La sera vicino alla tenda sicura
gli eroi si toglievano freddo e paura
le donne ed il vino e pensare al ritorno
scordavano presto i morti del giorno
poi quando nel sonno moriva la noia
tu ancora guardavi le mura di Troia.
E tu non pensavi a duelli futuri
a lance più forti a scudi più duri
capisti che a farvi tremenda la sorte
era quell'amore a un gioco di morte
smettesti di credere in Marte o Giunone
usando a preghiera la sola ragione...
e ti volò in testa un cavallo lucente
che avrebbe portato laggiù la tua gente
e ti volò in testa un cavallo infernale
che avrebbe portato allo scontro finale.
Ad Itaca un giorno calava la notte
e Ulisse sentì che arrivava la morte
e volle suo figlio in quel brutto momento
e volle suo figlio per far testamento
sentiva nel cuore i passi del boia
e ancora pensava alle mura di Troia
- Voi che combattete una guerra da anni
e amate la polvere il sangue e le armi
che il vostro nemico non rida contento
vedendovi fare duelli col vento
smettete di credere in Marte o Giunone
usando a preghiera la sola ragione.
Vi volerà in testa una strana creatura
che porta diritti aldilà delle mura
vi volerà in testa un cavallo infernale
che porta diritti allo scontro finale.
gli eroi si toglievano freddo e paura
le donne ed il vino e pensare al ritorno
scordavano presto i morti del giorno
poi quando nel sonno moriva la noia
tu ancora guardavi le mura di Troia.
E tu non pensavi a duelli futuri
a lance più forti a scudi più duri
capisti che a farvi tremenda la sorte
era quell'amore a un gioco di morte
smettesti di credere in Marte o Giunone
usando a preghiera la sola ragione...
e ti volò in testa un cavallo lucente
che avrebbe portato laggiù la tua gente
e ti volò in testa un cavallo infernale
che avrebbe portato allo scontro finale.
Ad Itaca un giorno calava la notte
e Ulisse sentì che arrivava la morte
e volle suo figlio in quel brutto momento
e volle suo figlio per far testamento
sentiva nel cuore i passi del boia
e ancora pensava alle mura di Troia
- Voi che combattete una guerra da anni
e amate la polvere il sangue e le armi
che il vostro nemico non rida contento
vedendovi fare duelli col vento
smettete di credere in Marte o Giunone
usando a preghiera la sola ragione.
Vi volerà in testa una strana creatura
che porta diritti aldilà delle mura
vi volerà in testa un cavallo infernale
che porta diritti allo scontro finale.
envoyé par Riccardo Venturi - 11/3/2005 - 02:58
Langue: français
Version française – LE TESTAMENT D'ULYSSE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Il Testamento di Ulisse – Gianni Nebbiosi – 1974
Chanson italienne – Il Testamento di Ulisse – Gianni Nebbiosi – 1974
Oh, Lucien l'âne mon ami, toi qui étais là-bas déjà en ces temps-là, as-tu rencontré le rusé Ulysse, le bel Ulysse, Ulysse le sage qui s'en fit faire un si long voyage pour retrouver en Ithaque Télémaque, son fils, et Pénélope, sa femme... Lui que seul son chien reconnut, que son vieux bouvier guida en la salle royale pour un élégant carnage.
Mais bien évidemment, Marco Valdo M.I. mon ami, que je fus à Troie et que j'ai connu Agamemnon, Achille, Hector, Paris et les autres. Tu le sais aussi bien que je fus à Ithaque, que j'ai porté Pénélope, Ulysse et Télémaque. Et que j'ai assisté dans un coin de la salle à ce banquet, au tir à l'arc et au grand nettoyage.
Mais enfin, Lucien l'âne mon ami, comment as-tu pu voir tout çà et que personne n'ait jamais fait allusion à ta présence ?
Comme tu le devines, l'âne passe assez inaperçu et personne (sauf Apulée et toi-même) n'y prend vraiment garde. L'âne, vois-tu, mieux encore dans le passé, passe sans qu'on le voie, l'âne est hors du tableau, mais il est là. Obstiné et d'une curiosité immense. Je suis l'âne, le témoin silencieux, une sorte de reporteur (porter et reporter, c'est toujours travailler, disait ma grand-mère) de l'histoire du monde.
