Blood on the leaves and blood at the root,
Black bodies swinging in the southern breeze,
Strange fruit hanging from the poplar trees.
Pastoral scene of the gallant south,
The bulging eyes and the twisted mouth,
Scent of magnolias, sweet and fresh,
Then the sudden smell of burning flesh.
Here is fruit for the crows to pluck,
For the rain to gather, for the wind to suck,
For the sun to rot, for the trees to drop,
Here is a strange and bitter crop.
Loop di Mare
Gli alberi del Sud danno uno strano frutto,
Sangue sulle foglie e sangue alle radici,
Neri corpi impiccati oscillano alla brezza del Sud,
Uno strano frutto pende dai pioppi.
Una scena bucolica del valoroso Sud,
Gli occhi strabuzzati e le bocche storte,
Profumo di magnolie, dolce e fresco,
Poi improvviso l’odore di carne bruciata.
Ecco il frutto che i corvi strapperanno,
Che la pioggia raccoglierà, che il vento porterà via,
Che il sole farà marcire, che gli alberi lasceranno cadere
Ecco uno strano ed amaro raccolto.
lady-day.org
Il est devenu au fil du temps, si je puis dire, l'hymne, le chant de ralliement de toutes les victimes d'actes racistes ou minorités opprimées.
L'étude non exhaustive qui suit n'est là que pour vous inciter à en savoir plus sur ce chant emblèmatique, et surtout écouter Billie Holiday le chanter...
Origine de Strange Fruit
Les paroles de Strange Fruit ont pour origine un poème écrit il y a plus de 60 ans par un enseignant juif du Bronx, Abel Meeropol, plus connu sous le nom de Lewis Allen, son nom de plume, et peut-être plus célèbre pour avoir adopté les 2 fils des époux Rosenberg après leur exécution en 1953 pour intelligence avec l'ennemi.
Ce texte chanté par Billie Holiday à partir de 1939 au Cafe Society, le 1er cabaret "intégré" de New York, avait le don de pétrifier l'assistance chaque fois qu'elle le chantait et n'a jammais perdu de son impact au fil des ans.
Strange Fruit n'est pas seulement le premier "protest song" américain, il est aussi le plus puissant et le plus durable.
Billie Holiday et Strange Fruit
Aujourd'hui encore, beaucoup pensent que Billie Holiday a écrit ce texte, un mythe conforté par elle-même et le film "Lady Sings the Blues" dans lequel elle se met à écrire ces lignes aprés avoir assisté à un lynchage.
En fait, Meeropol publia ce poème en 1937 et le mit en musique lui-même avant qu'il ne parvienne à Billie Holiday qui en remania la musique avant de l'interprèter.
Billie qui ne s'était jamais frottée à quoi que ce soit de politique auparavant, avait 23 ans quand elle chanta pour la 1ère fois "Strange Fruit" et en fit rapidement sa "propriété" tant elle y ajoutait de puissance et d'impact par sa personnalité; sa diction parfaite et sa manière de ponctuer chaque phrase donnant au texte une intensité dramatique exceptionnelle.
Un chant de toujours...
Contrairement à nombre de chants protestataires tombés dans l'oubli, voire devenus obsolètes, Strange Fruit survit grâce à ses incroyables possibilités métaphoriques.
L'étrange fruit dont parle Meeropol ne pend plus aux peupliers du Sud et les lynchages n'ont plus cours sur le sol des Etats-Unis depuis qu'il a écrit ce poème... Cependant les visions de James Byrd Jr, traîné derrière une camionnette à Jasper au Texas, d'Amadou Diallo, de Patrick Dorismond, d'Abner Louima, et tant d'autres noirs tués ou mutilés par des blancs, victimes d'actes racistes de toute nature, minorités opprimées, sont toujours bien présentes et nous rappellent combien "Strange Fruit" n'est pas un chant d'hier, mais malheureusement d'aujourd'hui, de demain, de toujours...
