assassini.
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
E noi che abbiamo del buon senso
la vogliamo terminare
senza paga né compenso
li dobbiamo sterminare
Se il governo vuol la pace
noi darem la soluzione
siam leoni dal cuore audace
e la morte non temiam!
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
In Italia non vogliamo
delinquenti ed assassini
non seguaci di Nerone
del nefando Mussolini
Colle braccia spezzeremo
le catene dei tiranni
siamo giovani, abbiam vent’anni
vogliam giustizia ed equità.
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
È finita la cuccagna
dei briganti mercenari
perché adesso non se magna
col denaro degli agrari
È finita anche per loro
che vorrebbero gli schiavi
lavoratori, gridiam in coro:
Vogliam lavoro e libertà.
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
Fascisti e agrari son canaglia
ma ben presto finiranno
questi al Ponte della Paglia
quei coi pazzi di Mogliano
Altrimenti sorte loro
sarà quella della morte
mentre noi gridiam in coro:
in Italia c’è un Lenin!!!...
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
è voluta dai fascisti
mentre l’arditismo tace
dagli sgherri siam malvisti
Ci vorrebbero accoppare
colle bombe e coi bastoni
sono peggio dei borboni
dei briganti ed assassini.
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
E noi che abbiamo del buon senso
la vogliamo terminare
senza paga né compenso
li dobbiamo sterminare
Se il governo vuol la pace
noi darem la soluzione
siam leoni dal cuore audace
e la morte non temiam!
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
In Italia non vogliamo
delinquenti ed assassini
non seguaci di Nerone
del nefando Mussolini
Colle braccia spezzeremo
le catene dei tiranni
siamo giovani, abbiam vent’anni
vogliam giustizia ed equità.
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
È finita la cuccagna
dei briganti mercenari
perché adesso non se magna
col denaro degli agrari
È finita anche per loro
che vorrebbero gli schiavi
lavoratori, gridiam in coro:
Vogliam lavoro e libertà.
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
Fascisti e agrari son canaglia
ma ben presto finiranno
questi al Ponte della Paglia
quei coi pazzi di Mogliano
Altrimenti sorte loro
sarà quella della morte
mentre noi gridiam in coro:
in Italia c’è un Lenin!!!...
Giovinezza, giovinezza
primavera di bellezza
il delitto e la violenza
tosto o tardi finiran.
inviata da The Lone Ranger - 18/6/2010 - 10:57
"Fino a quando i fascisti continueranno a bruciare le case del popolo, case sacre ai lavoratori, fino a quando i fascisti assassineranno i fratelli operai, fino a quando continueranno la guerra fratricida gli Arditi d'Italia non potranno con loro aver nulla di comune. Un solco profondo di sangue e di macerie fumanti divide fascisti e Arditi."
(Tenente Argo Secondari, fondatore degli Arditi del Popolo, 1921)
"...Ben lontani dal patriottardo pescicanismo, fieri del nostro orgoglio di razza, consci che la nostra Patria è ovunque siano popoli oppressi: Operai Masse Lavoratrici Arditi d'Italia: A NOI!"
(L"A NOI!" originario, quello degli Arditi del Popolo, di cui più tardi si appropriarono i fascisti, cancellandone il significato originario)
[da it.wikipedia]
(Tenente Argo Secondari, fondatore degli Arditi del Popolo, 1921)
"...Ben lontani dal patriottardo pescicanismo, fieri del nostro orgoglio di razza, consci che la nostra Patria è ovunque siano popoli oppressi: Operai Masse Lavoratrici Arditi d'Italia: A NOI!"
(L"A NOI!" originario, quello degli Arditi del Popolo, di cui più tardi si appropriarono i fascisti, cancellandone il significato originario)
[da it.wikipedia]
The Lone Ranger - 18/6/2010 - 13:10
Lingua: Francese
Version française – JEUNESSE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson des Arditi del Popolo
Chanson italienne – Giovinezza – Anonyme – Musique de Giuseppe Blanc (1921)
(Canzone degli Arditi del Popolo)
Avertissement au lecteur de langue française
JEUNESSE est certainement un titre de chanson assez enthousiasmant, mais il ne dit rien, il n'a en tous cas pas la résonance du titre italien qu'il traduit. JEUNESSE en italien se dit : Giovinezza et il se trouve que ce beau titre fut volé aux temps de Mussolini par les fascistes pour en faire l'hymne le plus détestable qui soit, celui du Parti National Fasciste. Mais on en connaît les versions antérieures, celles des Arditi del Popolo – mouvement d'autodéfense ouvrière, sans aucun doute de « gauche » et pour tout dire nettement antifasciste et principalement, anarchiste. En voici une de 1921. On trouvera ci-après le commentaire éclairant de The Lone Ranger. [Marco Valdo M.I.]
