GUILLAUME SEZNEC
Le voyage – Le procès – L’adieu – Le bagne – La délivrance – Seznec est innocent!
A Denis Seznec.
A l’aube du 25 mai 1923, Guillaume Seznec, maître de scierie à Morlaix, et Pierre Quémeneur, Conseiller Général du Finistère, quittent Rennes à bord d’une vieille Cadillac, à destination de Paris. Ils espèrent y négocier la vente de la voiture et d’autres récupérées dans les surplus americains de la Première Guerre Mondiale. On les apercevra ensemble devant la gare d’Houdan, vers 22 heures. Quémeneur y a-t-il pris le train pour Paris ? Seznec rentrera seul à Morlaix le lendemain, le voyage ayant été retardé par trop de pannes. On ne revit jamais Quémeneur. A-t-il été tué ? Mais quand ? Et pour quel motif ? Dissimulation d’un trafic impensable entre la France et la Russie communiste ? Querelle familiale ?…
Seznec faisait un coupable idéal pour ceux qui voulaient boucler rapidement ce dossier criminel sans cadavre ni preuve. Au terme d’une enquête très orientée, voire truquée par les policiers, la Cour d’Assises de Quimper condamne Guillaume Seznec aux travaux forcés à perpetuité, le 4 novembre 1924, à une voix de majorité. Les débats se seront déroulés dans un climat passionnel d’une rare violence. Seznec quitte la France pour le bagne de Guyane le 7 avril 1927. Il y restera vingt ans, ne cessant de clamer son innocence mais refusant obstinément, malgré de terribles conditions de détention, de demander sa grâce : « Il n’y a que les coupables qui demandent pardon… »
Une campagne va se développer en Bretagne pour la réhabilitation du condamné, menée par sa femme, sa mère, puis sa fille, soutenue par le journaliste Emile Petitcolas, le juge Victor Hervé, Françoise Bosser de la Ligue des Droits de l’Homme et bien d’autres. En 1934, six des jurés de Quimper regretteront leur verdict et demanderont en vain la révision du procès. Lentement, l’opinion publique se retournera en faveur du bagnard qui sera enfin gracié le 2 février 1946 par le Géneral de Gaulle. De retour en France, Guillaume Seznec est renversé le 14 novembre 1953 par une camionnette dont le conducteur prendra la fuite. Il mourra trois mois plus tard, le 13 février 1954, des suites de l’ « accident ».
Pendant des années, son petit-fils Denis va refaire l’enquête, rechercher des témoins et des documents, rouvrir des dossiers officiels, susciter de nouvelles expertises et démontrer la machination dont fut la victime son grand-père. Une requête en révision est déposée à la Chancellerie ; elle porte le numéro 001 et l’on saura dans peu de temps si la justice française est enfin capable de revenir sur la « chose jugée » en acceptant pour la première fois dans son histoire la révision d’un procès d’Assises, ce que permet désormais la « Loi Seznec » votée le 23 juin 1989 à l’unanimité des Députés et Sénateurs.
Il faut lire « NOUS LES SEZNEC » - Editions Robert Laffont – 1992, un témoignage bouleversant, passionné et sans haine de Denis Seznec, dédié « à Guillaume et Marie-Jeanne, à leur petite Jeannette, ma mère, à ma famille pour qu’elle pardonne et aux français pour qu’ils n’oublient pas ».
(Tri Yann)
Le voyage – Le procès – L’adieu – Le bagne – La délivrance – Seznec est innocent!
A Denis Seznec.
