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Mein Michel

anonimo
Lingua: Tedesco


Lista delle versioni e commenti


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Ein Lied über den Protest der Bevölkerung gegen die Herrschaft von Adel und Kirche, sowie gegen den Hunger, in der vor-revolutionären Zeit am Ende des Ersten Weltkriegs (1914-18).

"Um die Phase um den Ersten imperialistischen Weltkrieg entstehen viele Lieder. Das antimilitaristische Lied „Mein Michel“ wird nach dem Krieg 1919 handschriftlich weitergereicht."
www.sjoe.at

Canzone popolare di protesta contro il dominio della chiesa e della nobiltà, ma anche contro la fame. Risale al periodo pre-revoluzionario alla fine della I guerra mondiale.

"Dal periodo della prima guerra mondiale imperialista sorgono molte canzoni. La canzone antimilitarista "Mein Michel" viene diffusa in forma di manoscritto nel 1919, dopo la guerra."
www.sjoe.at


Il testo è riprodotto dallo "Schwarz-rotes Liederbüchlein" dell'anarcosindacalismo tedesco, pagina 57.
Du hast Bataillone, Schwadronen,
Batterien, Maschinengewehr,
du hast auch die größten Kanonen.
|: Mein Michel, was willst du noch mehr? :|

Du hast zwei Dutzend Monarchen,
Lakaien und Pfaffen ein Heer,
beseeligt kannst du da schnarchen.
|: Mein Michel, was willst du noch mehr? :|

Du hast ungezählte Paragraphen,
die Gefängnisse werden nicht leer,
du kannst auch in Schutzhaft drin schlafen.
|: Mein Michel, was willst du noch mehr? :|

Du hast die beträchtlichsten Steuern,
deine Junker, die plagen sich sehr,
um dir das Brot zu verteuern.
|: Mein Michel, was willst du noch mehr? :|

Du hast Kohlrüben und Eicheln,
und frägst du nach and’rem Begehr,
so darfst du am Bauche dich streicheln.
|: Mein Michel, was willst du noch mehr? :|

Du darfst exerzieren, marschieren,
am Kasernenhof, kreuz und quer,
und dann für den Kaiser krepieren.
|: Mein Michel, was willst du noch mehr? :|

inviata da Riccardo Venturi - 3/11/2005 - 12:13




Lingua: Inglese

Interpretata dal duo folk Zupfgeigenhansel (Erich Schmeckenbecher e Thomas Friz) nel disco intitolato “Volkslieder 2” del 1977.

Volkslieder 2

Traduzione inglese trovata su YouTube, dove si dice che l’espressione “Mein Michel” si riferisce alla patria tedesca, un po’ come l’ “Uncle Sam” per gli americani o la “Marianne” per i francesi…
MY MICHEL, WHAT DO YOU WANT MORE?

You have battalions, squadrons
Batteries of maschineguns
You also have the biggest cannons
My Michel, what do you want more?
My Michel, what do you want more?

You have two dozen monarchs
Minions and priests, an army
So you can blessedly sleep
My Michel, what do you want more?
My Michel, what do you want more?

You have countless paragraph in law
Your prisons are never be empty
There you can sleep in protective custody
My Michel, what do you want more?
My Michel, what do you want more?

You pay the most highest taxes
Your squires, labour themselfs
To increase the price for your bread
My Michel, what do you want more?
My Michel, what do you want more?

You have swedes and acorns
And If you want more
You can caress your belly
My Michel, what do you want more?
My Michel, what do you want more?

You're allowed to exercise and march
Crisscross round the barrack yard
And then you perish for your emperor
My Michel, what do you want more?
My Michel, what do you want more?

inviata da Bernart Bartleby - 11/6/2014 - 14:32


Sulla musica scritta dal compositore Konstantin Julius Becker (1811-1859) per la poesia “Du hast Diamanten und Perlen” di Heinrich Heine.

Bernart Bartleby - 11/6/2014 - 14:39




Lingua: Francese

Version française – MON MICHEL – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson française – Mein Michel – Anonyme – 1919

Chanson populaire de protestation contre la domination de l'église et de la noblesse, mais aussi contre la faim. Elle remonte à la période prérévolutionnaire à la fin de la Première guerre mondiale.
« De la période de la première guerre mondiale impérialiste, on trouve beaucoup de chansons. La chanson antimilitariste « Mein Michel » fut diffusée sous forme de manuscrit en 1919, après la guerre. »
Musique écrite par le compositeur Konstantin Julius Becker (1811-1859) pour le poème « Du hast Diamanten und Perlen » de Heinrich Heine.

encycloT1


Quelques mots cependant me semblent nécessaires pour mettre en évidence un élément caractéristique des Chansons contre la Guerre et j'imagine, mon ami Marco Valdo M.I., que tu ne trouveras rien à y redire. Cet élément dont je parle est le fait qu'il y a à l'intérieur de cet organisme (j'entends « organisme » au sens biologique, à savoir une sorte d'être complexe et vivant, qui dès lors connaît une croissance autocréatrice et une personnalité unique, dont bien des aspects ne se découvrent qu'à l'usage), donc, à l'intérieur de cet organisme des quantités de coincidences, de croisements, de familiarités qu'il convient de découvrir. Je dis ça, car cette réélaboration des liaisons est tout-à-fait passionnante. Si on croise, par exemple, le nombre de chansons, le nombre de traductions, le nombre d'auteurs, le nombre d'interprétations, de commentaires, d’illustrations, si on tient en même temps compte du nombre de langues, des langues usitées et celles qu'il faudra acclimater dans le futur… Certes, on en a une intuition, on en connaît des lambeaux… En fait, on est tous dans un labyrinthe et on erre, on erre. Ariane, où es-tu ?