Billie chante Strange Fruit
L'écoute de Billie Holiday chantant Strange Fruit reste un moment inoubliable; sans doute rien de comparable à ce qu'ont vécu les clients du Cafe Society en 1939, mais il suffit d'imaginer la scène...
La salle est plongée dans le noir, le service aux tables et au bar a été interrompu.
Billie Holiday est seulement accompagnée d'un piano sur lequel elle s'appuie, un unique et petit spot éclaire son visage.
Elle est immobile, comme hébétée...
Son visage se crispe et dans un rictus de douleur, sortent de sa bouche les premières syllabes de Strange Fruit.
Elle chante ensuite de manière trés sûre, convaincue et si convaincante.
Elle est déterminée et trés concentrée.
Son élocution et son phrasé donnent aux mots qu'elle "assène" à l'audience une intensité et un impact si forts qu'à la fin de sa prestation, un "silence de mort" se fait dans la salle...
Ce silence pesant semble durer une éternité avant qu'un spectateur ne se mette à applaudir nerveusement, imité ensuite par toute la salle.
Il était convenu dans l'engagement de Billie que Strange Fruit soit chanté lors de son dernier set et pour le clore, car aprés cette prestation, elle était incapable de poursuivre et se retirait longuement seule dans sa loge pour se remettre de l'intense émotion qui la submergeait alors.
Les arbres du Sud portent un étrange fruit,
Du sang sur les feuilles, du sang aux racines,
Un corps noir se balançant dans la brise du Sud,
Etrange fruit pendant aux peupliers.
Scène pastorale du "vaillant Sud",
Les yeux exorbités et la bouche tordue,
Parfum du magnolia doux et frais,
Puis la soudaine odeur de chair brûlée.
Fruit à déchiqueter pour les corbeaux,
Pour la pluie à récolter, pour le vent à assécher,
Pour le soleil à mûrir, pour les arbres à perdre,
Etrange et amère récolte.
envoyé par Riccardo Venturi - 9/6/2006 - 12:09
C'est la meilleure version qui jamais a été écrite parce que c'est moi qui l'a fait.
Les sept arbres du sud
portent un étrange fruit
du sang sur les feuilles
du sang sur la racine
un corps noir se balançant
dans la triste brise du sud
Scène pastorale du vaillant sud
les yeux exorbités et la bouche tordue
un parfum du magnolia doux et frais
puis la soudaine odeur de chair brulée
puis la soudaine odeur de chair brulée
Un fruit noir à dechiqueter
pour les vieux corbeaux
pour la pluie à innonder
pour le vent à assecher
pour le soleil à murir
pour les arbres à tomber
et un fruit qui a toujours crevé
pour le repas des Corbeaux
pour la pluie à récolter
pour le vent à assecher
pour le soleil à mûrir
pour les feuilles à se paumer
une récolte étrange et amère.
Les sept arbres du sud
portent un étrange fruit
du sang sur les feuilles
du sang sur la racine
un corps noir se balançant
dans la triste brise du sud.
Quelle récolte si étrange et amère!
Quelle récolte si étrange et amère!
envoyé par RICHARD MAROT. - 11/7/2006 - 17:38
Südstaatenbäume tragen seltsame Früchte,
Blut an den Blättern und Blut an den Wurzeln,
Schwarze Körper wehen im Südstaatenwind,
Seltsame Früchte hängen an Trauerweiden.
Ländliche Szenen aus den galanten Südstaaten,
die aufgeblähten Bäuche und die verzogene Gesichter,
der Duft der Magnolien, süß und frisch,
wird überdeckt durch den Geruch von verbranntem Fleisch.