Chanson des Arditi del Popolo
Chanson italienne – Giovinezza – Anonyme – Musique de Giuseppe Blanc (1921)
(Canzone degli Arditi del Popolo)
Avertissement au lecteur de langue française
JEUNESSE est certainement un titre de chanson assez enthousiasmant, mais il ne dit rien, il n'a en tous cas pas la résonance du titre italien qu'il traduit. JEUNESSE en italien se dit : Giovinezza et il se trouve que ce beau titre fut volé aux temps de Mussolini par les fascistes pour en faire l'hymne le plus détestable qui soit, celui du Parti National Fasciste. Mais on en connaît les versions antérieures, celles des Arditi del Popolo – mouvement d'autodéfense ouvrière, sans aucun doute de « gauche » et pour tout dire nettement antifasciste et principalement, anarchiste. En voici une de 1921. On trouvera ci-après le commentaire éclairant de The Lone Ranger. [Marco Valdo M.I.]
Commentaire introductif du Lone Ranger
Durant une pause de mes aussi folles qu'inutiles études pour un idiot de concours interne (ceux où l'on gagne 150.000 Euros à l'année sont tous des nominations présidentielles), tandis que les employés déjà lauréats de concours qui travaillent depuis 20 ans – comme le soussigné – doivent se coltiner de longues et laborieuses sélections pour ensuite, éventuellement, peut-être, arriver endéans les deux ans 1200 Euros par mois...), je suis tombé sur une page d'histoire que je connaissait peu ou mal et sur le texte d'une chanson qui ne peut absolument pas être absente des CCG.
Il s'agit de « Giovinezza »
Vous vous dites que mes études me font du mal ? Sûrement. Je suis intoxiqué, mais ce n'est pas pour cela que vous pourrez m'accuser d'avoir embrassé le fascisme, car la « Giovinezza » que je vous propose est celle des Arditi del Popolo.
Je ne vais pas m’étendre sur qui ont été ces Arditi et je laisse le bel article d'Andrea Staid sur la Rivista Anarchica l'expliquer à qui est intéressé... De façon synthétique, après la première guerre mondiale, tandis que les soldats survivants rentraient mal en point chez eux, des sous-officiers et des officiers des corps spéciaux de l’armée royale, comme les célèbres Arditi des sections d'assaut, fondèrent « l’Associazione Nazionale Arditi d'Italia » qui avait comme but celui forgé par le futuriste Marinetti : « Arditi, non gendarmi! ». La majorité des Arditi adhéra dès l'origine au fascisme, mais à Rome les Arditi du commandant Vincenzo Baldazzi et du lieutenant Argo Secondari, d'orientation purement anarchiste, décidèrent de s'opposer à la violence des chemises noires en fondant en 1921 les « Arditi del Popolo »,une organisation paramilitaire avec une forte présence d'anarchistes et de communistes, qui fusionna avec les formations de défense prolétarienne : « les Gardes rouges »(Guardie Rosse) , protagonistes du « bienno rosso » de 1919-1920 (la brève saison des occupations des usines si chère à Antonio Gramsci). Les Arditi del Popolo presque partout (Rome, Gênes, Ancône, Parme, Plaisance, Brescia, Bergame, Vercelli, Turin, Florence, Catane et Tarante) s'opposèrent armes au poing aux bandes fascistes, et ils savaient très bien se servir des armes,de sorte qu'en 1922, à Parme, quelques centaines d'Arditi repoussèrent des milliers de chemises noires guidées par Farinacci e Balbo. L'action temporisatrice du Parti socialiste, convaincu de pouvoir trouver un accord avec les mussoliniens, et la répression déchaînée contre eux, autant celle l »légale » du gouvernement Bonomi que celle des bien plus nombreux Arditi devenus gendarmes du fascisme, balaya les Arditi del Popolo et leur tentative de résistance qui, s'ils avaient été soutenus – comme quelques dirigeants politique le firent, Gramsci, Riccardo Lombardi et Giuseppe Di Vittorio – auraient peut-être pu épargner à l'Italie 20 terribles années de dictature et de guerre. Beaucoup d'Arditi (del Popolo) furent tués, assassinés ou emprisonnés comme Argo Secondari qui, ayant conservé de graves troubles neurologiques suite à une agression sauvage dont il fut victime en 1922, fut enfermé dans un asile jusqu'à sa mort vingt ans plus tard. D'autres Arditi (del Popolo) trouvèrent la mort dans les rangs républicains durant la guerre d'Espagne.
