Questa notte nel mio sonno vegetale
(Indotto dall’analisi del torto)
Ho sentito un allarme di sconforto
Mi ha svegliato l’antifurto generale
Gli umani son tornati
I circuiti mi ronzavano cattivi
Per la rabbia e per non saper che fare
Dal balcone, la mia macchina bruciare
La sentivo, giù nell’orto degli ulivi
Gli umani son tornati
Con la nausea della nebbia nella voce
Ho gridato tutt’attorno la paura…
Ci sarà pure in ascolto una questura
Che sorvegli le meccaniche di pace
Che presieda al nostro vivere civile
Che ci scampi dai pericoli crescenti
Che conduca alle periferie indecenti
Col drenaggio dei canali questa bile.
Come di un antico sogno il retrogusto
Mi son steso sul divano della stanza
La tachicardia scordava la distanza
La memoria mi cercava in qualche posto
Gli umani son tornati
Come di una tentazione nel passivo
Del bilancio dei miei giorni già scontati
Ed invece, dai teppisti incappucciati,
Ho la sensazione d’esser stato vivo
Gli umani son tornati
Son tornati dai due secoli passati
Risputati dalle fogne del progresso
Scardinate le lancette dell’adesso
Addossavano alla notte, riabbracciati,
Un concetto di rivolta sopravvive
Una stecca nel concerto della smania
Di codesta musica contemporanea
Vecchie idee che ancora ammiccano corrive
Vecchie idee: mandole, cimbali, alabarde
Belle idee: rispetto, libertà, coraggio
Uguaglianza, sessantotto (era di maggio)
Appannaggio di Parigi comunarda.
Nobiltà vieni a danzare a Carmagnola,
Peperone roso all’ombra della sera,
M’è sembrata questa vita essere vera…
E bruciava coi circuiti la guardiola
Della macchina… e ché libero, che strano
M’è sembrato essere ancora essere umano
M’è sembrato essere ancora essere umano
M’è sembrato essere ancora essere umano…
Sulla macchina che ora sta bruciando
C’è la storia, passa, sbrana e non ti caga
- Anche l’assicurazione qui non paga -
Ma la vita vale tutto questo sbando?
Che faremo mo’ che arriva la questura?
Già si annuncia all’orizzonte con sirene
E ci dice “State buoni, state bene”
E ci dice “Coltivate la paura”
“È mattina ancora, i mostri sono andati”
“È mattina ora, i mostri sono andati”
“È mattina ancora, gli anni sono andati”
“È mattina ora i sogni sono andati”.
(Indotto dall’analisi del torto)
Ho sentito un allarme di sconforto
Mi ha svegliato l’antifurto generale
Gli umani son tornati
I circuiti mi ronzavano cattivi
Per la rabbia e per non saper che fare
Dal balcone, la mia macchina bruciare
La sentivo, giù nell’orto degli ulivi
Gli umani son tornati
Con la nausea della nebbia nella voce
Ho gridato tutt’attorno la paura…
Ci sarà pure in ascolto una questura
Che sorvegli le meccaniche di pace
Che presieda al nostro vivere civile
Che ci scampi dai pericoli crescenti
Che conduca alle periferie indecenti
Col drenaggio dei canali questa bile.
Come di un antico sogno il retrogusto
Mi son steso sul divano della stanza
La tachicardia scordava la distanza
La memoria mi cercava in qualche posto
Gli umani son tornati
Come di una tentazione nel passivo
Del bilancio dei miei giorni già scontati
Ed invece, dai teppisti incappucciati,
Ho la sensazione d’esser stato vivo
Gli umani son tornati
Son tornati dai due secoli passati
Risputati dalle fogne del progresso
Scardinate le lancette dell’adesso
Addossavano alla notte, riabbracciati,
Un concetto di rivolta sopravvive
Una stecca nel concerto della smania
Di codesta musica contemporanea
Vecchie idee che ancora ammiccano corrive
Vecchie idee: mandole, cimbali, alabarde
Belle idee: rispetto, libertà, coraggio
Uguaglianza, sessantotto (era di maggio)
Appannaggio di Parigi comunarda.