Eine seltsame Frucht, an der die Krähen zupfen,
die im Regen tropft und vom Wind geschüttelt wird,
die in der Sonne verrottet, bis sie vom Baume fällt,
Diese seltsame Frucht ist eine bittere Ernte.
envoyé par Riccardo Venturi - 9/6/2006 - 12:14
Los árboles del sur dan un extraño fruto,
Sangre en las hojas y sangre en la raíz,
Cuerpos negros balanceándose en la brisa del sur,
Extraño fruto que cuelga de los álamos.
Escena pastoral del galante sur,
Los ojos saltones y la boca torcida,
Aroma de magnolias, dulces y frescas,
Luego el repentino hedor de la carne quemada.
Este es el fruto que los cuervos pican,
Que recoge la lluvia, que el viento sorbe,
Que se pudre al sol, que cae de los árboles,
Esta es una extraña y amarga cosecha.
envoyé par Riccardo Venturi - 9/6/2006 - 23:40
Siete árboles sureños
traen un raro fruto
con sangre en sus hojas
y con sangre en la raíz
ese cuerpo negro sigue bailando
con las caricias de la triste brisa
Es un fruto extraño sobre un álamo
Escena pastoral del galante sur
ojos ciegos con la boca retorcida
aroma de magnolia dulce y fresco
con el olor de negra carne quemada;
con el repentino hedor de carne muerta
Un fruto que los cuervos depedazarán
que la lluvia inclemente arrastrará
que el rudo golpe del viento azotará
que el cálido sol finalmente pudrirá
para que los árboles sin hojas mueran.
Será sin duda, una cosecha extraña y amarga
Siete árboles sureños
traen un raro fruto
con sangre en sus hojas
y con sangre en la raíz
ese cuerpo negro sigue bailando
con las caricias de la triste brisa
Es un fruto extraño sobre un álamo
¡Qué cosecha tan extraña y amarga!
¡Qué cosecha tan extraña y amarga!
envoyé par RICHARD MAROT - 11/7/2006 - 18:00
Set arbres del sud
Porten un fruit estrany
Amb sang a les seves fulles
Amb sang a la seva arrel
Un cos negre balla amb la brisa
Es un fruit estrany que està penjat
Es una escena pastoral del sud
Amb els ulls torts i la boca trencada
Amb un perfum de magnolia dolca i fresca
Amb el trist sabor de negra carn cremada
Es un fruit que els corbs es menjaràn
que la pluja inundarà de tristor
que el vent colpejarà amb terror
que el sol podrirà fins que no quedi res
no quedaràn ni fulles ni llums de vida.
serà una collita estranya i amarga.
envoyé par RICHARD MAROT - 11/7/2006 - 18:11
felixsena@itelefonica.com.br
edusenafantasia@hotmail.com
Árvores do sul
dão estranhos frutos
sangue nas folhas e sangue nas raízes
O corpo negro balança na brisa do sul
O estranho fruto pende das árvores do sul
Cena bucólica do galante sul
Olhos esbugalhados e boca retorcida
Aroma de magnólias, doce e fresco
e o súbito fedor de carne ardendo
Eis aí, o fruto!
para os corvos bicarem
para as chuvas diluírem
para os ventos sugarem
como lágrimas da árvore
para o Sol torrar
Eis aí, a mais estranha e amarga cata!
envoyé par Eduardo Sena - 28/4/2007 - 01:58
Dziwny rodzą owoc południowe drzewa,
Krew jest na liściach i krew na korzeniach,
Czarne ciała w południowym kołyszą się wietrze,
I dziwny wisi owoc na drzewach topoli.
Sielankowa scena pięknego południa,
Wyłupiaste oczy i wydęte usta,
Słodki i świeży zapach magnolii,
Pośród smrodu palonego ciała.
Oto jest owoc który rozdziobią wrony,
Który zbierze deszcz, który wyssie wiatr,
Który zgnije na słońcu, i który odrzucą drzewa,
Oto jest dziwny i gorzki plon.
Krew jest na liściach, na korzeniach krew
Czarne ciała w południowym wietrze
Dziwny owoc kołysze się na drzewie.