A l’aube du 25 mai 1923, Guillaume Seznec, maître de scierie à Morlaix, et Pierre Quémeneur, Conseiller Général du Finistère, quittent Rennes à bord d’une vieille Cadillac, à destination de Paris. Ils espèrent y négocier la vente de la voiture et d’autres récupérées dans les surplus americains de la Première Guerre Mondiale. On les apercevra ensemble devant la gare d’Houdan, vers 22 heures. Quémeneur y a-t-il pris le train pour Paris ? Seznec rentrera seul à Morlaix le lendemain, le voyage ayant été retardé par trop de pannes. On ne revit jamais Quémeneur. A-t-il été tué ? Mais quand ? Et pour quel motif ? Dissimulation d’un trafic impensable entre la France et la Russie communiste ? Querelle familiale ?…
Seznec faisait un coupable idéal pour ceux qui voulaient boucler rapidement ce dossier criminel sans cadavre ni preuve. Au terme d’une enquête très orientée, voire truquée par les policiers, la Cour d’Assises de Quimper condamne Guillaume Seznec aux travaux forcés à perpetuité, le 4 novembre 1924, à une voix de majorité. Les débats se seront déroulés dans un climat passionnel d’une rare violence. Seznec quitte la France pour le bagne de Guyane le 7 avril 1927. Il y restera vingt ans, ne cessant de clamer son innocence mais refusant obstinément, malgré de terribles conditions de détention, de demander sa grâce : « Il n’y a que les coupables qui demandent pardon… »
Une campagne va se développer en Bretagne pour la réhabilitation du condamné, menée par sa femme, sa mère, puis sa fille, soutenue par le journaliste Emile Petitcolas, le juge Victor Hervé, Françoise Bosser de la Ligue des Droits de l’Homme et bien d’autres. En 1934, six des jurés de Quimper regretteront leur verdict et demanderont en vain la révision du procès. Lentement, l’opinion publique se retournera en faveur du bagnard qui sera enfin gracié le 2 février 1946 par le Géneral de Gaulle. De retour en France, Guillaume Seznec est renversé le 14 novembre 1953 par une camionnette dont le conducteur prendra la fuite. Il mourra trois mois plus tard, le 13 février 1954, des suites de l’ « accident ».
Pendant des années, son petit-fils Denis va refaire l’enquête, rechercher des témoins et des documents, rouvrir des dossiers officiels, susciter de nouvelles expertises et démontrer la machination dont fut la victime son grand-père. Une requête en révision est déposée à la Chancellerie ; elle porte le numéro 001 et l’on saura dans peu de temps si la justice française est enfin capable de revenir sur la « chose jugée » en acceptant pour la première fois dans son histoire la révision d’un procès d’Assises, ce que permet désormais la « Loi Seznec » votée le 23 juin 1989 à l’unanimité des Députés et Sénateurs.
Il faut lire « NOUS LES SEZNEC » - Editions Robert Laffont – 1992, un témoignage bouleversant, passionné et sans haine de Denis Seznec, dédié « à Guillaume et Marie-Jeanne, à leur petite Jeannette, ma mère, à ma famille pour qu’elle pardonne et aux français pour qu’ils n’oublient pas ».
(Tri Yann)
envoyé par Riccardo Venturi - 3/12/2005 - 14:08
Langue: italien
Versione italiana di Riccardo Venturi
3 dicembre 2005
3 dicembre 2005
[INTRODUZIONE]
All’alba del 25 maggio 1923, Guillaume Seznec, falegname e commerciante di legname di Morlaix, et Pierre Quémeneur, consigliere generale del Finistère, partono da Rennes a bordo di una vecchia Cadillac, diretti a Parigi. Là sperano di trattare la vendita dell’automobile, e di altre recuperate tra le eccedenze americane della prima guerra mondiale. Saranno notati assieme davanti alla stazione ferroviaria di Houdan, verso le 10 della sera. Quémeneur ha preso il treno per Parigi ? Seznec, invece, rientrerà a casa da solo, a Morlaix, il giorno dopo ; il viaggio è stato impedito da troppi guasti della macchina. Quémeneur non fu mai più rivisto. Era stato ucciso ? Ma quando ? E perché ? Si voleva nascondere un impensabile traffico tra la Francia e la Russia comunista ? Un litigio di natura familiare ?…
Seznec rappresentava un colpevole ideale per quelli che volevano chiudere rapidamente questo fascicolo penale senza cadavere e senza prove. Al termine di un’inchiesta assai pilotata, se non addirittura manipolata dalla polizia, la Corte d’Assise di Quimper, il 4 novembre 1924, condanna Seznec ai lavori forzati a vita, con un solo voto di maggioranza. Il dibattito processuale si sarebbe svolto in un clima di rara passione e violenza. Seznec lascia la Francia per il bagno penale della Guyana il 7 aprile 1927 ; vi resterà vent’anni, non cessando mai di proclamare la sua innocenza, ma rifiutando ostinatamente, nonostante le terribili condizione di detenzione, di richiedere la grazia : « Soltanto i colpevoli chiedono perdono… »
In Bretagna, nel frattempo, viene messa in atto una campagna per la riabilitazione del condannato, condotta da sua moglie, da sua madre e, in seguito, da sua figlia, appoggiata dal giornalista Emile Petitcolas, dal giudice Victor Hervé, da Françoise Bosser della Lega dei Diritti dell’Uomo, e da altri. Nel 1934, sei dei giurati di Quimper si pentono del verdetto e richiedono inutilmente la revisione del processo. Lentamente, l’opinione pubblica passa dalla parte del condannato, che sarà infine graziato il 2 febbraio 1946 dal generale De Gaulle. Tornato in Francia, Guillaume Seznec (il cui destino sembra incredibilmente e tremendamente legato alle automobili) viene investito il 14 novembre 1953 da un furgone il cui conducente scappa. Morirà tre mesi più tardi, il 13 febbraio 1954, per le ferite riportate nell’ « incidente ».