Nobiltà vieni a danzare a Carmagnola,
Peperone roso all’ombra della sera,
M’è sembrata questa vita essere vera…
E bruciava coi circuiti la guardiola
Della macchina… e ché libero, che strano
M’è sembrato essere ancora essere umano
M’è sembrato essere ancora essere umano
M’è sembrato essere ancora essere umano…
Sulla macchina che ora sta bruciando
C’è la storia, passa, sbrana e non ti caga
- Anche l’assicurazione qui non paga -
Ma la vita vale tutto questo sbando?
Che faremo mo’ che arriva la questura?
Già si annuncia all’orizzonte con sirene
E ci dice “State buoni, state bene”
E ci dice “Coltivate la paura”
“È mattina ancora, i mostri sono andati”
“È mattina ora, i mostri sono andati”
“È mattina ancora, gli anni sono andati”
“È mattina ora i sogni sono andati”.
envoyé par Riccardo Venturi - 17/11/2005 - 13:54
Langue: français
Version française – LES HUMAINS SONT DE RETOUR – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson italienne – Gli Umani sono tornati- Alessio Lega – 2005
Une tentative pour intervenir en chanson dans les événements de Paris (en 2005), si lointaine et si proche. Il m'est venu une idée insolite (pour moi), une suggestion bowienne et scienfictionnesque.
L'histoire se déroule dans une maison à la limite entre ville et banlieue. Un robot à intelligence intégrée se retrouve en proie à un cauchemar (ou à la constatation certainement pas agréable) que sa machine brûle.
Chanson italienne – Gli Umani sono tornati- Alessio Lega – 2005
Une tentative pour intervenir en chanson dans les événements de Paris (en 2005), si lointaine et si proche. Il m'est venu une idée insolite (pour moi), une suggestion bowienne et scienfictionnesque.
L'histoire se déroule dans une maison à la limite entre ville et banlieue. Un robot à intelligence intégrée se retrouve en proie à un cauchemar (ou à la constatation certainement pas agréable) que sa machine brûle.
LES HUMAINS SONT DE RETOUR
Cette nuit dans mon sommeil végétal
(Induit par l'analyse de l'injustice)
J'ai senti un sentiment de malaise
L'alarme générale m'a réveillé
Les humains sont de retour
Mes circuits vrombissent méchamment
De rage et de ne pas savoir que faire
De mon balcon, je vois ma voiture
En flammes en bas dans le jardin des oliviers.
Les humains sont de retour
Avec la nausée du brouillard dans la voix
J'ai crié ma peur tout alentour...
Il y aura peut-être une police à l'écoute
Qui surveille les mécaniques de paix
Qui protège notre vie civilisée
Qui nous tient hors des périls croissants
Qui mène aux banlieues pourries
Cette bile par le drainage des canaux.
*
Comme l'arrière-goût d'un vieux songe
Je me suis étendu sur le divan de la pièce
La tachycardie oubliait la distance
La mémoire me cherchait partout
Les humains sont de retour
Comme une tentation du passif
Du bilan de mes jours déjà écoulés
Et au contraire, des truands encapuchonnés,
J'ai la sensation d'avoir vivant
Les humains sont de retour
Ils sont revenus d'il y a deux siècles
Régurgités par les égouts du progrès
les aiguilles du temps présent arrachées
Ils s'adossaient à la nuit, enlacés,
Un concept de révolte survit
Une baguette dans le concert de la frénésie
De cette soi-disant musique contemporaine
Vieilles idées qui clignotent encore condescendantes
Vieilles idées : mandolines, cymbales, hallebardes
Belles idées : respect, liberté, courage
Égalité, soixante-huit (c'était en mai)
Apanage du Paris communard
Noblesse viens danser la Carmagnole
Poivre rose dans l'ombre du soir
Il m'a semblé que c'était la vraie vie
Et la loge de la voiture brûlait avec les circuits
Et celui qui est libre... C'est étrange
M'a semblé encore être un être humain
M'a semblé encore être un être humain
M'a semblé encore être un être humain...
*
Sur la voiture qui brûle à présent
Il y a l'histoire, elle passe, elle déchiquète et ne s'occupe pas de toi
-L'assurance ici ne paie même pas-
Mais la vie vaut-elle tout ce bordel ?
Qu'allons-nous faire alors qu'arrive la police ?