Sielankowa scena pięknego południa
Wyłupiaste oczy i wydęte usta
Słodki i świeży zapach magnolii
Przebija smród palonych kości
Oto jest owoc przez ptaki rozdarty
Rozmyty przez deszcz, rozwiany przez wiatry
Gnijący na słońcu w krakaniu wron
Oto jest dziwny i gorzki plon.
envoyé par Krzysiek - 17/4/2018 - 17:47
Ait an tor ar na crainn ó dheas,
Fuil ar dhuilleoga, an fhuil faoin teas,
Corpáin ghorma ag luascadh sa ghaoth
Aisteach an tor, ó nach aisteach é.
An saol ó dheas, ó nach é 'tá méith
Súile ag at agus caime an bhéil,
Cumhracht magnóilia, úr isló
Is boladh tobann duine á dhó.
Tor é seo don phréachán dubh
Cnuasaíodh an bháisteach é is an ghaoth inniu,
Á lobhadh faoin ngrian, síos leis sa mhoirt
Tor an-aisteach, tor an-ghoirt.
envoyé par Gabriel Rosenstock - 27/7/2018 - 16:06
Träden i söder bär underliga frukter,
blod på löven och blod på rötterna,
svarta kroppar som gungar i söderns bris,
underliga frukter som hänger i poppelträd.
Lantlig idyll av den galanta södern,
utstående ögon och den vridna munnen,
duften av magnolia, ljuvlig och frisk,
och plötsligt lukten av brännande människokött.
Här finns frukter för kråkor att picka,
för regnet att piska, för vinden att slita,
frukter som ruttnar i solen och faller ner från träden,
här finns en underlig och bitter skörd.
envoyé par Juha Rämö - 8/1/2020 - 15:05
Audio link to the song performed by Nina Simone on her 1965 album »Pastel Blues«
Etelän puut kantavat outoa hedelmää,
verta lehdillä ja verta puiden juurella,
mustia ruumiita heilumassa etelän tuulevireessä,
outoja hedelmiä riippumassa poppelien oksissa.
Urhean etelän seesteinen maalaismaisema,
pullistuneet silmät ja vääristynyt suu,
magnolian tuoksu, suloinen ja raikas,
ja yhtäkkiä palaneen lihan haju.
Tässä teille hedelmiä varisten nokkia,
sateen piiskata, tuulen riepotella,
auringon mädättää, puun pudottaa oksiltaan,
tässä teille outoa ja katkeraa satoa.
envoyé par Juha Rämö - 8/1/2020 - 15:06
Eteläisissä puissa kasvaa kummia hedelmiä,
Verta lehdillä ja verta juurilla,
Mustia ruumiita keinuen etelätuulessa,
Kumma hedelmä roikkuu poppelipuissa.
Maalaisidyllinen maisema kunniakkaassa etelässä,
Pullistuneet silmät ja se vääntynyt suu,
Magnoliakukkien tuoksua, makeaa ja tuoretta,
Sitten yhtäkkinen haju palavan lihan.
Tässä on hedelmä variksien nokittavaksi,
Vedelle seisotettavaksi, tuulelle piiskattavaksi,
Auringolle mädätettäväksi, puille pudotettavaksi,
Tässä on kumma ja katkera sato.
envoyé par Juha Rämö - 11/9/2020 - 09:36
Nos álamos do sul colga un froito, din,
Sangue nas follas, sangue nas raíz.
Corpos negros move ali o ar.
Un froito raroas árbores dan.
Pastoral estampa do elegamte sul:
Dous ollos saen da cara azul.
Aroma a magnolias a brisa dá,
E a carne queimada que inerte caerá.
É o froito que colga para os corvoscomer,
A choiva mollareo vento mover.
Colleita que o o sol corromperá,
Amargo e raro froitos álamos dan.