Per anni e anni, suo nipote Denis andrà rifacendo l’inchiesta, cercando testimoni e documenti, riaprendo fascicoli ufficiali, reclamando nuove perizie e dimostrando la macchinazione di cui era stato vittima suo nonno. Una domanda per la revisione del processo viene depositata in Cancelleria : reca il numero 001, e entro poco tempo si saprà se la giustizia francese saprà infine tornare sulla « res iudicata », accettando per la prima volta nella sua storia la revisione di un processo d’Assise così come oramai permette la « Legge Seznec » votata il 23 giugno 1989 all’unanimità dalla Camera e dal Senato.
E’ necessario leggere « NOUS LES SEZNEC » - Editions Robert Laffont – 1992, una testimonianza sconvolgente, appassionata e priva di odio di Denis Seznec, dedicata « a Guillaume Seznec e Marie-jeanne, alla loro piccola Jeannette, a mia madre, alla mia famiglia affinché sappia perdonare, e ai francesi perché non dimentichino ».
(Tri Yann)
All’alba del 25 maggio 1923, Guillaume Seznec, falegname e commerciante di legname di Morlaix, et Pierre Quémeneur, consigliere generale del Finistère, partono da Rennes a bordo di una vecchia Cadillac, diretti a Parigi. Là sperano di trattare la vendita dell’automobile, e di altre recuperate tra le eccedenze americane della prima guerra mondiale. Saranno notati assieme davanti alla stazione ferroviaria di Houdan, verso le 10 della sera. Quémeneur ha preso il treno per Parigi ? Seznec, invece, rientrerà a casa da solo, a Morlaix, il giorno dopo ; il viaggio è stato impedito da troppi guasti della macchina. Quémeneur non fu mai più rivisto. Era stato ucciso ? Ma quando ? E perché ? Si voleva nascondere un impensabile traffico tra la Francia e la Russia comunista ? Un litigio di natura familiare ?…
Seznec rappresentava un colpevole ideale per quelli che volevano chiudere rapidamente questo fascicolo penale senza cadavere e senza prove. Al termine di un’inchiesta assai pilotata, se non addirittura manipolata dalla polizia, la Corte d’Assise di Quimper, il 4 novembre 1924, condanna Seznec ai lavori forzati a vita, con un solo voto di maggioranza. Il dibattito processuale si sarebbe svolto in un clima di rara passione e violenza. Seznec lascia la Francia per il bagno penale della Guyana il 7 aprile 1927 ; vi resterà vent’anni, non cessando mai di proclamare la sua innocenza, ma rifiutando ostinatamente, nonostante le terribili condizione di detenzione, di richiedere la grazia : « Soltanto i colpevoli chiedono perdono… »
In Bretagna, nel frattempo, viene messa in atto una campagna per la riabilitazione del condannato, condotta da sua moglie, da sua madre e, in seguito, da sua figlia, appoggiata dal giornalista Emile Petitcolas, dal giudice Victor Hervé, da Françoise Bosser della Lega dei Diritti dell’Uomo, e da altri. Nel 1934, sei dei giurati di Quimper si pentono del verdetto e richiedono inutilmente la revisione del processo. Lentamente, l’opinione pubblica passa dalla parte del condannato, che sarà infine graziato il 2 febbraio 1946 dal generale De Gaulle. Tornato in Francia, Guillaume Seznec (il cui destino sembra incredibilmente e tremendamente legato alle automobili) viene investito il 14 novembre 1953 da un furgone il cui conducente scappa. Morirà tre mesi più tardi, il 13 febbraio 1954, per le ferite riportate nell’ « incidente ».