Aux Arditi del Popolo, on ne doit pas seulement l'exclamation « A Noi ! » (À Nous !), qui leur fut chipée par les fascistes, mais aussi une version de « Giovinezza » - née comme chanson estudiantine (texte de Nino Oxilia, musique de Giuseppe Blanc, 1909) et puis, hymne des groupes d'assaut lors du premier conflit mondial (texte de Marcello Manni) – conduisant à l'horrible hymne triomphal du parti national fasciste. Voici pour vous le texte tel que publié en 1921 dans la feuille « Eco del Soviet » à Venise.
Qui l'aurait jamais dit que « Giovinezza » aurait pu entrer pour faire partie des CCG ?
Durant une pause de mes aussi folles qu'inutiles études pour un idiot de concours interne (ceux où l'on gagne 150.000 Euros à l'année sont tous des nominations présidentielles), tandis que les employés déjà lauréats de concours qui travaillent depuis 20 ans – comme le soussigné – doivent se coltiner de longues et laborieuses sélections pour ensuite, éventuellement, peut-être, arriver endéans les deux ans 1200 Euros par mois...), je suis tombé sur une page d'histoire que je connaissait peu ou mal et sur le texte d'une chanson qui ne peut absolument pas être absente des CCG.
Il s'agit de « Giovinezza »
Vous vous dites que mes études me font du mal ? Sûrement. Je suis intoxiqué, mais ce n'est pas pour cela que vous pourrez m'accuser d'avoir embrassé le fascisme, car la « Giovinezza » que je vous propose est celle des Arditi del Popolo.
Je ne vais pas m’étendre sur qui ont été ces Arditi et je laisse le bel article d'Andrea Staid sur la Rivista Anarchica l'expliquer à qui est intéressé... De façon synthétique, après la première guerre mondiale, tandis que les soldats survivants rentraient mal en point chez eux, des sous-officiers et des officiers des corps spéciaux de l’armée royale, comme les célèbres Arditi des sections d'assaut, fondèrent « l’Associazione Nazionale Arditi d'Italia » qui avait comme but celui forgé par le futuriste Marinetti : « Arditi, non gendarmi! ». La majorité des Arditi adhéra dès l'origine au fascisme, mais à Rome les Arditi du commandant Vincenzo Baldazzi et du lieutenant Argo Secondari, d'orientation purement anarchiste, décidèrent de s'opposer à la violence des chemises noires en fondant en 1921 les « Arditi del Popolo »,une organisation paramilitaire avec une forte présence d'anarchistes et de communistes, qui fusionna avec les formations de défense prolétarienne : « les Gardes rouges »(Guardie Rosse) , protagonistes du « bienno rosso » de 1919-1920 (la brève saison des occupations des usines si chère à Antonio Gramsci). Les Arditi del Popolo presque partout (Rome, Gênes, Ancône, Parme, Plaisance, Brescia, Bergame, Vercelli, Turin, Florence, Catane et Tarante) s'opposèrent armes au poing aux bandes fascistes, et ils savaient très bien se servir des armes,de sorte qu'en 1922, à Parme, quelques centaines d'Arditi repoussèrent des milliers de chemises noires guidées par Farinacci e Balbo. L'action temporisatrice du Parti socialiste, convaincu de pouvoir trouver un accord avec les mussoliniens, et la répression déchaînée contre eux, autant celle l »légale » du gouvernement Bonomi que celle des bien plus nombreux Arditi devenus gendarmes du fascisme, balaya les Arditi del Popolo et leur tentative de résistance qui, s'ils avaient été soutenus – comme quelques dirigeants politique le firent, Gramsci, Riccardo Lombardi et Giuseppe Di Vittorio – auraient peut-être pu épargner à l'Italie 20 terribles années de dictature et de guerre. Beaucoup d'Arditi (del Popolo) furent tués, assassinés ou emprisonnés comme Argo Secondari qui, ayant conservé de graves troubles neurologiques suite à une agression sauvage dont il fut victime en 1922, fut enfermé dans un asile jusqu'à sa mort vingt ans plus tard. D'autres Arditi (del Popolo) trouvèrent la mort dans les rangs républicains durant la guerre d'Espagne.