However, it's true that Lady Day is more than her own songs, she had a strong personality, a great talent, a powerful criticsm, a clear power of decision and she was loved by all, despite her hard and lonely suffers all along her life and death. But it's true also that her burial and funeral was a party which was full of Lady Day's friends and lovers. Her most beautiful quality was always her magnificent and powerful voice that's why one of her recording series was called "The Voice of Jazz"
RICHARD MAROT. - 11/7/2006 - 18:27
CANARY
For Michael S. Harper
Billie Holiday's burned voice
had as many shadows as lights,
a mournful candelabra against a sleek piano,
the gardenia her signature under that ruined face.
(Now you're cooking, drummer to bass,
magic spoon, magic needle.
Take all day if you have to
with your mirror and your bracelet of song.)
Fact is, the invention of women under siege
has been to sharpen love in the service of myth.
If you can't be free, be a mystery.
[Traduzione italiana da cantosirene.blogspot.com]
CANARINO
a Michael S. Harper
La voce bruciata di Billie Holiday
aveva tante ombre quante luci,
un candelabro triste contro un lucido piano,
la gardenia la sua firma sotto la faccia rovinata.
(Ora sì che vai bene, batterista e basso,
cucchiaio magico, magico ago.
Prenditi la giornata se ti serve
col tuo specchio e il braccialetto di canto).
Il fatto è, l'invenzione di donne sotto assedio
è stata affinare l'amore al servizio del mito.
Se non puoi essere libera, sii un mistero.
Alessandro - 15/4/2010 - 10:54
di Alessandra Daniele
da carmilla online
Durante le funeree celebrazioni per il decennale del PD, Renzi ha respinto con tono indignato l’accusa di fascismo, protestando ancora una volta la natura democratica e addirittura progressista del suo partito, che è sempre stato il principale rappresentante italiano dell’oligarchia politico-finanziaria che sta trascinando il pianeta alla rovina.
Come dice anche la Bibbia, l’albero si riconosce dai frutti.
E il sedicente centrosinistra italiano è un albero che produce strani frutti da sempre. Dalla Prima Repubblica, col consociativismo spartitorio DC-PCI e la cosiddetta solidarietà nazionale antiterrorismo che produsse le leggi speciali, alla Seconda Repubblica della definitiva fusione fra i resti di PCI e DC.
Il primo governo Prodi fruttò la precarizzazione del lavoro con la legge Treu.
Il successivo governo D’Alema (colui che adesso si proclama l’ultimo strenuo difensore della sinistra) fruttò la criminale partecipazione dell’Italia alla guerra nella ex Jugoslavia, col bombardamento di Belgrado.
Negli ultimi sei anni nei quali è stato al governo con la destra berlusconiana, il PD ha proseguito l’operazione di sistematica cancellazione dei diritti dei lavoratori, tentando ripetutamente di smantellare la Costituzione antifascista, continuando a partecipare a tutte le guerre neocoloniali disponibili, e finanziando campi di concentramento per la Soluzione Finale del problema immigrazione.
Strani frutti. Gli stessi del pezzo blues di Billie Holiday Strange Fruit sulle vittime impiccate dei linciaggi razzisti.
Blood on the leaves and blood at the root
Black bodies swinging in the southern breeze
È questo il partito per il quale gli scissionisti da riporto dell’MDP si offrono di provare a recuperare una manciata di voti, in cambio d’una scodella sotto al tavolo dei vincitori.
Riverito ospite dalla Gruber, questa settimana Matteo Renzi ha insistito a definire il PD un partito di sinistra. Di tutte le cazzate che ha raccontato nella sua carriera, questa è la più grottesca.
Il Cazzaro ha fallito il compito che gli era stato affidato di liquidare la Costituzione, e ora lo stesso establishment che aveva orchestrato la sua ascesa sta cercando di sostituirlo col più efficiente duo Gentiloni-Minniti. La rissa in Viscoteca Bankitalia che imbarazza il governo è quindi uno scontro tutto interno al sistema di potere rappresentato dal PD, e chiunque lo vincerà a perdere saremo noi.
