Chéleuet tud iaouank hag er ré goh eué,
Ur kantik zou zaoùet ur kantik a neué.
Abahr é Langonnet é houlenner pearzek,
Pear aral a Vregel ha seih ag er Fauet.
Huélet er soudarded é tichen ag er ru,
Lod anehé é glas ha lod aral é ru.
En dar'n ou deulegad é tonet dou glubo,
Er glahar'n ou halon é kuittat ag ou bro.
Shervijein en Nasion zou un dra disoursi,
Kalon er Vretoned zou lan a velkoni.
Ur kantik zou zaoùet ur kantik a neué.
Abahr é Langonnet é houlenner pearzek,
Pear aral a Vregel ha seih ag er Fauet.
Huélet er soudarded é tichen ag er ru,
Lod anehé é glas ha lod aral é ru.
En dar'n ou deulegad é tonet dou glubo,
Er glahar'n ou halon é kuittat ag ou bro.
Shervijein en Nasion zou un dra disoursi,
Kalon er Vretoned zou lan a velkoni.
inviata da Riccardo Venturi - 19/11/2004 - 04:01
Lingua: Francese
versione francese, ripresa dall'album:
LA LEVEE DES 300.000 HOMMES
Ecoutez jeunes gens et vieilles gens aussi,
Un cantique nouveau a été composé.
On en avait demandé quatorze de Langonnet,
Quatre autres de Brezel et sept du Faouët.
En voyant les soldats descendre la rue,
Une partie d'entre eux en bleu et le reste en rouge.
Les larmes de leurs yeux venaient les mouiller,
Ils avaient le chagrin au cur en quittant leur Pays.
Servir la nation est chose désagréable,
Le cur des Bretons est plein de chagrin.
Ecoutez jeunes gens et vieilles gens aussi,
Un cantique nouveau a été composé.
On en avait demandé quatorze de Langonnet,
Quatre autres de Brezel et sept du Faouët.
En voyant les soldats descendre la rue,
Une partie d'entre eux en bleu et le reste en rouge.
Les larmes de leurs yeux venaient les mouiller,
Ils avaient le chagrin au cur en quittant leur Pays.
Servir la nation est chose désagréable,
Le cur des Bretons est plein de chagrin.
inviata da Riccardo Venturi - 19/11/2004 - 04:02
Lingua: Italiano
Versione italiana di Riccardo Venturi, dalla versione francese:
LA LEVA DEI TRECENTOMILA
Ascoltate, giovani ed anche vecchi,
una nuova canzone è stata composta.
Ne avevano chiesti quattordici di Langonnet,
quattro ancora di Brezel e sette di Faouët.
Vedendo i soldati scender per la strada
una parte di loro in blu e il resto in rosso
Le lacrime bagnavano loro gli occhi,
avevano pena al cuore lasciando il loro paese.
Servire la nazione è cosa spiacevole,
il cuore dei bretoni è pieno di dolore.
Ascoltate, giovani ed anche vecchi,
una nuova canzone è stata composta.
Ne avevano chiesti quattordici di Langonnet,
quattro ancora di Brezel e sette di Faouët.
Vedendo i soldati scender per la strada
una parte di loro in blu e il resto in rosso
Le lacrime bagnavano loro gli occhi,
avevano pena al cuore lasciando il loro paese.
Servire la nazione è cosa spiacevole,
il cuore dei bretoni è pieno di dolore.
Da notare una cosa curiosa in questa ennesima canzone bretone di coscrizione. Uno dei paesi dei coscritti si chiama in bretone "Bregel" ("Vregel" è la forma mutata), ma in francese è reso come "Brezel". Che in bretone significa, per l'appunto, "guerra". Come dire: nomen omen... Il testo della canzone è in ortografia non-standard.
Riccardo Venturi - 5/1/2016 - 03:40
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Dall'album "La découverte ou l'ignorance" (1976)
"Les paroles de cette chanson, mises sur un air de cantique expriment le refus de la conscription des paysans du centre de la Basse-Bretagne.
L'histoire officielle décrit souvent la chouannerie comme une réaction monarchiste et catholique à la Révolution, soulèvement populaire monté par quelques nobliaux et trafiquants de sel.
La chouannerie est en fait le détournement de la réponse populaire armoricaine à l'ordre de levée d'une armée de 300.000 hommes lancé par la convention en 1793, alors que les Bretons avaient déjà mal accepté l'autoritarisme des nouvelles administrations cristallisé par la constitution civile du clergé.
Les motifs réels de la révolte sont clairement inscrits dans les manifestes des paysans insurgés à l'ouest de Nantes : refus de la conscription et de la livraison à l'armée de bêtes et du matériel nécessaires au travail de la terre, exigence de la liberté de culte."