da "Quando ci sarai" (1996)
Un palazzo sfavillante dalle finestre luminose,
un portone assai bugiardo per l'inferno sottostante.
Terzo piano, il più importante, dietro un tavolo il potere,
una giunta militare che decide per la morte.
Secondo piano, grandi saloni per ricevere gli onori,
radunando ambasciatori di affari generali.
Primo piano stan gli uffici con gli schedari riservati,
non è aperto mai a nessuno per informar la gente.
Desaparecidos, desaparecidos, desararecidos...
Interrati stan gli orrori sudan sangue quelle mura
di quei vivi senza voce tra gli attrezzi di tortura.
Li han contati a migliaia donne, uomini e bambini
la cultura e la miseria cancellate dalla terra.
Anche gli uomini di Dio non han visto né sentito,
hanno perso il coraggio di un messaggio di pietà.
Desaparecidos, desaparecidos, desaparecisos...
Quegli orrori son finiti, confessati ormai si sono,
perdonati dalle legge, che è rimasto ricorderà.
Non han tombe e neanche croci, non han volto quelle voci,
sono un nome in quel foglio a cercar la verità.
Nella piazza 1° maggio una folla silenziosa
tiene viva quella voce di scomparsi senza colpa.
Desaparecidos, desaparecidos, desaparecidos....
un portone assai bugiardo per l'inferno sottostante.
Terzo piano, il più importante, dietro un tavolo il potere,
una giunta militare che decide per la morte.
Secondo piano, grandi saloni per ricevere gli onori,
radunando ambasciatori di affari generali.
Primo piano stan gli uffici con gli schedari riservati,
non è aperto mai a nessuno per informar la gente.
Desaparecidos, desaparecidos, desararecidos...
Interrati stan gli orrori sudan sangue quelle mura
di quei vivi senza voce tra gli attrezzi di tortura.
Li han contati a migliaia donne, uomini e bambini
la cultura e la miseria cancellate dalla terra.
Anche gli uomini di Dio non han visto né sentito,
hanno perso il coraggio di un messaggio di pietà.
Desaparecidos, desaparecidos, desaparecisos...
Quegli orrori son finiti, confessati ormai si sono,
perdonati dalle legge, che è rimasto ricorderà.
Non han tombe e neanche croci, non han volto quelle voci,
sono un nome in quel foglio a cercar la verità.
Nella piazza 1° maggio una folla silenziosa
tiene viva quella voce di scomparsi senza colpa.
Desaparecidos, desaparecidos, desaparecidos....
Contributed by Riccardo Venturi - 2005/4/8 - 22:28
Language: French
Version française – CHANSON POUR LES DISPARUS – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne – Canzone per i Desaparecidos – Nomadi – 1996
Chanson italienne – Canzone per i Desaparecidos – Nomadi – 1996
Si tu veux bien t'en souvenir, Lucien Lane mon ami, on a déjà ici même retrouvé et discuté d'une canzone d'Alberto Cesa : le Tango de Plaza de Mayo – Tango de Plaza de Mayo. C'était aux temps où il n'y avait pas encore de pape argentin...
Mais depuis tout récemment, il y en a un et il me paraît que cette canzone resitue bien le débat et j’ajoute même, le combat. Mais au fait, comment s'appelle-t-il encore celui-là ? Car tu sais Marco Valdo M.I. mon ami, depuis le temps, j'en ai vu passer des papes : des grands, des petits, des gros, des gras, des tout maigres, des quasiment squelettiques, des rondouillards, des bons vivants et des pisse-vinaigre, des chevelus, des chauves, des édentés, des ingambes, des impotents, des carrément infirmes, des sourds, des discoureurs, des voyageurs, des casaniers, des qui durèrent, un express – il dura à peine quelques semaines, il devait gêner, on l'éloigna, des solennels, des humbles... Au fait, as-tu lu L'ÉLU de Thomas Mann, une papesse à laquelle s'intéressa Alfred Jarry, lui s'appelait Grégoire, elle s'appelait Jeanne... il y eut ceux qu'on assassina, ceux qui assassinèrent. S'appelle-t-il Pierre, Pie, Paul, Jean, Jules, Grégoire, Linus, Anaclet, Clément, Évariste, Alexandre, Sixte, Télesphore, Hygin, Anicet, Sôter, Éleuthère, Victor, Zéphyrin, Calixte, Hyppolite, Urbain, Pontien, Antère, Fabien, Corneille, Novatien, Lucius, Étienne, Denys, Félix, Eutychien, Caïus, Marcellin, Marcel, Eusèbe, Miltiade, Sylvestre, Libère, Damase, Ursin, Sirice, Anastase, Innocent, Zozime, Eulalien, Boniface, Célestin, Léon, Hilaire, Simplice, Gélase, Symmaque, Laurent, Hormisdas, Dioscore, Agapet, Silvère, Vigile, Pélage, Benoît, Sabinien, Adeodat, Honorius, Séverin, Théodore, Martin, Eugène, Vitalien, Donus,Agathon, Conon, Pascal, Serge, Sisinnius, Constantin,Zacharie, Philippe, Adrien, Valentin, Nicolas, Marin, Formose, Romain, Christophore, Landon, Thierry, Albert... ? Comme tu le vois, il y a le choix... Mais bien sûr, on peut toujours innover...