Aux Arditi del Popolo, on ne doit pas seulement l'exclamation « A Noi ! » (À Nous !), qui leur fut chipée par les fascistes, mais aussi une version de « Giovinezza » - née comme chanson estudiantine (texte de Nino Oxilia, musique de Giuseppe Blanc, 1909) et puis, hymne des groupes d'assaut lors du premier conflit mondial (texte de Marcello Manni) – conduisant à l'horrible hymne triomphal du parti national fasciste. Voici pour vous le texte tel que publié en 1921 dans la feuille « Eco del Soviet » à Venise.
Qui l'aurait jamais dit que « Giovinezza » aurait pu entrer pour faire partie des CCG ?
JEUNESSE
Comme on nous dit que la paix
Est voulue par les fascistes
Et que l'arditisme se tait.
Nous sommes mal vus des sbires .
Ils voudraient nous liquider
À coups de bombes et de bâtons
Ils sont pires que les Bourbons
Les brigands et les assassins.
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
Et nous qui avons du bon sens
Nous voulons la finir
Sans paiement ni récompense
Nous les devons exterminer.
Si le gouvernement veut la paix
Nous lui donnerons la solution
Nous sommes des lions au cœur audacieux
Et nous craignons pas la mort !
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
En Italie, nous ne voulons pas
De délinquants ni d'assassins
Pas des disciples de Néron
De l'infâme Mussolini
Avec nos bras nous briserons
Les chaînes des tyrans
Nous sommes jeunes, nous avons vingt ans
Justice et égalité nous voulons.
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
Elle est finie la bombance
Des brigands mercenaires
Car à présent on ne mange plus
Avec l'argent des agrariens.
C'est fini pour eux aussi
Qui voulaient des esclaves
Travailleurs, nous crions en chœur
Nous voulons travail et liberté.
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
Fascistes et agrariens sont des canailles
Mais bien vite ils finiront
Ceux-ci au Ponte della Paglia
Ces autres avec les fous de Mogliano
Autrement leur sort
Sera la mort
Tandis que nous crions en chœur
Il y a un Lénine en Italie !!!
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
Comme on nous dit que la paix
Est voulue par les fascistes
Et que l'arditisme se tait.
Nous sommes mal vus des sbires .
Ils voudraient nous liquider
À coups de bombes et de bâtons
Ils sont pires que les Bourbons
Les brigands et les assassins.
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
Et nous qui avons du bon sens
Nous voulons la finir
Sans paiement ni récompense
Nous les devons exterminer.
Si le gouvernement veut la paix
Nous lui donnerons la solution
Nous sommes des lions au cœur audacieux
Et nous craignons pas la mort !
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
En Italie, nous ne voulons pas
De délinquants ni d'assassins
Pas des disciples de Néron
De l'infâme Mussolini
Avec nos bras nous briserons
Les chaînes des tyrans
Nous sommes jeunes, nous avons vingt ans
Justice et égalité nous voulons.
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
Elle est finie la bombance
Des brigands mercenaires
Car à présent on ne mange plus
Avec l'argent des agrariens.
C'est fini pour eux aussi
Qui voulaient des esclaves
Travailleurs, nous crions en chœur
Nous voulons travail et liberté.
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
Fascistes et agrariens sont des canailles
Mais bien vite ils finiront
Ceux-ci au Ponte della Paglia
Ces autres avec les fous de Mogliano
Autrement leur sort
Sera la mort
Tandis que nous crions en chœur
Il y a un Lénine en Italie !!!