Per anni e anni, suo nipote Denis andrà rifacendo l’inchiesta, cercando testimoni e documenti, riaprendo fascicoli ufficiali, reclamando nuove perizie e dimostrando la macchinazione di cui era stato vittima suo nonno. Una domanda per la revisione del processo viene depositata in Cancelleria : reca il numero 001, e entro poco tempo si saprà se la giustizia francese saprà infine tornare sulla « res iudicata », accettando per la prima volta nella sua storia la revisione di un processo d’Assise così come oramai permette la « Legge Seznec » votata il 23 giugno 1989 all’unanimità dalla Camera e dal Senato.
E’ necessario leggere « NOUS LES SEZNEC » - Editions Robert Laffont – 1992, una testimonianza sconvolgente, appassionata e priva di odio di Denis Seznec, dedicata « a Guillaume Seznec e Marie-jeanne, alla loro piccola Jeannette, a mia madre, alla mia famiglia affinché sappia perdonare, e ai francesi perché non dimentichino ».
(Tri Yann)
Langue: anglais
English Version by Riccardo Venturi
December 5, 2005
December 5, 2005
[INTRODUCTION]
In the early morning of 25 May 1923, Guillaume Seznec, a skilled carpenter and timber dealer of Morlaix, in Brittany, and Pierre Quémeneur, councillor of the Department Council of Finistère, leave Rennes on an old Cadillac. They are bound for Paris, where they hope to sell that car and others they have been collecting from the American surplus stocks of World War I. They are seen together in front of Houdan railway station, about at 10 p.m. Did Quémeneur take the Paris train ? On the following day, Seznec came back alone home, in Morlaix ; too many breakdowns and engine failures had made impossible for him to reach Paris. Quémeneur was never to be seen again. Had he been killed ? When ? And why ? Was it an attempt to conceal some kind of illicit trade between France and Communist Russia ? Or was it a family controversy ?…
Seznec made a perfect culprit to those who wanted to close quickly this dossier without a corpse nor evidence. The police inquiry was definitely manipulated, if not falsified. On 4 November 1924, the Assizes Court of Quimper sentenced Guillaume Seznec to life convictment by a majority of one vote only. The trial was related to be held in an atmosphere of violence and fiery passionateness. Seznec left France for the ill-famed Penal Colony of Guyane on April 17, 1927 , there to remain about twenty years and never giving up proclaiming his innocence, but constantly rejecting any petition for mercy despite of inhumane imprisonment conditions : « Only culprits ask for pardon… »
In the meanwhile, a campaign for Seznec’s release is being carried out in his native Brittany, led by his wife, his mother and, later, by his daughter with the help of a journalist, Emile Petitcolas, a judge, Victor Hervé, and Françoise Bosser of the Human Rights League. But many others participate in this campaign. In 1934, six members of the Quimper jury repent their verdict and ask in vain for rehearing of the case. Seznec is supported more and more by the public opinion, and finally, on February 2, 1946, he is granted pardon by General De Gaulle. Back in France, Guillaume Seznec (whose destiny appears to be terribly and incredibly influenced by automobiles) is run over by a van on November 14, 1953. The driver takes flight. Badly injured in the « accident », Guillaume Seznec dies three months later, on February 13, 1954.
His grandson Denis Seznec will then be making his own inquiry through the years, looking for witnesses and evidence, reopening old dossiers and files and claiming new examination in order to show his grandfather’s innocence. Finally, an official request for review of the trial is registered at the Court’s Clerk office of Paris with number 001, and it will appear in short time whether the French justice is ready to revise its judgment and to accept for the first time in history that an Assizes trial be reheard as it is now possible with the « Seznec Law » enacted by the French parliament on June 23, 1989.
Reading of « NOUS LES SEZNEC » (We the Seznecs) – Editions Robert Laffont – 1992 is strongly recommended : an upsetting, yet passionate and hateless testimony of Denis Seznec dedicated « to Guillaume Seznec and Marie-Jeanne, to their little Jeannette, to my mother, to my family so that they may pardon all, and to the French people so that they never forget ».