Eh bien, il a innové... Coupons court, Lucien l'âne mon ami, il s'appelle François Ier, comme le vainqueur de la bataille de Marignan, celui qui fit venir Leonardo da Vinci en France. Pour le reste, je t'ai déjà dit qu'il était Argentin, ce novissimo Pontifex, jésuite et que malgré ses fonctions romaines, il doit bien se souvenir de la Place de Mai et si tel n'était pas le cas, on la lui rappellerait... Par exemple, avec cette chanson...
En somme, c'est une piqûre de rappel..., dit Lucien l'âne en éclatant d'un riresonore qui rappelle la trompette ou le buccin.
Sans doute, mais sans aucune illusion quant aux rapports de l'ÉCAR (Église Apostolique Catholique et Romaine) avec les dictatures. Elle a toujours su ce qui était à César...et elle a toujours pris place du côté du plus armé, sauf évidemment quand ses propres intérêts séculiers étaient en cause. Malgré toutes ses prétentions, malgré ses discours, malgré ses prêches et ses homélies, et comme l'a démontré le sort qu'elle a fait à Valdo et à d'autres, dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, l'Écar a toujours en définitive pris le parti de l'ordre et dès lors, le parti des riches... Comment pourrait-elle faire autrement elle dont les richesses temporelles sont des plus immenses. Que fait-elle à se prendre pour un État, qu'a-t-elle besoin de finances, de palais, de toute cette armée de maîtres et de serviteurs ?
Oh, Marco Valdo M.I., mon ami, ce que tu dis n'est que trop vrai et cela ne doit pas nous empêcher de faire revivre la voix de ces « disparus innocents » et de tisser encore et toujours le linceul de ce vieux monde honorable, secret, hypocrite, faux aveugle, vrai menteur, hâbleur et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. Et Lucien Lane
Mais depuis tout récemment, il y en a un et il me paraît que cette canzone resitue bien le débat et j’ajoute même, le combat. Mais au fait, comment s'appelle-t-il encore celui-là ? Car tu sais Marco Valdo M.I. mon ami, depuis le temps, j'en ai vu passer des papes : des grands, des petits, des gros, des gras, des tout maigres, des quasiment squelettiques, des rondouillards, des bons vivants et des pisse-vinaigre, des chevelus, des chauves, des édentés, des ingambes, des impotents, des carrément infirmes, des sourds, des discoureurs, des voyageurs, des casaniers, des qui durèrent, un express – il dura à peine quelques semaines, il devait gêner, on l'éloigna, des solennels, des humbles... Au fait, as-tu lu L'ÉLU de Thomas Mann, une papesse à laquelle s'intéressa Alfred Jarry, lui s'appelait Grégoire, elle s'appelait Jeanne... il y eut ceux qu'on assassina, ceux qui assassinèrent. S'appelle-t-il Pierre, Pie, Paul, Jean, Jules, Grégoire, Linus, Anaclet, Clément, Évariste, Alexandre, Sixte, Télesphore, Hygin, Anicet, Sôter, Éleuthère, Victor, Zéphyrin, Calixte, Hyppolite, Urbain, Pontien, Antère, Fabien, Corneille, Novatien, Lucius, Étienne, Denys, Félix, Eutychien, Caïus, Marcellin, Marcel, Eusèbe, Miltiade, Sylvestre, Libère, Damase, Ursin, Sirice, Anastase, Innocent, Zozime, Eulalien, Boniface, Célestin, Léon, Hilaire, Simplice, Gélase, Symmaque, Laurent, Hormisdas, Dioscore, Agapet, Silvère, Vigile, Pélage, Benoît, Sabinien, Adeodat, Honorius, Séverin, Théodore, Martin, Eugène, Vitalien, Donus,Agathon, Conon, Pascal, Serge, Sisinnius, Constantin,Zacharie, Philippe, Adrien, Valentin, Nicolas, Marin, Formose, Romain, Christophore, Landon, Thierry, Albert... ? Comme tu le vois, il y a le choix... Mais bien sûr, on peut toujours innover...