Mais alors, dis-moi, cet Ulysse qui fait ici son testament et qui transmet pour toute leçon à son fils, mais aussi à ses gens, à tous les gens, c'est-à-dire à nous aussi... « d'user comme prière de la seule raison »... Il m'a l'air d'un fameux athée...
Exactement, c'était ce qu'Ulysse était, franchement athée comme tu peux le voir, un vrai païen, tout simplement un homme, quoi... Du moins celui que j'ai rencontré, avec qui j'ai passé de longues journées, que j'ai même dû accompagner sur la mer, cet Ulysse-là était un homme intelligent, il n'était pas croyant. Lui et moi, on aurait pu dire comme les terroni de Lucanie, chers à ton ami Carlo Levi, « Noi, non siamo cristiani, siamo somari ». Et comme tu le sais, les ânes sont de foutus montagnards à la tête dure, qui ont escorté tous les réprouvés du monde, tous ceux qu'une croisade poussait dans les montagnes : Albigeois, Cathares, Vaudois, Dolciniens... Tous ces gens du désert que poursuivaient les dragons du roi et les inquisiteurs de l’Église Catholique, Apostolique et Romaine (l'ECAR ) et qui marchaient vers un monde où la pensée sera libre, où la prière sera raison, où comme nous les ânes, l'homme marchera d'un pas tranquille sur son chemin de vie, loin des pouvoirs, des richesses et des guerres qu'ils engendrent. "Il vous viendra en tête une cavale infernale
Qui vous mènera à la confrontation finale."
C'est de cette confrontation-là aussi qu'il est question...
Mais, Lucien l'âne, cette marche n'est pas finie. Ce vieux monde hors de la raison continue à peser sur nous et à imposer aux hommes d'Europe et du monde ses croyances insensées...
Évidemment, c'est bien pour cela qu'il faut que nous tissions, obstinément et tranquillement, le suaire de ce vieux monde imbécile et cacochyme.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Mais bien évidemment, Marco Valdo M.I. mon ami, que je fus à Troie et que j'ai connu Agamemnon, Achille, Hector, Paris et les autres. Tu le sais aussi bien que je fus à Ithaque, que j'ai porté Pénélope, Ulysse et Télémaque. Et que j'ai assisté dans un coin de la salle à ce banquet, au tir à l'arc et au grand nettoyage.
Mais enfin, Lucien l'âne mon ami, comment as-tu pu voir tout çà et que personne n'ait jamais fait allusion à ta présence ?
Comme tu le devines, l'âne passe assez inaperçu et personne (sauf Apulée et toi-même) n'y prend vraiment garde. L'âne, vois-tu, mieux encore dans le passé, passe sans qu'on le voie, l'âne est hors du tableau, mais il est là. Obstiné et d'une curiosité immense. Je suis l'âne, le témoin silencieux, une sorte de reporteur (porter et reporter, c'est toujours travailler, disait ma grand-mère) de l'histoire du monde.
Mais alors, dis-moi, cet Ulysse qui fait ici son testament et qui transmet pour toute leçon à son fils, mais aussi à ses gens, à tous les gens, c'est-à-dire à nous aussi... « d'user comme prière de la seule raison »... Il m'a l'air d'un fameux athée...
Exactement, c'était ce qu'Ulysse était, franchement athée comme tu peux le voir, un vrai païen, tout simplement un homme, quoi... Du moins celui que j'ai rencontré, avec qui j'ai passé de longues journées, que j'ai même dû accompagner sur la mer, cet Ulysse-là était un homme intelligent, il n'était pas croyant. Lui et moi, on aurait pu dire comme les terroni de Lucanie, chers à ton ami Carlo Levi, « Noi, non siamo cristiani, siamo somari ». Et comme tu le sais, les ânes sont de foutus montagnards à la tête dure, qui ont escorté tous les réprouvés du monde, tous ceux qu'une croisade poussait dans les montagnes : Albigeois, Cathares, Vaudois, Dolciniens... Tous ces gens du désert que poursuivaient les dragons du roi et les inquisiteurs de l’Église Catholique, Apostolique et Romaine (l'ECAR ) et qui marchaient vers un monde où la pensée sera libre, où la prière sera raison, où comme nous les ânes, l'homme marchera d'un pas tranquille sur son chemin de vie, loin des pouvoirs, des richesses et des guerres qu'ils engendrent. "Il vous viendra en tête une cavale infernale
Qui vous mènera à la confrontation finale."