E continueremo a perdere, finché l’albero degli impiccati non sarà finalmente abbattuto.
daniela -k.d.- - 23/10/2017 - 12:37
Piuttosto mi chiedo dove sia finito l'albero della libertà della sinistra italiana e dove siano finiti i suoi frutti.
E poi chi dovrebbe abbatterlo 'sto albero maledetto? Mi sembra tanto di sentir risuonare il cinquecentesco interrogativo di Félix Lope de Vega: ¿Quien le pone el cascabel al gato?...
Bernart Bartleby - 23/10/2017 - 22:25
Dear Juha, just one “technical” question. What could be a fairly acceptable Finnish rendering of transcreation (translation + creation)? I suspect my “käännöksenluomus” is awful... Thanks for help!
Riccardo Venturi - 8/1/2020 - 20:32
Make it "käännösluomus" and it's acceptable. I would, however, recommend the expression "luova käännös", creative translation.
Juha Rämö - 8/1/2020 - 23:22
Thank you for the hint. Of course, I have chosen "luova käännös".
Riccardo Venturi - 9/1/2020 - 07:37
da Unsongs (2014), compilation di canzoni censurate da tutto il mondo.
The English version recorded by Moddi in his album Unsongs (2014)
Dq82 - 27/3/2021 - 12:25
(Lewis Allan [Abel Meeropol] / Billy Holiday)
Era il 1939. I cinematografi americani passavano Via col vento, storia d'amore contornata da una pacifica, onesta e rispettosa convivenza della civiltà nera con i padroni bianchi del Sud.
Era il 1939. In Europa la Germania nazista invade la Polonia, scintilla che accende la seconda guerra mondiale.
Era il 1939. Billie Holiday, allora ventiquattrenne, al Cafè Society di New York, intonò per la prima volta, con la sua inconfondibile voce, Strange Fruit.
Ma torniamo al 1939. Strange Fruit inizialmente era un testo per "bianchi radicali", la sua natura sotterranea, drammatica, connessa intimamente al suo vero autore, Abel Meeropol che, da membro del partito comunista americano, fu costretto a scriverla sotto falso nome, con lo pseudonimo di Lewis Allan e pubblicarla come poema sul New York Teacher e sul giornale filo-marxista New Masses.
Meeropol era un insegnante ebreo di New York che poi prenderà in adozione i figli di Ethel e Julius Rosenberg, i due che furono condannati a morte nel 1953 perchè accusati di essere spie dell'Unione Sovietica. Meeropol scrisse Strange Fruit dopo aver visto una fotografia del linciaggio di Thomas Shipp ed Abraham Smith, due neri delle piantagioni del Sud. Quella visione lo scosse a lungo.
Più che solo una canzone Strange Fruit metteva le parole ed una faccia sugli orrori che subivano gli uomini neri in America. Solo il modo di cantare così sofferto e pieno di pause della Holiday poteva spingere quella canzone a quel punto. Ma purtroppo la denuncia razziale era ancora un tabù per l'epoca. Nei decenni la canzone, che il grande critico Leonard Feather aveva chiamato "la prima significativa protesta in parole e musica, il primo lamento non tacito contro il razzismo", era scivolata nel limbo, ricordata solo dagli appassionati di jazz, dai fans della cantante e dai veterani dei diritti civili. Strange Fruit invece è stato un momento importante, se non fondamentale, perchè combinava elementi di protesta e di resistenza al centro della cultura musicale dei neri, avviando un processo di riappropriazione delle origini africane e del culto della diaspora reso manifesto anni dopo dal be bop e soprattutto negli anni '60 dal free jazz.
Pochi si erano azzardati a cantare Strange Fruit prima che la Holiday la trasformasse in palese denuncia. Charles Mingus, un altro gigante del jazz, disse: "cambiò la mia idea su come una canzone possa raccontare una storia. Quella canzone è lì per dire ai bianchi cosa fanno di sbagliato riguardo la razza."