D'accord, Lucien l'âne mon ami, ceci montre qu'il devient plus nécessaire chaque jour que l'on essaye de structurer une connaissance des Chansons contre la Guerre… Cependant, il y a déjà pas mal de ce travail de réflexion (réflexion : regard en reflet) qui est fait, un peu comme Monsieur Jourdain faisait de la prose : sans le savoir ou en le sachant, un peu, beaucoup… Ce sont les parcours, les renvois de chanson à chanson... Cela dit, où veux-tu en venir ?

Mais tout simplement à ceci, que ce Michel, on vient d'en parler dans une autre chanson Einkäufe et probablement, auparavant, dans une autre encore. Mais voilà, je ne sais plus laquelle… Il est vrai qu'après quelques dizaines de traductions, je m'y suis perdu. En fait, on avance comme des explorateurs dans la jungle inconnue… On y va, on y va… C'est sûr. Mais où va-t-on ? C'est très mystérieux. Ce n'est pas comme si, à l'instar de Diderot, D’Alembert et quelques autres, on voulait mettre en place une sorte d'encyclopédie de la chanson contre la guerre… Cela serait assez simple, finalement ; on irait de A à Z.

J'admets que c'est aussi cela… Mais pas seulement. Et de toute façon, je pense qu'on pourrait appliquer aux Chansons cette réflexion de Diderot à propos de l'Encyclopédie : « « Cet ouvrage produira sûrement avec le temps une révolution dans les esprits, et j’espère que les tyrans, les oppresseurs, les fanatiques et les intolérants n’y gagneront pas. Nous aurons servi l’humanité. ». Ce ne serait pas si mal… Enfin, de toute façon, on est face à l'infini…

On dit (les physiciens) que l'univers est en expansion… Puis, songe un peu à toutes ces zones des Chansons Contre la Guerre, que nous ne connaissons pas et que nous ne connaîtrons jamais. J'en ai le vertige et du coup, revenons à notre tâche, celle que nous nous sommes fixée, nous qui « Non siamo cristiani, siamo somari », nous les grains de sable d'une plage anonyme, et tissons le linceul de ce vieux monde égocentrique, méprisant les faibles (vae victis!), autoglorifiant et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MON MICHEL

Tu as des bataillons, des escadrons,
Des batteries, des mitrailleuses,
Tu as aussi les plus grands canons.
Mon Michel, que veux-tu de plus encore ?

Tu as deux douzaines de monarques,
Une armée de laquais et de curés,
Comblé, tu peux ronfler.
Mon Michel, que veux-tu de plus encore ?

Tu as d'innombrables lois pénales,
Tes prisons débordent,
Tu peux aussi dormir en détention préventive.
Mon Michel, que veux-tu de plus encore ?

Tu as les taxes les plus considérables,
Tes Junkers qui s'agitent fort,
Rendent le prix de ton pain inabordable.
Mon Michel, que veux-tu de plus encore ?

Tu as des rutabagas et des glands,
Et tu réclames d'autres aliments,
Pour ça, tu peux te gratter le ventre.
Mon Michel, que veux-tu de plus encore ?

Tu peux faire l'exercice, marcher,
Dans la cour de la caserne, autour des forts,
Et puis pour l'empereur, tu peux crever.
Mon Michel, que veux-tu de plus encore ?

inviata da Marco Valdo M.I. - 7/6/2015 - 21:50




Lingua: Italiano

Traduzione italiana / Italienische Übersetzung / Italian translation / Traduction allemande / Italiankielinen käännös:
Francesco Mazzocchi

Nel lessico germanico Michel è già dal ‘7-800 un po’ come in Italia il Pierino delle barzellette (nelle varie regioni può avere altri nomi - nel Bresciano, dove sono io, è il Bortolo): il tipo ignorante, bonaccione, balordo; ma dopo il 1848 ha assunto un significato più preciso: il tedesco fuori dal mondo, apolitico, addormentato, che non s’accorge di quello che succede e crede alle menzogne del potere; anche il termine der deutsche Michel, che indica collettivamente il popolo tedesco, lo indica in questo senso, come il popolo succube, il popolo bue.
Junker indica precisamente il proprietario fondiario prussiano, e quindi non ho tradotto nel generico signorotto.
Kohlrübe, il navone, o colza, rapa da foraggio, Brassica napus napobrassica, ha dato origine al termine Kohlrübenwinter (inverno dei navoni) per l’inverno della fame 1917/1918.
MIO CARO MICHELE

Tu hai battaglioni, squadroni,
batterie, mitragliatrici,
hai anche i più grandi cannoni.
Mio caro Michele, che vuoi ancora di più?
Tu hai due dozzine di sovrani,
un esercito di lacchè e preti,
animo, puoi russare.
Mio caro Michele, che vuoi ancora di più?
Tu hai innumerevoli articoli di legge,
le prigioni non saranno mai vuote,
puoi anche dormire in arresto.
Mio caro Michele, che vuoi ancora di più?
Tu hai le imposte più care,
i tuoi Junker, che si danno tanto da fare,
per rincararti il pane.
Mio caro Michele, che vuoi ancora di più?
Tu hai navoni e ghiande,
e desideri dell’altro,
così ti puoi fregare la pancia.
Mio caro Michele, che vuoi ancora di più?
Tu puoi esercitarti, marciare,
nel cortile delle caserme, in lungo e in largo,
e poi crepare per il Kaiser.
Mio caro Michele, che vuoi ancora di più?

inviata da Francesco Mazzocchi - 5/2/2019 - 13:18




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