Passava nella piazza la bambina in rosso
tra uomini e divise, tra carri e contadini
passava nella piazza la bambina in rosso.
C’era un ufficiale, sparava ad un ebreo
aveva una divisa con gli stivali neri,
aveva una coccarda e un’aquila reale,
sparava a chi vedeva passare lungo il viale.
Passava nella strada la bambina in rosso
tra spari e confusione, risate di un plotone
passava nella piazza la bambina in rosso.
C’era una famiglia nascosta in un armadio,
un’altra che cercava rifugio nel solaio
c’era un musicista nascosto dentro al piano
lo uccisero ridendo, mentre suonava Bach.
Saliva sulle scale la bambina in rosso
nessuno la vedeva, nessuno la sentiva
saliva sulle scale la bambina in rosso.
Camminò cercando un rifugio in una casa
perché non c’era niente, né suoni né rumori
sorrise poi trovando un posto sotto al letto,
ci s’infilò felice e poi s’addormentò.
Passò poi sopra un camion il suo cappotto rosso,
l’avevano trovata le aquile in divisa
passava sopra un camion la bambina in rosso.
tra uomini e divise, tra carri e contadini
passava nella piazza la bambina in rosso.
C’era un ufficiale, sparava ad un ebreo
aveva una divisa con gli stivali neri,
aveva una coccarda e un’aquila reale,
sparava a chi vedeva passare lungo il viale.
Passava nella strada la bambina in rosso
tra spari e confusione, risate di un plotone
passava nella piazza la bambina in rosso.
C’era una famiglia nascosta in un armadio,
un’altra che cercava rifugio nel solaio
c’era un musicista nascosto dentro al piano
lo uccisero ridendo, mentre suonava Bach.
Saliva sulle scale la bambina in rosso
nessuno la vedeva, nessuno la sentiva
saliva sulle scale la bambina in rosso.
Camminò cercando un rifugio in una casa
perché non c’era niente, né suoni né rumori
sorrise poi trovando un posto sotto al letto,
ci s’infilò felice e poi s’addormentò.
Passò poi sopra un camion il suo cappotto rosso,
l’avevano trovata le aquile in divisa
passava sopra un camion la bambina in rosso.
envoyé par adriana - 29/10/2005 - 11:27
Langue: français
Version française – LA FILLETTE EN ROUGE – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – La bambina in rosso – Briganda
Chanson italienne – La bambina in rosso – Briganda
« se non sbaglio questa canzone si ispira al famoso film "Schlinder's List"; il testo della canzone fa venire i brividi quando ripenso a quell'unico particolare a colori in un film in bianco e nero »
Andrea - 19/8/2008 – 16:42
« Si je ne me trompe pas », disait Andrea en 2008, « cette chanson s'inspire du fameux film « La Liste Schindler » ; le texte de la chanson fait frisonner quand on repense à cette unique tache de couleur dans un film en noir et blanc. » et il est vrai que cette particularité crée une très puissante émotion... Et on peut certes confirmer la chose (à défaut d'explications directes de Briganda). Par contre, Lucien l'âne mon ami, l'affaire ne s'arrête pas là.
Quoi ? Que veux-tu dire, Marco Valdo M.I. mon ami ? Il y aurait une suite à cet épisode ?
En effet et dans un certain sens, une suite heureuse... Pas totalement, comme tu le verras, mais une suite heureuse quand même.
Qu'essaies-tu de me faire entendre ? Que la fillette aurait survécu à l'horreur...
Si on peut dire les choses ainsi, oui. Elle a survécu et même, elle a vu le film et elle s'y est reconnue... Évidemment, ce n'est plus une fillette et elle a d'ailleurs écrit son histoire sous forme de roman dont le titre est précisément « La petite fille au manteau rouge »... Du moins, dans sa traduction française.
Ah, dit Lucien l'âne en bronchant de toute son échine, sans doute, vit-elle encore... Mais où ? Et qu'est-elle devenue ?