Il giornalista Harry Levin racconta di una sera quando Billie cantò a casa di Arthur Herzog, l'autore di un'altra grande canzone della Holiday, God Bless the Child. "Noi eravamo li, storditi ed incapaci di muoverci. Lei ci mise in contatto fisico con quella canzone. Nel mezzo della Seconda Guerra Mondiale, mentre stavamo combattendo per riportare la libertà, Billie ci stava dicendo che c'erano alcune cose incompiute con le quali l'America doveva confrontarsi."
La Holiday riservava sempre la canzone per il finale dei suoi spettacoli perchè lasciava inevitabilmente il pubblico in silenzio.
"Non c'è nient'altro che possa venire dopo di essa", parola della stessa Lady Day.
(estratti da Storie di strani frutti e diritti umani in musica di Antonino Musco)
Nei primi mesi del 2000, allorquando si discuteva sulla più bella canzone del novecento, provai particolare piacere nell’apprendere che il Time considerava “Strange fruit” di Billie Holiday il monumento musicale del secolo, discostandosi dall’opinione generale che aveva indicato “Imagine” di J. Lennon.
Alla base di questo brano c’è una storia, questa ci viene raccontata con dovizia di particolari da David Margolick nel libro “Billie Holiday eseguirà…strange fruit” (ed. Arcana, 2000).
Corre l’anno 1939, Billie Holiday si esibisce al Cafè Society di New York, uno dei pochi locali che permette anche alla gente di colore di entrare. Un posto molto speciale dove si incontrano intellettuali e musicisti. Nel locale di Sheridan Square, la Holiday incontra per la prima volta Abel Meeropol, poeta, scrittore, compositore e fervido attivista politico-marxista.
Su un tavolo del Cafè Society, Meeropol, sotto lo pseudonimo di Lewis Allen, e la Holiday scrissero i versi di Strange Fruit.
Una canzone bellissima, drammatica, agghiacciante sui linciaggi dei neri negli Stati Uniti del Sud: “gli alberi del Sud producono uno strano frutto, sangue sulle foglie e sangue sulle radici, un corpo nero che ondeggia nella brezza del Sud, uno strano frutto che pende dai pioppi…qui c’è un frutto che i corvi possono beccare, che la pioggia inzuppa, che il vento sfianca, che il sole marcisce, che l’albero lascia cadere, qui c’è uno strano e amaro raccolto”. Gli strani frutti sono i corpi degli impiccati che penzolano dai pioppi.
Strange Fruit è una canzone durissima, le tragedie del razzismo e del Ku Klux Klan, naturalmente, allora non erano i migliori temi da mettere in musica. Un brano di denuncia sociale quando le battaglie per i diritti civili non erano neanche all’orizzonte. Nessuna casa discografica, infatti, all’inizio accetta di pubblicare il brano. La cantante, però, crede molto nel brano e continua a cantarlo. Lentamente il brano sconfigge censure e paure.
La Holiday ha la voce ideale per cantare i versi di Allen. Una voce rotta, dolente, spezzata, fortemente evocativa e fiera. Nelle sue interpretazioni sensualità e tragedia si combinano secondo un’espressione intensa che difficilmente pare obbligata ad assecondare i gusti del pubblico. Tecnicamente si ispira allo stile sassofono di Lester Young, anticipa le battute, avvolge la melodia di base con tante piccole note, sospiri o pause.
Billie Holiday fu condannata ad essere una donna ai margini infelice, prima bimba povera e molestata, dopo, da giovane cantante aveva visto i corpi neri penzolare dagli alberi; più volte, soprattutto negli Stati del Sud, le era stata negato l’uso della toilette dei locali nei quali si esibiva. A causa del colore della sua pelle fu costretta ad abbandonare diverse orchestre.
Da bambina era cresciuta come una piccola selvaggia tra le strade del quartiere nero di Baltimora, qui conobbe troppo presto gli aspetti più squallidi dell’esistenza. Dovette, infatti, subito industriarsi per guadagnare qualche centesimo: strofinava gli scalini dinanzi alle porte delle abitazioni dei bianchi e faceva piccole commissioni.
A soli dieci anni fu violentata da un inquilino della madre e giudicata corrotta fu rinchiusa in un riformatorio. Uscita ben presto dal riformatorio, Billie (il vero nome era Eleonora Fagan) divenne prostituta adolescente; qualche tempo dopo, però, fu assunta, quasi per caso, come cantante in un locale di Harlem.
La sua aggressività e il risentimento furono accresciuti dalla ininterrotta serie di umiliazioni e violenze che fu costretta a subire.
A complicare la sua esistenza giunge anche l’eroina. Questa per la Holiday diviene una nuova schiavitù; parlando di questa sua dipendenza Billie scrisse: “non tardai molto a diventare una schiava tra le meglio pagate. Prendevo mille dollari alla settimana, ma quanto a libertà non ne avevo più di quanto ne potesse avere il più pidocchioso bracciante della Virginia, cento anni fa”. Ad aggravare la sua condizione si aggiunsero diverse storie d’amore difficili e disperate che la ridussero sul lastrico. E’ inoltre una donna troppo trasgressiva per le autorità e per la società borghese. La polizia la perseguita a lungo e vuole incastrarla come spacciatrice
Nessuno si meraviglia quando i giornali di tutto il mondo riportano la notizia della sua morte, avvenuta al Metropolitan Hospital di New York, il 17 luglio 1959. La polizia non la lascia in pace neanche negli ultimi momenti della sua vita, mentre è in agonia la squadra narcotici entra nella sua camera e la dichiara in arresto per la detenzione di un po’ di oppio, incautamente portatele da un amico.
La sua cupa infelicità, la sua continua ricerca di un amore che non trovò mai, si riversano nelle sue drammatiche e struggenti interpretazioni. La sua voce si è progressivamente modificata, all’inizio, infatti, è metallica, fredda, pungente, più tardi diventa acre, urtante, a volte miagolante.
Strange Fruit è sicuramente il suo capolavoro. Nel 1971 Meeropol, nel corso di un intervista, disse di aver scritto “Strange Fruit perché odio il linciaggio e odio l’ingiustizia e odio le persone che la perpetuano”. Le prime volte Billie la cantò per istinto, col tempo ne comprese il significato poetico, e non poteva più cantarla senza piangere.
I versi di Meeropol e la voce di Billie immortalarono il capolavoro del secolo.
(Sergio Niger, da Netjus)
The "strange fruit" referred to in the song are the bodies of African American men hanged during a lynching: "Black bodies swingin' in the southern breeze, / Strange fruit hanging from the poplar trees." They contrast the pastoral scenes of the South with the ugliness of racist violence: "Scent of magnolias sweet and fresh, / And the sudden smell of burning flesh." The lyrics were so chilling that Holiday later said: "The first time I sang it, I thought it was a mistake. There wasn't even a patter of applause when I finished. Then a lone person began to clap nervously. Then suddenly everyone was clapping."
The club owner immediately recognized the impact of the song on his audience and insisted that Holiday close all her shows with it. Just as the song was about to begin, waiters would stop serving, the lights in club would be turned off, and a single pin spotlight would illuminate Holiday on stage. During the musical introduction, Holiday would stand with her eyes closed, as if she were evoking a prayer.
The song became an instant success and came to be the piece most identified with Holiday, though it has been performed by countless others including Josh White, UB40, Tori Amos, Pete Seeger, Siouxsie and the Banshees and Nina Simone. In 1939 The New York Post described Strange Fruit: "If the anger of the exploited ever mounts high enough in the South, it now has its Marseillaise."
Wikipedia