(Tri Yann)
In the early morning of 25 May 1923, Guillaume Seznec, a skilled carpenter and timber dealer of Morlaix, in Brittany, and Pierre Quémeneur, councillor of the Department Council of Finistère, leave Rennes on an old Cadillac. They are bound for Paris, where they hope to sell that car and others they have been collecting from the American surplus stocks of World War I. They are seen together in front of Houdan railway station, about at 10 p.m. Did Quémeneur take the Paris train ? On the following day, Seznec came back alone home, in Morlaix ; too many breakdowns and engine failures had made impossible for him to reach Paris. Quémeneur was never to be seen again. Had he been killed ? When ? And why ? Was it an attempt to conceal some kind of illicit trade between France and Communist Russia ? Or was it a family controversy ?…
Seznec made a perfect culprit to those who wanted to close quickly this dossier without a corpse nor evidence. The police inquiry was definitely manipulated, if not falsified. On 4 November 1924, the Assizes Court of Quimper sentenced Guillaume Seznec to life convictment by a majority of one vote only. The trial was related to be held in an atmosphere of violence and fiery passionateness. Seznec left France for the ill-famed Penal Colony of Guyane on April 17, 1927 , there to remain about twenty years and never giving up proclaiming his innocence, but constantly rejecting any petition for mercy despite of inhumane imprisonment conditions : « Only culprits ask for pardon… »
In the meanwhile, a campaign for Seznec’s release is being carried out in his native Brittany, led by his wife, his mother and, later, by his daughter with the help of a journalist, Emile Petitcolas, a judge, Victor Hervé, and Françoise Bosser of the Human Rights League. But many others participate in this campaign. In 1934, six members of the Quimper jury repent their verdict and ask in vain for rehearing of the case. Seznec is supported more and more by the public opinion, and finally, on February 2, 1946, he is granted pardon by General De Gaulle. Back in France, Guillaume Seznec (whose destiny appears to be terribly and incredibly influenced by automobiles) is run over by a van on November 14, 1953. The driver takes flight. Badly injured in the « accident », Guillaume Seznec dies three months later, on February 13, 1954.
His grandson Denis Seznec will then be making his own inquiry through the years, looking for witnesses and evidence, reopening old dossiers and files and claiming new examination in order to show his grandfather’s innocence. Finally, an official request for review of the trial is registered at the Court’s Clerk office of Paris with number 001, and it will appear in short time whether the French justice is ready to revise its judgment and to accept for the first time in history that an Assizes trial be reheard as it is now possible with the « Seznec Law » enacted by the French parliament on June 23, 1989.
Reading of « NOUS LES SEZNEC » (We the Seznecs) – Editions Robert Laffont – 1992 is strongly recommended : an upsetting, yet passionate and hateless testimony of Denis Seznec dedicated « to Guillaume Seznec and Marie-Jeanne, to their little Jeannette, to my mother, to my family so that they may pardon all, and to the French people so that they never forget ».
(Tri Yann)
Lo stesso autore ci segnala l'uscita di un libro illustrato per bambini che racconta la storia di Guillaume Seznec.
Per maggiori informazioni si veda il sito dell'autore:
Pascal Bresson Guillaume Seznec - Une vie retrouvée
L’auteur même nous signale la parution d’un livre illustré pour l’enfance qui raconte l’histoire de Guillaume Seznec.
Pour tout renseignement ultérieur voir la page de l’auteur:
Pascal Bresson Guillaume Seznec - Une vie retrouvée
The author in person informs us of the publication of a picture children’s book telling Guillaume Seznec’s story.
For any further information please go to the author’s homepage:
Pascal Bresson Guillaume Seznec - Une vie retrouvée
Guillaume Seznec, une vie retrouvée, Editions Ouest-France
Per maggiori informazioni si veda il sito dell'autore:
Pascal Bresson Guillaume Seznec - Une vie retrouvée
L’auteur même nous signale la parution d’un livre illustré pour l’enfance qui raconte l’histoire de Guillaume Seznec.
Pour tout renseignement ultérieur voir la page de l’auteur:
Pascal Bresson Guillaume Seznec - Une vie retrouvée
The author in person informs us of the publication of a picture children’s book telling Guillaume Seznec’s story.