Jeunesse, jeunesse
Printemps de beauté
Le crime et la violence
Tôt ou tard finiront.
inviata da Marco Valdo M.I. - 30/6/2010 - 22:38
NON SONO QUESTE LE PAROLE DEL TESTO GOLIARDICO DELLLA
CANZONE 'giovinezza' CANTATA DAGLI STUDENTI DI ALLORA
NEL 1848 ED ANCORA NEL 1876
(calgian@hotmail.it)
CANZONE 'giovinezza' CANTATA DAGLI STUDENTI DI ALLORA
NEL 1848 ED ANCORA NEL 1876
(calgian@hotmail.it)
Ne prendiamo atto. E quali sono, allora, queste parole?...
Scusate,ma a che cosa allude la strofa
Fascisti e agrari son canaglia
ma ben presto finiranno
questi al Ponte della Paglia
quei coi pazzi di Mogliano
non mi viene niente in mente che mi possa ricordare qualcosa avvenuto a Mogliano o a Venezia negli anni 20,qualcuno può illuminarmi ?
Fascisti e agrari son canaglia
ma ben presto finiranno
questi al Ponte della Paglia
quei coi pazzi di Mogliano
non mi viene niente in mente che mi possa ricordare qualcosa avvenuto a Mogliano o a Venezia negli anni 20,qualcuno può illuminarmi ?
Biga alata - 17/3/2016 - 19:10
Ciao Biga Alata (che curioso nickname... sei un pellerossa con ascendenze romane imperiali?)
Ho fatto qualche ricerca e provo a risponderti...
Mi pare di aver capito che il Ponte della Paglia a Venezia colleghi il Palazzo Ducale a quello detto delle Prigioni Nuove... Sarebbe un po’ come dire “dalle stelle alle stalle”... E poi leggo qui che il nome deriverebbe dal fatto che nelle sue vicinanze, sulla paglia appositamente messa a terra, si disponevano i cadaveri degli annegati sconosciuti in attesa del riconoscimento da parte dei parenti, era un luogo deputato ad obitorio all’aperto... Nel contesto di “Giovinezza” vorrebbe perciò dire “finiranno ammazzati”...
A Mogliano Veneto c’erano un famoso manicomio con colonia agricola, l’“Antonio Pancrazio”, collegato agli ospedali psichiatrici di San Servolo e San Clemente di Venezia. C’era anche un “pellagrosario”, il “Costante Gris” in Villa Torni, che quando finì l’emergenza della pellagra (dovuta alla cattiva alimentazione e all’alcolismo) venne trasformato a sua volta in ospedale psichiatrico... Anche in questo caso, perciò, si augurava ai fascisti di finire male...
Spero di aver centrato l’interpretazione dei versi.
Saluti
Ho fatto qualche ricerca e provo a risponderti...
Mi pare di aver capito che il Ponte della Paglia a Venezia colleghi il Palazzo Ducale a quello detto delle Prigioni Nuove... Sarebbe un po’ come dire “dalle stelle alle stalle”... E poi leggo qui che il nome deriverebbe dal fatto che nelle sue vicinanze, sulla paglia appositamente messa a terra, si disponevano i cadaveri degli annegati sconosciuti in attesa del riconoscimento da parte dei parenti, era un luogo deputato ad obitorio all’aperto... Nel contesto di “Giovinezza” vorrebbe perciò dire “finiranno ammazzati”...
A Mogliano Veneto c’erano un famoso manicomio con colonia agricola, l’“Antonio Pancrazio”, collegato agli ospedali psichiatrici di San Servolo e San Clemente di Venezia. C’era anche un “pellagrosario”, il “Costante Gris” in Villa Torni, che quando finì l’emergenza della pellagra (dovuta alla cattiva alimentazione e all’alcolismo) venne trasformato a sua volta in ospedale psichiatrico... Anche in questo caso, perciò, si augurava ai fascisti di finire male...
Spero di aver centrato l’interpretazione dei versi.
