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Wacatroia Wacatanka

Davide Van De Sfroos
Lingua: Italiano (Lombardo "Laghèe")


Davide Van De Sfroos

Lista delle versioni e commenti

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Si noti che la canzone è preceduta dall'esecuzione al violino del (e inframezzata con il) Tema del film "L'ultimo dei Mohicani".


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live
Wacatroia Wacantanka
gh'è nagott che che ghe manca
ma perché i facia smorta
i vöerenn sempru luur tutcoos.
S'erumm che bei pitüraa
cunt la piöma in söe la crapa
i g'han scambià per tanti alpini
e hann tacà a fagh beev giò grapa.
I söe treni piee de geent
i ghe majenn la pianüra
hemm pruvà a ciülaag i donn
ma sbiutai l'è tropa düra.
I söe treni piee de geent
han purtà che la pagura.
Quand che'l piöf i stann a cà
quand ghe 'l suu verdenn l'umbrela
i enn vegnü a rubagg el muund
cunt in crapa una scudela
Stacatenta Wacantanka
ai macachi in facia bianca
semm vegnù che per pregatt
adess gh'è che una banca.
Ma chi crederann de vess
pecenàa che paren pèss
prema i m'hann futugrafà
e pö dopu i m'hann sparà.
I henn ruà fin giò a la spiagia
sura un'isula che viagia
un genuvees ch'ha sbaglià strada
e pö qui oltri cunt la spada.
E i gh'ann là tucc el soe urelòcc
per capì quand che l'è nòcc
e la sela in söe 'l cavall
per menga pica insema i ball.
El sö Dio luur l'hann cupaa
ghe dumandenn scüsa a basa vuus
ma per pagura che'l ghe scapa
la tegnenn inciudà a una cruus.
Wacantanka me sun chè
biutt in cima a sta muntagna
e adess vedi la sua bandiera
a scancelà la mia lavagna
hemm pruvà anca a dag a trà
a ciciarà suta una tenda
i gh'ann mai dà una risposta
e hann purtà via anca la dumanda!



Lingua: Italiano

Tradotta e adattata da Alberto Martino.
WACATROIA WACATANCA

Vaccatroia, Wacatanka
qui c'e' abbondanza per tutti
ma perche' allora i visi pallidi
vogliono sempre tutto per sé soli ?
Eravamo qui, belli pitturati
con la piuma sulla testa
sara' che c'hanno scambiati per tanti alpini
ma hanno cominciato a farci bere grappa
e i loro treni pieni di gente
ci mangiano via tutta la pianura.
Allora abbiamo provato a portargli via le donne
ma son troppo difficili da spogliare
e i loro treni pieni di gente
c'hanno portato anche la paura.
Quando piove stanno a casa
quando c'e' il sole aprono l'ombrello.
Son venuti a rubarci il mondo
con una scodella sulla testa.
State attenti, wacatanka
ai macachi *faccia bianca*
"siamo venuti qui per pregare"
e adesso, invece, c'e' una banca.
Ma chi si crederanno d'essere
pettinati come dei pesci ?
Prima m'han fotografato
e subito dopo mi han sparato.
Sono arrivati giù alla spiaggia
sopra un'isola che viaggia
un genovese che ha sbagliato strada
e appresso gli altri con la spada
e hanno tutti un orologio
per capire quando viene la sera
e la sella sopra il cavallo
per non rischiare di schiacciarsi le palle.
Il loro dio l'hanno ammazzato
e gli domandano scusa a bassa voce
ma per paura che gli scappi
lo tengono inchiodato sopra una croce.
Wacatanka, io sono qui
nudo, in cima alla montagna
e adesso posso vedere la loro bandiera
cancellare la mia lavagna
Abbiamo provato anche a dargli retta
e a chiacchierare insieme sotto una tenda
non c'hanno mai dato una risposta
e si son portati via anche la domanda.
Vaccatroia, Wacatanka.



Lingua: Francese

Version française - WACATROIA WACATANCA – Marco Valdo M.I. – 2012
d'après la version italienne d'Alberto Martino d'une
Chanson comasque (italien) - Wacatroia Wacatanka - Davide Van De Sfroos

Il faut toujours se demander, dit Marco Valdo M.I. de l'air docte du savant, le pourquoi des choses...

Certes, dit Lucien l'âne en hochant la tête qu'il a grosse comme celle d'un âne. Mais encore...

D'abord, ce titre mystérieux... On dirait une langue inconnue et peut-être l'est-ce réellement, mais pour moi, je le traduirais volontiers... Je rappelle avec prudence que je ne suis ni traducteur, ni linguiste et moins encore, étymologiste... Mais, quand même, comme on dit, par ci, « En avant, y a pas d'avance ! »

Ah oui, dit Lucien l'âne, et je voudrais bien voir comment...

C'est tout simple..., dit Marco Valdo en souriant d'un air bizarre comme s'il venait de découvrir un œuf de colombe. Et de plus, ça éclairerait bien la chanson tout entière. Je m'explique, car je vois ton regard incrédule. On retrouve deux fois le même début : wacca ou vacca... Autrement dit : vache. Je te rappelle que Van De Sfroos vient d'une région montagneuse du Nord de l'Italie où le mot « vacca » signifie très clairement : « vache » et où de fait, il y en a pas mal sur les plateaux herbeux. On doit d'ailleurs y faire d'excellents fromages... mais passons...

Va pour la vache..., dit Lucien l'âne. Ce sont des bêtes placides avec lesquelles je m'entends assez bien. Et elles me sont très sympathiques. Et le reste...