Sauf erreur, elle vit encore. Elle s'appelle Roma Ligocka. Elle était née Roma Liebling le 13 novembre 1938 à Cracovie. C'est une artiste peintre polonaise, qui a écrit plusieurs romans autobiographiques pour résister aux angoisses venues de la nuit des hommes en noir. Des angoisses dont elle souffre beaucoup encore maintenant et qui compromettent gravement sa sérénité... Pour le reste, tu liras toi-même ce qu'en dit Wiki... (http://fr.wikipedia.org/wiki/Roma_Ligocka)... Et si tu comprends le polonais, tu peux toujours aller voir les nombreuses vidéos, comme celle-ci, qui date de cette année encore : http://www.youtube.com/watch?v=VGVKKzOD4aU. Évidemment, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'elle dit...
Mais il y a peut-être eu d'autres fillettes au manteau rouge qui se sont trouvées dans des circonstances analogues...
Peut-être... Mais dans tous les cas, la seule qui ait dit se reconnaître, c'est elle.... Voilà tout...
Voilà tout, en effet. Sauf que ces derniers temps, je ne sais si d’autres ont la même perception que moi, mais je sens comme un vent qui revient de là-bas... Oh, les « hommes en noir » ne sont plus là, ils ne se promènent plus en uniforme... On les affuble à présent de costumes trois-pièces d'honorables financiers... Mais quant au fond, c'est le même projet qui se relance, ce sont les mêmes mobiles qui l'animent... Toujours cette volonté de dominer, d'imposer aux autres une domination sans faille, un pouvoir puissant entièrement acquis à cette folie des riches ... Il suffit de regarder ce qu'ils font aux Grecs et d'imaginer ce qu'ils vont faire partout en Europe, si on les laisse faire... Il importe donc que nous tissions obstinément le linceul de ce monde plein de revenants déguisés, de loups aux pelages d'agneaux... De tisser le linceul de ce vieux monde qui tel un disque rayé revient toujours à ses anciennes antiennes, un monde qui bégaye, un monde méprisant et méprisable, trop ambitieux, arrogant, avide et cacochyme... ( Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Andrea - 19/8/2008 – 16:42
« Si je ne me trompe pas », disait Andrea en 2008, « cette chanson s'inspire du fameux film « La Liste Schindler » ; le texte de la chanson fait frisonner quand on repense à cette unique tache de couleur dans un film en noir et blanc. » et il est vrai que cette particularité crée une très puissante émotion... Et on peut certes confirmer la chose (à défaut d'explications directes de Briganda). Par contre, Lucien l'âne mon ami, l'affaire ne s'arrête pas là.
Quoi ? Que veux-tu dire, Marco Valdo M.I. mon ami ? Il y aurait une suite à cet épisode ?
En effet et dans un certain sens, une suite heureuse... Pas totalement, comme tu le verras, mais une suite heureuse quand même.
Qu'essaies-tu de me faire entendre ? Que la fillette aurait survécu à l'horreur...
Si on peut dire les choses ainsi, oui. Elle a survécu et même, elle a vu le film et elle s'y est reconnue... Évidemment, ce n'est plus une fillette et elle a d'ailleurs écrit son histoire sous forme de roman dont le titre est précisément « La petite fille au manteau rouge »... Du moins, dans sa traduction française.
Ah, dit Lucien l'âne en bronchant de toute son échine, sans doute, vit-elle encore... Mais où ? Et qu'est-elle devenue ?
Sauf erreur, elle vit encore. Elle s'appelle Roma Ligocka. Elle était née Roma Liebling le 13 novembre 1938 à Cracovie. C'est une artiste peintre polonaise, qui a écrit plusieurs romans autobiographiques pour résister aux angoisses venues de la nuit des hommes en noir. Des angoisses dont elle souffre beaucoup encore maintenant et qui compromettent gravement sa sérénité... Pour le reste, tu liras toi-même ce qu'en dit Wiki... (http://fr.wikipedia.org/wiki/Roma_Ligocka)... Et si tu comprends le polonais, tu peux toujours aller voir les nombreuses vidéos, comme celle-ci, qui date de cette année encore : http://www.youtube.com/watch?v=VGVKKzOD4aU. Évidemment, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'elle dit...
Mais il y a peut-être eu d'autres fillettes au manteau rouge qui se sont trouvées dans des circonstances analogues...
Peut-être... Mais dans tous les cas, la seule qui ait dit se reconnaître, c'est elle.... Voilà tout...
Voilà tout, en effet. Sauf que ces derniers temps, je ne sais si d’autres ont la même perception que moi, mais je sens comme un vent qui revient de là-bas... Oh, les « hommes en noir » ne sont plus là, ils ne se promènent plus en uniforme... On les affuble à présent de costumes trois-pièces d'honorables financiers... Mais quant au fond, c'est le même projet qui se relance, ce sont les mêmes mobiles qui l'animent... Toujours cette volonté de dominer, d'imposer aux autres une domination sans faille, un pouvoir puissant entièrement acquis à cette folie des riches ... Il suffit de regarder ce qu'ils font aux Grecs et d'imaginer ce qu'ils vont faire partout en Europe, si on les laisse faire... Il importe donc que nous tissions obstinément le linceul de ce monde plein de revenants déguisés, de loups aux pelages d'agneaux... De tisser le linceul de ce vieux monde qui tel un disque rayé revient toujours à ses anciennes antiennes, un monde qui bégaye, un monde méprisant et méprisable, trop ambitieux, arrogant, avide et cacochyme... ( Heureusement !)
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA FILLETTE EN ROUGE
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Entre les hommes et les uniformes, entre les chars et les paysans
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Il y avait là un officier qui tirait sur un juif
Il portait un uniforme noir avec des bottes noires,
Il portait un écusson et un aigle royal,
Il tirait sur ceux qu'il voyait passer le long du boulevard.
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Parmi les tirs et le désordre, et les rires d'un peloton
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Une famille se cachait dans une armoire
Une autre cherchait refuge dans un grenier
Un musicien se cachait dans son piano
Ils le tuèrent en riant tandis qu'il jouait du Bach
Elle montait les escaliers la fillette en rouge
Personne ne la voyait, personne ne l'entendait
Elle montait les escaliers la fillette en rouge
Elle cheminait cherchant un refuge dans une maison
Car il n'y avait rien, ni son ni bruit
Elle sourit ensuite en trouvant une place sous un lit
Elle s'y glissa heureuse et s'endormit.
Plus tard, sur un camion, on vit son manteau rouge
Les aigles en uniforme l'avait trouvée
Sur un camion, elle passa la fillette en rouge.
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Entre les hommes et les uniformes, entre les chars et les paysans
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Il y avait là un officier qui tirait sur un juif
Il portait un uniforme noir avec des bottes noires,
Il portait un écusson et un aigle royal,
Il tirait sur ceux qu'il voyait passer le long du boulevard.
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Parmi les tirs et le désordre, et les rires d'un peloton
Elle passait sur la place la fillette en rouge
Une famille se cachait dans une armoire
Une autre cherchait refuge dans un grenier
Un musicien se cachait dans son piano
Ils le tuèrent en riant tandis qu'il jouait du Bach
Elle montait les escaliers la fillette en rouge
Personne ne la voyait, personne ne l'entendait
Elle montait les escaliers la fillette en rouge
Elle cheminait cherchant un refuge dans une maison
Car il n'y avait rien, ni son ni bruit
Elle sourit ensuite en trouvant une place sous un lit
Elle s'y glissa heureuse et s'endormit.
Plus tard, sur un camion, on vit son manteau rouge
Les aigles en uniforme l'avait trouvée
Sur un camion, elle passa la fillette en rouge.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 26/9/2012 - 22:12
Un sentito ringraziamento a Riccardo per aver pubblicato questo testo, e mi fa piacere che il mio commento iniziale abbia poi permesso di approfondire la storia... così come mi fa piacere che la "bambina in rosso" sia sopravvissuta a quell'orrore...
Andrea
Andrea
Andrea - 18/2/2013 - 22:50
Ciao a tutti,
Mi chiamo Alessandro Mazzi e sono l'autore di testo e musica de 'La Bambina in Rosso" , volevo ringraziare tutti coloro che hanno inserito commenti. Per chi volesse scrivermi in privato la mia mail è alessandromazzi72@gmail.com
Ciao!
Mi chiamo Alessandro Mazzi e sono l'autore di testo e musica de 'La Bambina in Rosso" , volevo ringraziare tutti coloro che hanno inserito commenti. Per chi volesse scrivermi in privato la mia mail è alessandromazzi72@gmail.com
Ciao!
Alessandro Mazzi - 26/1/2015 - 20:19
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Dall'album "Sceriffo senza pistola"
se non sbaglio questa canzone si ispira al famoso film "Schlinder's List"; il testo della canzone fa venire i brividi quando ripenso a quell'unico particolare a colori in un film in bianco e nero
(Andrea)