Eh bien, il a innové... Coupons court, Lucien l'âne mon ami, il s'appelle François Ier, comme le vainqueur de la bataille de Marignan, celui qui fit venir Leonardo da Vinci en France. Pour le reste, je t'ai déjà dit qu'il était Argentin, ce novissimo Pontifex, jésuite et que malgré ses fonctions romaines, il doit bien se souvenir de la Place de Mai et si tel n'était pas le cas, on la lui rappellerait... Par exemple, avec cette chanson...
En somme, c'est une piqûre de rappel..., dit Lucien l'âne en éclatant d'un riresonore qui rappelle la trompette ou le buccin.
Sans doute, mais sans aucune illusion quant aux rapports de l'ÉCAR (Église Apostolique Catholique et Romaine) avec les dictatures. Elle a toujours su ce qui était à César...et elle a toujours pris place du côté du plus armé, sauf évidemment quand ses propres intérêts séculiers étaient en cause. Malgré toutes ses prétentions, malgré ses discours, malgré ses prêches et ses homélies, et comme l'a démontré le sort qu'elle a fait à Valdo et à d'autres, dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, l'Écar a toujours en définitive pris le parti de l'ordre et dès lors, le parti des riches... Comment pourrait-elle faire autrement elle dont les richesses temporelles sont des plus immenses. Que fait-elle à se prendre pour un État, qu'a-t-elle besoin de finances, de palais, de toute cette armée de maîtres et de serviteurs ?
Oh, Marco Valdo M.I., mon ami, ce que tu dis n'est que trop vrai et cela ne doit pas nous empêcher de faire revivre la voix de ces « disparus innocents » et de tisser encore et toujours le linceul de ce vieux monde honorable, secret, hypocrite, faux aveugle, vrai menteur, hâbleur et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. Et Lucien Lane
CHANSON POUR LES DISPARU
Un immeuble étincelant aux fenêtres luminescentes,
Une porte dissimulant l'enfer sous-jacent.
Troisième étage, le plus important, derrière une table le pouvoir,
Une commission militaire y décrète la mort.
Second étage, de grands salons pour recevoir les honneurs,
Et d'importants ambassadeurs.
Premier étage, les bureaux avec leurs fichiers secrets
N'ouvrent jamais à personne pour informer les gens.
Desaparecidos, Desaparecidos,
Disparus
Les horreurs sont enfouies
Ces murs suent le sang de ces vivants sans voix au milieu des instruments de torture.
On les compte par milliers : femmes, hommes, enfants.
La culture et la misère sont effacées de la terre.
Même les hommes de Dieu n'ont rien vu, rien entendu
Ils ont perdu le courage et leur message de pitié
Desaparecidos, Desaparecidos,
Disparus
Ces horreurs sont maintenant terminées,
Par la loi effacées,
Qui a survécu rappellera.
Il n'y a ni tombe ni croix,
Ils n'ont ni visage, ni voix,
Sur cette feuille où on cherche la vérité, ils ont un nom seulement
Sur la place de Mai, une foule silencieuse fait revivre ces voix des disparus innocents.
Desaparecidos, Desaparecidos,
Disparus
Un immeuble étincelant aux fenêtres luminescentes,
Une porte dissimulant l'enfer sous-jacent.
Troisième étage, le plus important, derrière une table le pouvoir,
Une commission militaire y décrète la mort.
Second étage, de grands salons pour recevoir les honneurs,
Et d'importants ambassadeurs.
Premier étage, les bureaux avec leurs fichiers secrets
N'ouvrent jamais à personne pour informer les gens.
Desaparecidos, Desaparecidos,
Disparus
Les horreurs sont enfouies
Ces murs suent le sang de ces vivants sans voix au milieu des instruments de torture.
On les compte par milliers : femmes, hommes, enfants.
La culture et la misère sont effacées de la terre.
Même les hommes de Dieu n'ont rien vu, rien entendu
Ils ont perdu le courage et leur message de pitié
Desaparecidos, Desaparecidos,
Disparus
Ces horreurs sont maintenant terminées,
Par la loi effacées,
Qui a survécu rappellera.
Il n'y a ni tombe ni croix,
Ils n'ont ni visage, ni voix,
Sur cette feuille où on cherche la vérité, ils ont un nom seulement
Sur la place de Mai, une foule silencieuse fait revivre ces voix des disparus innocents.
Desaparecidos, Desaparecidos,
Disparus
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2013/3/22 - 15:20
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