Déjà, elle s'annonce à l'horizon avec ses sirènes
Et elle nous dit : « Soyez calmes, restez tranquilles »
Et elle nous dit : « « Cultivez votre peur »
« C'est le matin, les monstres sont partis »
« C'est le matin, les monstres sont partis »
« C'est le matin, les années sont parties »
« C'est le matin, aujourd'hui, les rêves sont partis ».
Cette nuit dans mon sommeil végétal
(Induit par l'analyse de l'injustice)
J'ai senti un sentiment de malaise
L'alarme générale m'a réveillé
Les humains sont de retour
Mes circuits vrombissent méchamment
De rage et de ne pas savoir que faire
De mon balcon, je vois ma voiture
En flammes en bas dans le jardin des oliviers.
Les humains sont de retour
Avec la nausée du brouillard dans la voix
J'ai crié ma peur tout alentour...
Il y aura peut-être une police à l'écoute
Qui surveille les mécaniques de paix
Qui protège notre vie civilisée
Qui nous tient hors des périls croissants
Qui mène aux banlieues pourries
Cette bile par le drainage des canaux.
*
Comme l'arrière-goût d'un vieux songe
Je me suis étendu sur le divan de la pièce
La tachycardie oubliait la distance
La mémoire me cherchait partout
Les humains sont de retour
Comme une tentation du passif
Du bilan de mes jours déjà écoulés
Et au contraire, des truands encapuchonnés,
J'ai la sensation d'avoir vivant
Les humains sont de retour
Ils sont revenus d'il y a deux siècles
Régurgités par les égouts du progrès
les aiguilles du temps présent arrachées
Ils s'adossaient à la nuit, enlacés,
Un concept de révolte survit
Une baguette dans le concert de la frénésie
De cette soi-disant musique contemporaine
Vieilles idées qui clignotent encore condescendantes
Vieilles idées : mandolines, cymbales, hallebardes
Belles idées : respect, liberté, courage
Égalité, soixante-huit (c'était en mai)
Apanage du Paris communard
Noblesse viens danser la Carmagnole
Poivre rose dans l'ombre du soir
Il m'a semblé que c'était la vraie vie
Et la loge de la voiture brûlait avec les circuits
Et celui qui est libre... C'est étrange
M'a semblé encore être un être humain
M'a semblé encore être un être humain
M'a semblé encore être un être humain...
*
Sur la voiture qui brûle à présent
Il y a l'histoire, elle passe, elle déchiquète et ne s'occupe pas de toi
-L'assurance ici ne paie même pas-
Mais la vie vaut-elle tout ce bordel ?
Qu'allons-nous faire alors qu'arrive la police ?
Déjà, elle s'annonce à l'horizon avec ses sirènes
Et elle nous dit : « Soyez calmes, restez tranquilles »
Et elle nous dit : « « Cultivez votre peur »
« C'est le matin, les monstres sont partis »
« C'est le matin, les monstres sont partis »
« C'est le matin, les années sont parties »
« C'est le matin, aujourd'hui, les rêves sont partis ».
envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/11/2009 - 22:35
×
[2005]
Testo e musica di Alessio Lega
Lyrics and music by Alessio Lega
Canzone appena composta (il 14 novembre scorso, cioè, al momento in cui sto scrivendo, esattamente tre giorni fa). Sono stato probabilmente il primo ad ascoltarla, anche se solo recitata, in una telefonata notturna fatta ad Alessio non più di dieci minuti dopo che, per e-mail, me ne aveva comunicato l'avvenuta scrittura...un privilegio di cui voglio qui ringraziare pubblicamente Alessio (il cui intero album "Resistenza e amore" è adesso liberamente ed interamente scaricabile da Bielle). La canzone parla dei recenti avvenimenti nelle banlieues parigine e francesi. Così Alessio la introduce nel suo blog Venditor di Sassi:
Un tentativo di intervenire in canzone sui fatti di Parigi, così lontana/così vicina. M'è venuta una (per me) insolita scenografia, una suggestione Bowiana e fantascientifica. La storia si svolge in una casa al confine fra civiltà e banlieue. Un robot a intelligenza integrata si ridesta in preda all’incubo (o alla constatazione per nulla amichevole) che la sua macchina brucia.
E dice: