C'était à prévoir,
Je l'avais prédit ;
Encore l'abattoir,
Encore la tuerie.
Les flics rouillés
Depuis Mais dernier
Ressortent des cars
Avec leurs pétards.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Comble de malheur,
Nos petits pavés
Ne sont pas en fleur.
On les a noyés.
Sous le macadam
Ils sont engloutis,
Nous prendrons d'autr's armes,
Couteaux ou fusils.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Dans les bidonvilles
D'Aubervilliers,
Dans ceux de Belleville,
On en a assez.
De tous les cachots
Monte la colère,
Montent les impôts,
Baissent les salaires.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Les casernes dégueulent
Leurs soldats de bois,
Leurs soldats de plomb
Ou de je n'sais quoi.
Le sol est jonché
D'un sang rouge et noir
Qui vient arroser
Les pieds du pouvoir.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Le pays entier
Est paralysé,
Usines occupées,
Grève illimitée.
Les facs ne sont
Plus que des bastions
Où sont éduqués
Tous les enragés.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
La révolte éclate,
Les grenades aussi.
Drapeaux écarlates
Partout sont brandis.
Guérilla urbaine,
On tire des toits.
Les lacrymogènes
Pètent çà et là.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Regardez, bourgeois,
Regarde, papa,
Pompidou est là !
Je l'avais prédit ;
Encore l'abattoir,
Encore la tuerie.
Les flics rouillés
Depuis Mais dernier
Ressortent des cars
Avec leurs pétards.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Comble de malheur,
Nos petits pavés
Ne sont pas en fleur.
On les a noyés.
Sous le macadam
Ils sont engloutis,
Nous prendrons d'autr's armes,
Couteaux ou fusils.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Dans les bidonvilles
D'Aubervilliers,
Dans ceux de Belleville,
On en a assez.
De tous les cachots
Monte la colère,
Montent les impôts,
Baissent les salaires.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Les casernes dégueulent
Leurs soldats de bois,
Leurs soldats de plomb
Ou de je n'sais quoi.
Le sol est jonché
D'un sang rouge et noir
Qui vient arroser
Les pieds du pouvoir.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Le pays entier
Est paralysé,
Usines occupées,
Grève illimitée.
Les facs ne sont
Plus que des bastions
Où sont éduqués
Tous les enragés.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
La révolte éclate,
Les grenades aussi.
Drapeaux écarlates
Partout sont brandis.
Guérilla urbaine,
On tire des toits.
Les lacrymogènes
Pètent çà et là.
Regardez, bourgeois,
Et la prochaine fois
Vous ne voterez pas !
Regardez, bourgeois,
Regarde, papa,
Pompidou est là !
inviata da Riccardo Venturi - 3/10/2005 - 07:47
Lingua: Italiano
Versione italiana di Riccardo Venturi
3 ottobre 2005
3 ottobre 2005
GUARDATE, BORGHESI
Era da prevedere,
lo avevo predetto;
ancora un macello,
ancora un massacro.
Gli sbirri, arrugginiti
dal maggio scorso
risortono dai pullman
con le loro granate.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Colmo dello sculo,
i nostri selciatini
non sono in fiore.
Li hanno affogati.
Sotto l’asfalto
sono sprofondati,
piglieremo altre armi,
coltelli o fucili.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Nelle bidonvilles
di Aubervilliers,
in quelle di Belleville
se n’ha fin sopra.
Da tutte le galere
sale la collera,
salgono le tasse,
scendono i salari.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Le caserme vomitano
soldati di legno,
soldati di piombo
o di non so cosa.
Il sole è cosparso
di sangue rosso e nero
che viene a innaffiare
i piedi al potere.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Il paese intero
è paralizzato,
fabbriche occupate,
sciopero a oltranza.
Le facoltà non son più
altro che bastioni
dove sono istruiti
tutti gli incazzati.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Scoppia la rivolta
e anche le bombe a mano.
Bandiere scarlatte
ovunque son brandite
Guerriglia urbana,
si spara dai tetti.
I lacrimogeni
scoppiano qua e là.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Guardate, borghesi,
guarda, papà,
Pompidou è là!
Era da prevedere,
lo avevo predetto;
ancora un macello,
ancora un massacro.
Gli sbirri, arrugginiti
dal maggio scorso
risortono dai pullman
con le loro granate.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Colmo dello sculo,
i nostri selciatini
non sono in fiore.
Li hanno affogati.
Sotto l’asfalto
sono sprofondati,
piglieremo altre armi,
coltelli o fucili.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Nelle bidonvilles
di Aubervilliers,
in quelle di Belleville
se n’ha fin sopra.
Da tutte le galere
sale la collera,
salgono le tasse,
scendono i salari.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Le caserme vomitano
soldati di legno,
soldati di piombo
o di non so cosa.
Il sole è cosparso
di sangue rosso e nero
che viene a innaffiare
i piedi al potere.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Il paese intero
è paralizzato,
fabbriche occupate,
sciopero a oltranza.
Le facoltà non son più
altro che bastioni
dove sono istruiti
tutti gli incazzati.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Scoppia la rivolta
e anche le bombe a mano.
Bandiere scarlatte
ovunque son brandite
Guerriglia urbana,
si spara dai tetti.
I lacrimogeni
scoppiano qua e là.
Guardate, borghesi,
e la prossima volta
non voterete!
Guardate, borghesi,
guarda, papà,
Pompidou è là!
×
Paroles et musique de Renaud Séchan
Questa canzone non è mai stata incisa da Renaud. Il riferimento a Pompidou (morto il 2 aprile 1974) la situa nel primissimo periodo di Renaud. Il testo è ripreso da:
hlm de Renaud
Cette chanson n'a jamais été enregistrée par Renaud. La référence à Pompidou localise la chanson dans la première période de Renaud. Les paroles sont tirées d'après:
hlm de Renaud