For any further information please go to the author’s homepage:
Pascal Bresson Guillaume Seznec - Une vie retrouvée
Guillaume Seznec, une vie retrouvée, Editions Ouest-France
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Con questa introduzione iniziamo la ricopiatura (in quanto, in generale, è impossibile reperire le parole delle canzoni in rete per motivi che non stiamo a spiegare) dei testi che compongono quella che senz’altro è una delle più importanti composizioni dei Tri Yann : la serie di canzoni, tutte tratte dall’album « Portraits » (1995) dedicate alla triste, complicata e terribile vicenda di Guillaume Seznec, che non solo fece epoca al momento stesso degli eventi, ma che ha avuto ripercussioni sulla « giustizia » francese fino ai giorni nostri. La legge, votata nel 1989 ( !) dal parlamento francese, che permette finalmente la revisione dei processi in Assise e che dovrebbe evitare il ripetersi di errori giudiziari come quello di cui fu vittima il protagonista di questa storia, è stata chiamata « Legge Seznec », segno di quanto la vicenda, che divise la Francia in modo del tutto simile all’Affare Dreyfus, abbia toccato le coscienze di tutti. E la decisione in merito alla revisione « post mortem » del processo Seznec, il « dossier 001 » di cui si parla nell’introduzione dei Tri Yann, viene decisa addirittura l’11 aprile 2005 ! Una storia di sopraffazione del potere, di galere del potere, di deportazione, di lotta, di morte e di speranza, che non può che trovare il suo debito posto nelle CCG. Si tratta della prima volta in cui essa è riportata e tradotta integralmente in rete in una qualsiasi lingua.
With this introduction, we start recopying (as, in general, the relevant songs lyrics are not to be found anywhere in the Net for rather obvious reasons) the lyrics forming one of Tri Yann’s most important compositions : the song cycle, included in the album « Portraits » (1995), dedicated to the sad, complicated and terrible vicissitudes of Guillaume Seznec. An epoch-marking event which has been having its echoes on French justice up to nowadays. The law, voted in 1989 ( !) by the French parliament, allowing for rehearing of Assizes trials, and which should finally avoid the occurrence of such enormous miscarriages of justice as that the protagonist of this story, has been called « Seznec Law », signifying how much this story, which divided France into two parties much like for the Dreyfus affair, was impressed in everyone’s conscience. And the final decision on the post mortem review of Seznec’s trial, the « Dossier 001 » mentioned in Tri Yann’s introduction to the song cycle, was taken on 11 April 2005 ! A story of abuse of power, of unjust –if not unlawful- emprisonment, of deportation, of struggle, of death and hope which finds its right place in our AWS collection. This is the first time it has been reproduced and fully translated in any language on the Net.
Nous allons commencer avec cette introduction la reproduction intégrale (car, en général, les paroles des chansons sont impossibles à répérer sur la toile pour des raisons qu’il n’est pas question d’expliquer ici) des textes qui constituent sans doute l’une des plus importantes compositions de Tri Yann : la série de chansons tirées de l’album « Portraits » (1995) dédiées à la triste, compliquée et terrible histoire de Guillaume Seznec, qui non seulement fit l’époque au moment même des événements, mais qui a eu des répercussions sur la ‘justice’ française jusqu’à présent. La loi, votée en 1989 ( !) par le parlement français, autorisant enfin la révision des procès en Assise et qui devrait éviter que des erreurs judiciaires comme celui dont Guillaume Seznec fut victime puissent se répéter, a été appelée « Loi Seznec » , et c’est un signe de combien cette histoire, qui partagea la France de façon tout à fait pareille à l’affaire Dreyfus, a touché la conscience de tout le monde. Et la décision sur la révision post-mortem du procès Seznec, le « Dossier 001 » dont on parle dans l’introduction de Tri Yann, n’a été issue que le 11 avril 2005 ! Une histoire de vexation du pouvoir, de déportation, de lutte, de mort et d’espérance qui trouve sa place naturelle dans notre site. C’est la première fois que l’histoire et les chansons de Tri Yann sont traduites intégralement dans une langue étrangère.
Riccardo Venturi, 3 dicembre 2005 / December 5, 2005 / 3 décembre 2005 [29 novembre 2006]
Le canzoni su Guillaume Seznec:
The Song Cycle on Guillaume Seznec:
2. Le Voyage/Il Viaggio/The Journey
3. Le Procès de Guillaume Seznec/Il Processo di Guillaume Seznec/Guillaume Seznec's Trial
4. L'Adieu/L'Addio/The Adieu
5. Le Bagne/Il Bagno/The Penal Colony
6. La Délivrance/La Liberazione/The Release
7. Seznec est Innocent!/Seznec è innocente!/Seznec is not Guilty!\
Una serie di interessantissimi video (in lingua francese) sull'affare Seznec sono disponibili liberamente alla seguente pagina.
A series of interesting videos (in French) on the Seznec affair are available at the following page.