Saluti
Bernart Bartleby - 17/3/2016 - 20:57
Il 25 novembre del 2010, in un suo commento URLATO che poi non ebbe alcun seguito (come quasi sempre accade a chi urla e strepita invece di pensare), tal Calgian (che si firmava chissà perchè con un indirizzo mail) protestava che il testo originario era quello di un canto goliardico.
Intanto, si era ben detto che quella degli Arditi del Popolo era una delle versioni del canto, quella in qualche modo ritenuta attinente ai temi trattati sulle CCG/AWS.
Poi a Calgian - se interessato - sarebbe bastata una semplice ricerca per reperire il reclamato testo goliardico, quello intitolato "Il commiato", o "Inno dei laureandi", con parole di Nino Oxilia, risalente all'inizio del 900.
Ovviamente quella versione non avrebbe alcuna ragione di stare sulle CCG, sia perchè non ci si occupa qui della goliardia universitaria (a meno che non abbia accenti antimilitaristi o antiautoritari), sia perchè almeno una strofa de "Il commiato" ha una valenza patriottarda ed irredentista che proprio non ha nulla a che vedere con i fondamentali di questo sito.
Intanto, si era ben detto che quella degli Arditi del Popolo era una delle versioni del canto, quella in qualche modo ritenuta attinente ai temi trattati sulle CCG/AWS.
Poi a Calgian - se interessato - sarebbe bastata una semplice ricerca per reperire il reclamato testo goliardico, quello intitolato "Il commiato", o "Inno dei laureandi", con parole di Nino Oxilia, risalente all'inizio del 900.
Ovviamente quella versione non avrebbe alcuna ragione di stare sulle CCG, sia perchè non ci si occupa qui della goliardia universitaria (a meno che non abbia accenti antimilitaristi o antiautoritari), sia perchè almeno una strofa de "Il commiato" ha una valenza patriottarda ed irredentista che proprio non ha nulla a che vedere con i fondamentali di questo sito.
Bernart Bartleby - 18/3/2016 - 09:27
Grazie mille per il chiarimento,comunque mi dispiace solo che non esista una versione cantata registrata e il nome biga alata si riferisce al mito della biga alata di Platone.Ora però c'è un problema non riesco a togliermi dalla testa questa canzone e ogni tanto mi ritrovo a cantarla ad alta voce, non ti dico la gente come mi guarda
Biga alata - 23/3/2016 - 00:03
Agli Arditi di Fiume si deve il grido "A noi!" Come già riportato da Gabriele D'Annunzio in un suo libro di 1919, andava così:
- A chi la Patria?
- A NOI!
- A chi la gloria?
- A NOI!
- A chi la Vittoria?
- A NOI!
E' vero che tanti degli Arditi di Fiume poi divennero "Arditi del Popolo," ma anche se vi dà fastidio, "A noi!" appartiene agli irredentisti. E secondo questo vecchio Ardito della prima guerra mondiale, "A noi!" esisteva già nel 1918 come grido di battaglia:
- A chi la Patria?
- A NOI!
- A chi la gloria?
- A NOI!
- A chi la Vittoria?
- A NOI!
E' vero che tanti degli Arditi di Fiume poi divennero "Arditi del Popolo," ma anche se vi dà fastidio, "A noi!" appartiene agli irredentisti. E secondo questo vecchio Ardito della prima guerra mondiale, "A noi!" esisteva già nel 1918 come grido di battaglia:
Filomena - 14/12/2019 - 22:33
anche se vi dà fastidio, "A noi!" appartiene agli irredentisti
A me non da fastidio alcuno prendere atto di una cosa del genere.
Me ne da molto, invece, la scotomizzazione della storia in cui si è specializzato un settore ciarliero e intromissorio della propaganda politica.
Le gazzette e il mainstream -e ultimamente anche internet, che un'oasi di pace non è mai stata ma dove negli ultimi anni pare sia venuto meno ogni argine che impedisse a questi mangiaspaghetti di lordare ogni angolo- presentano da un anno all'altro una narrazione in cui un giorno del 1945 i titini si sono alzati una mattina e hanno deciso di farla finita ammazzando tutti.
Questo non va bene.
A me non da fastidio alcuno prendere atto di una cosa del genere.
Me ne da molto, invece, la scotomizzazione della storia in cui si è specializzato un settore ciarliero e intromissorio della propaganda politica.