Il y reste : troia et tanca... Pour troia, je m'en tiendrai à la signification que peut en donner un italien, c'est-à-dire truie ou, dans un sens dérivé, putain. Donc, putain de vache !

Admettons, dit l'âne Lucien complètement hilare... J'en connais plein des vaches de ce genre... Elles meuglent comme des folles et ennuient tout le monde dans les prés. Et la suite...

Là, c'est plus compliqué... Peut-être notre ami, Gian Piero qui est de la même région pourrait-il nous éclairer... mais, moi, je vais te dire ce que j'en crois. Tanca... en Sardaigne, c'est le pré... Comme bien tu penses, les prés et les vaches vont ensemble... Mais le K me ferait penser plutôt à une vache tank... À moins que ce ne soient tout bêtement que des imprécations à une divinité... Comme quoi, tu le vois, Lucien l'âne mon ami, l'étymologie est une science difficile. Cela dit, la chanson rapporte la réflexion ou la récrimination d'un Amérindien à propos de l'invasion de son univers par les Visages Pâles... Un récit plein d'humour, mais un rappel saumâtre de l'indignité de cette extermination dont les Européens se sont rendu coupables ce qui nous ramène au début de notre conversation... Le pourquoi de cette chanson écrite en comasque.

Je crois deviner, dit Lucien l'âne, qu'il nous faut établir certain parallèle avec ce qui s'est passé dans les régions de montagne... N'y a-t-on pas vu venir des gens (les touristes ? Les industries du tourisme?) qui ont repoussé les paysans, qui les ont délogés des meilleurs endroits ? Qui repoussent les montagnards et qui on transformé les villages en désert ? Bref, n'y a-t-il pas eu là aussi une invasion civilisatrice ou une « civilisation forcée » ? Regarde ces « macaques à la face blanche venus pour prier » qui tiennent leur divinité clouée sur une croix pour qu'elle ne s'en aille pas... Souviens-toi de notre « Noi, non siamo cristiani, siamo somari »...

En effet... Et, dis-moi Lucien l'âne mon ami, ce « train plein de gens qui mange nos plaines » ne te rappelle-t-il rien ? Remplace plaine par vallée, donne de la vitesse à ce train... Bien sûr tout cela n'est que supputation... Mais quand même, ça me rappelle le combat de Marco Camenisch (que les autorités suisses tiennent toujours en prison... pour un assassinat qu'il n'a pas commis et pour faire taire une voix intransigeante) pour le sauvetage des alpages, contre l'invasion électrique, autoroutière, ferroviaire... touristique... C'est une chanson de résistance... Ora e sempre : Resistenza !, semble-t-elle dire.

En fait, pour conclure, il faudrait demander l'avis du fantôme du lac... dont toutes les rives sont mangées par les « résidences », les hôtels... et la mercantilisation. Il nous faut vraiment continuer notre tâche et tisser obstinément le linceul de ce monde rétrograde, destructeur, inconscient, attilesque et cacochyme. (Heureusement !)


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
WACATROIA WACATANCA

Vaccatroia, Wacatanka
Ici, pour tous, c'est l'abondance
Mais pourquoi les Visages pâles
Veulent-ils tout pour eux seuls ?
Nous étions ici, beaux avec nos peintures
Avec les plumes sur nos têtes
Ce doit être pour ça qu'ils nous ont pris pour des Alpini
Qu'ils ont commencé à nous faire boire leur whisky
Et leurs trains pleins de gens
Mangent toutes nos plaines
Alors, nous avons essayé de prendre leurs femmes
Mais elles étaient trop difficiles à déshabiller
Et leurs trains pleins de gens
Nous ont apporté aussi la peur.
Quand il pleut, ils restent à l'intérieur
Quand il fait soleil, ils prennent une ombrelle.
Ils sont venus prendre notre monde
Avec un plat sur la tête.
Prenez garde, wacatanka
Aux macaques à la « face blanche »
« Nous sommes venus pour prier »
Et maintenant, il y a une banque.
Mais qui croient-ils être
Coiffés comme des poissons ?
D'abord, ils m'ont photographié
Et après, ils m'ont tiré dessus.
Ils sont arrivés en bas sur la plage
Sur une île qui voyageait
Un Gênois qui s'était trompé de route
A amené les autres avec une épée
Et tous, ils ont une montre
Pour savoir quand vient le soir
Et une selle sur leur cheval
Pour ne pas s'écraser les balles.
Ils ont tué leur dieu
Et ils lui demandent pardon à voix basse
Mais par peur qu'il s'échappe,
Ils le tiennent cloué sur une croix.
Wacatanka, je suis ici
Nu, au sommet de la montagne
Et je peux voir à présent leur bannière
Effacer mon tableau.
Nous avons essayé de leur faire entendre raison
Et de discuter ensemble sous une tente
Ils ne nous ont pas donné de réponse
Et ils ont même rejeté notre demande.

Vaccatroia, Wacatanka.

inviata da Marco Valdo M.I. - 20/8/2012 - 17:13


Molto bella, ma la canzone in questione si chiama "Hoka Hey" e fa parte dell' album "Laiv" sempre del grande Van De Sfroos.
(Alessandro Bonfanti)

Quella è una canzone diversa, però, che abbiamo subito inserito. Grazie della segnalazione! (Lorenzo)

12/7/2006 - 14:02


Ciao,
per quanto ne sappia, durante i live le due canzoni vengono cantate in una sorta di medley, ma sono effettivamente due pezzi differenti

19/7/2007 - 12:42




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