C'est de cette confrontation-là aussi qu'il est question...
Mais, Lucien l'âne, cette marche n'est pas finie. Ce vieux monde hors de la raison continue à peser sur nous et à imposer aux hommes d'Europe et du monde ses croyances insensées...
Évidemment, c'est bien pour cela qu'il faut que nous tissions, obstinément et tranquillement, le suaire de ce vieux monde imbécile et cacochyme.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE TESTAMENT D'ULYSSE
Le soir près de la tente, dans le froid
Les héros secouaient leur peur.
Les femmes et le vin et la pensée du retour
Escamotaient vite les morts du jour
Puis, l'ennui se mourait dans la torpeur.
Toi, tu regardais encore les murs de Troie.
Et tu ne pensais pas aux duels futurs
Aux lances plus fortes, aux boucliers plus durs
Tu comprenais qu'à vous faire un si terrible sort
C'était cet amour pour un jeu de mort
Tu cessais de croire à Mars ou à Junon
Usant comme prière de la seule raison...
Et il te vint en tête un cheval luminescent
Qui emporterait là-bas tes gens
Et il te vint en tête une cavale infernale
Qui mènerait à la confrontation finale.
À Ithaque, la nuit tombait et depuis un moment
Ulysse sentait venir sa mort irrévocablement
Et il voulut son fils dans ce vilain moment,
Il voulait son fils pour dire son testament
Il sentait en son cœur arriver son trépas
Et pensait encore aux murs de Troie.
Vous qui faites la guerre depuis bien des ans
Vous qui aimez la poussière, les armes et le sang
Dont l'ennemi ne rit pas de contentement
Et vous voyant faire des duels avec le vent
Cessez de croire à Mars ou Junon
Usez comme prière de la seule raison.
Il vous viendra en tête une étrange créature
Qui vous emportera directement en les murs
Il vous viendra en tête une cavale infernale
Qui vous mènera à la confrontation finale.
Le soir près de la tente, dans le froid
Les héros secouaient leur peur.
Les femmes et le vin et la pensée du retour
Escamotaient vite les morts du jour
Puis, l'ennui se mourait dans la torpeur.
Toi, tu regardais encore les murs de Troie.
Et tu ne pensais pas aux duels futurs
Aux lances plus fortes, aux boucliers plus durs
Tu comprenais qu'à vous faire un si terrible sort
C'était cet amour pour un jeu de mort
Tu cessais de croire à Mars ou à Junon
Usant comme prière de la seule raison...
Et il te vint en tête un cheval luminescent
Qui emporterait là-bas tes gens
Et il te vint en tête une cavale infernale
Qui mènerait à la confrontation finale.
À Ithaque, la nuit tombait et depuis un moment
Ulysse sentait venir sa mort irrévocablement
Et il voulut son fils dans ce vilain moment,
Il voulait son fils pour dire son testament
Il sentait en son cœur arriver son trépas
Et pensait encore aux murs de Troie.
Vous qui faites la guerre depuis bien des ans
Vous qui aimez la poussière, les armes et le sang
Dont l'ennemi ne rit pas de contentement
Et vous voyant faire des duels avec le vent
Cessez de croire à Mars ou Junon
Usez comme prière de la seule raison.
Il vous viendra en tête une étrange créature
Qui vous emportera directement en les murs
Il vous viendra en tête une cavale infernale
Qui vous mènera à la confrontation finale.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 24/5/2010 - 21:58
perché di questa bellissima canzone non si riesce a trovare un file mp3 o anche un disco? nemmeno pagando a peso d'oro?
annibale - 24/5/2010 - 11:30
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Dall'album "Mentre la gente se crede che vola" [LP Intingo - ITGL 14002]. Il testo è ripreso da "La musica dell'Altraitalia".