Le gazzette e il mainstream -e ultimamente anche internet, che un'oasi di pace non è mai stata ma dove negli ultimi anni pare sia venuto meno ogni argine che impedisse a questi mangiaspaghetti di lordare ogni angolo- presentano da un anno all'altro una narrazione in cui un giorno del 1945 i titini si sono alzati una mattina e hanno deciso di farla finita ammazzando tutti.
Questo non va bene.
Io non sto con Oriana - 15/12/2019 - 10:00
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Testo di autore anonimo
Musica del compositore piemontese Giuseppe Blanc (1886-1969).
Canzone degli Arditi del Popolo.
Si tratta di “Giovinezza”.
Dite che gli studi mi hanno fatto male? Sicuramente. Sono intossicato, ma non per questo potrete tacciarmi di aver abbracciato il fascismo perché la “Giovinezza” che voglio proporvi è quella degli “Arditi del Popolo”.
Non sto a dilungarmi su chi siano stati questi Arditi e lascio al bell’articolo di Andrea Staid su Rivista Anarchica di spiegarlo a chi sia interessato… In estrema sintesi, dopo la prima guerra mondiale, mentre i soldatini sopravvissuti se ne tornavano malconci alle loro case, sottufficiali e ufficiali di corpi speciali del regio esercito, come i famigerati Arditi dei reparti d’assalto, fondarono l’Associazione Nazionale Arditi d'Italia che aveva come motto quello coniato dal futurista Marinetti “Arditi, non gendarmi!”. La maggioranza degli Arditi aderì al fascismo delle origini, ma a Roma gli Arditi del comandante Vincenzo Baldazzi e del tenente Argo Secondari, di pura fede anarchica, decisero di opporsi alla violenza delle camicie nere fondando nel 1921 gli “Arditi del Popolo”, organizzazione paramilitare con una forte presenza di anarchici e comunisti che si fuse con le formazioni di difesa proletaria, le ”Guardie Rosse” protagoniste del “biennio rosso” del 1919-1920 (la breve stagione dell’occupazione delle fabbriche tanto cara ad Antonio Gramsci). Gli Arditi del Popolo quasi ovunque (tra Roma e Genova, tra Roma e Ancona, in particolare, ma anche a Parma, Piacenza, Brescia, Bergamo, Vercelli, Torino, Firenze, Catania e Taranto) si opposero armi in pugno alle squadracce fasciste, e le armi sapevano usarle molto bene, tanto bene che nel 1922 a Parma poche centinaia di Arditi respinsero migliaia di camicie nere guidate da Farinacci e Balbo. Poi, l’azione di “pompieraggio” del partito socialista, convinto di poter scendere a patti con i mussoliniani, e la repressione scatenata loro contro, sia quella “legale” del governo Bonomi sia quella dei molto più numerosi “arditi” divenuti “gendarmi” del fascismo, spazzò via gli Arditi del Popolo ed il loro tentativo di resistenza che, se sostenuto – come pochi dirigenti politici fecero, tra questi Gramsci ma anche Riccardo Lombardi e Giuseppe Di Vittorio – avrebbe forse potuto risparmiare all’Italia 20 terribili anni di dittatura e di guerra. Molti Arditi furono uccisi, assassinati o imprigionati, come toccò ad Argo Secondari che, avendo riportato gravi danni neurologici a seguito di un’aggressione selvaggia di cui fu vittima nel 1922, fu rinchiuso in un manicomio fino alla morte avvenuta vent’anni dopo. Altri Arditi trovarono la morte tra le fila repubblicane durante la guerra di Spagna.
Agli Arditi del Popolo non si deve soltanto l’esclamazione “A NOI!”, che poi fu loro scippata dai fascisti, ma anche una versione di “Giovinezza” - nata come canzone goliardica (testo di Nino Oxilia, musica di Giuseppe Blanc, 1909) e poi inno dei gruppi d’assalto nel primo conflitto mondiale (testo di Marcello Manni) - precedente all’orribile inno trionfale del partito nazionale fascista. Ecco a voi il testo come pubblicato nel 1921 dal foglio “Eco del Soviet” a Venezia.
Chi l’avrebbe mai detto che “Giovinezza” avrebbe potuto entrare a far parte delle CCG?