Tu lo sai compagno a Marzabotto
i fascisti hanno preso una donna
le hanno tolto il figlio dal ventre
e ridendo gli hanno sparato.
Io ti dico compagno nel Vietnam
parà e marines hanno preso una donna
le hanno tolto il figlio dal ventre
e ridendo gli hanno sparato.
Ma come è dolce poter dire « pace
pace fratelli su tutta la terra »
lo disse Hitler lo dice oggi Nixon
e i padroni che ci fanno guerra.
Tu lo sai compagno che il tempo
è ancora rosso di vecchie ferite
e ha la voce di orfane madri
ed il silenzio dei forni nei lager.
O partigiano in tutti quest'anni
ci siamo fatti un partito una fede
ma c'è una donna che oggi non crede
in questa pace che pace non dà.
Ma come è dolce poter dire « pace
pace fratelli su tutta la terra »
lo disse Hitler lo dice oggi Nixon
e i padroni che ci fanno guerra.
Ora sappiamo compagni nel Vietnam
c'è quella donna più sola e tace
e non si può non si può dire « pace »
su quel ventre che frutti non dà.
Poiché non siamo degli ex partigiani
diciamo « basta » ai fascisti ai padroni
ai loro servi assassini e cialtroni
diciamo « guerra » e guerra sarà.
E allora basta parlare di pace
non siam fratelli su tutta la terra
siam partigiani e facciamo la guerra
la nostra guerra per la nostra pace.
i fascisti hanno preso una donna
le hanno tolto il figlio dal ventre
e ridendo gli hanno sparato.
Io ti dico compagno nel Vietnam
parà e marines hanno preso una donna
le hanno tolto il figlio dal ventre
e ridendo gli hanno sparato.
Ma come è dolce poter dire « pace
pace fratelli su tutta la terra »
lo disse Hitler lo dice oggi Nixon
e i padroni che ci fanno guerra.
Tu lo sai compagno che il tempo
è ancora rosso di vecchie ferite
e ha la voce di orfane madri
ed il silenzio dei forni nei lager.
O partigiano in tutti quest'anni
ci siamo fatti un partito una fede
ma c'è una donna che oggi non crede
in questa pace che pace non dà.
Ma come è dolce poter dire « pace
pace fratelli su tutta la terra »
lo disse Hitler lo dice oggi Nixon
e i padroni che ci fanno guerra.
Ora sappiamo compagni nel Vietnam
c'è quella donna più sola e tace
e non si può non si può dire « pace »
su quel ventre che frutti non dà.
Poiché non siamo degli ex partigiani
diciamo « basta » ai fascisti ai padroni
ai loro servi assassini e cialtroni
diciamo « guerra » e guerra sarà.
E allora basta parlare di pace
non siam fratelli su tutta la terra
siam partigiani e facciamo la guerra
la nostra guerra per la nostra pace.
envoyé par Riccardo Venturi - 14/11/2004 - 01:26
Langue: français
Version française – MARZABOTTO – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Tu lo sai compagno a Marzabotto – Ivan Della Mea – 1966
Marzabotto, Lucien l'âne mon ami, fut un massacre épouvantable que les fascistes et les nazis , qui sont ce qu'il y a de pire parmi les humains – car la vérité me commande de les situer à l'intérieur de l'espèce humaine, perpétrèrent en 1944 dans les Appennins. Pour faire court, je te lis ce que dit une note d'information à ce sujet :
« Le massacre de Marzabotto est un massacre perpétré entre le 29 septembre et le 5 octobre 1944, par les Waffen-SS de la 16e Panzergrenadierdivision SS Reichsführer-SS menée par le commandant Walter Reder en Émilie-Romagne près de Bologne. C'est au-dessus de la plaine sur les contreforts des Apennins, dans les bourgs de Marzabotto, Monzuno et de Grizzana Morandi que se déroula le massacre. On compta 955 morts ; c'est le massacre de civils le plus meurtrier perpétré par les Nazis en Europe occidentale. En italien il est le plus souvent appelé « strage di Marzabotto » ou « eccidio di Monte Sole » (soit « massacre de Monte Sole »).
Le documentaire de Frédéric Rossif, De Nuremberg à Nuremberg, fait état de témoignages attestant du massacre, rapportant des cas d'enfants jetés vivants dans les flammes, ou encore de nouveau-nés décapités.
Parmi les victimes, 45 avaient moins de 2 ans, 110 moins de 10, 95 moins de 16. 142 avaient plus de 60 ans. Il y avait 316 femmes et 5 prêtres. (Wikipedia) »
C'est carrément monstrueux, dit Lucien l'âne en tremblant de tous ses membres. Voilà encore un moment d'atrocités immondes. J'en avais entendu parler, mais je n'en connaissais pas le détail.
Mais ce n'est pas tout. L'ignominie n'a, semble-t-il, pas de limites. Écoute bien ceci : le dénommé Reder, dit le "manchot" qui commandait ces tueurs, fut retrouvé, condamné et emprisonné à Gaeta en Italie. À la demande du gouvernement autrichien, il fut relâché après avoir présenté des excuses (C'était bien le minimum minimorum); rentré en Autriche, il eut les honneurs militaires, puis retira ses excuses...Je t'en prie, Lucien mon ami, ne vomis pas... Je comprends ton dégoût, mais ne vomis pas... J'ai encore à te dire des choses à propos de cette chanson et d'un autre massacre au Vietnam, le massacre de My Lai où les tueurs cette fois furent des soldats étazuniens, des paras et marines sous les ordres du lieutenant Calley, lequel fut condamné, puis gracié et vit très tranquille actuellement comme bijoutier en Géorgie (USA). Et encore, c'est une chanson de 1966, sinon on aurait pu ajouter encore des massacres en Irak ou la paix-guerre d'Afghanistan et mille autres tueries en tous genres partout dans notre beau monde.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – Tu lo sai compagno a Marzabotto – Ivan Della Mea – 1966
Marzabotto, Lucien l'âne mon ami, fut un massacre épouvantable que les fascistes et les nazis , qui sont ce qu'il y a de pire parmi les humains – car la vérité me commande de les situer à l'intérieur de l'espèce humaine, perpétrèrent en 1944 dans les Appennins. Pour faire court, je te lis ce que dit une note d'information à ce sujet :
« Le massacre de Marzabotto est un massacre perpétré entre le 29 septembre et le 5 octobre 1944, par les Waffen-SS de la 16e Panzergrenadierdivision SS Reichsführer-SS menée par le commandant Walter Reder en Émilie-Romagne près de Bologne. C'est au-dessus de la plaine sur les contreforts des Apennins, dans les bourgs de Marzabotto, Monzuno et de Grizzana Morandi que se déroula le massacre. On compta 955 morts ; c'est le massacre de civils le plus meurtrier perpétré par les Nazis en Europe occidentale. En italien il est le plus souvent appelé « strage di Marzabotto » ou « eccidio di Monte Sole » (soit « massacre de Monte Sole »).
Le documentaire de Frédéric Rossif, De Nuremberg à Nuremberg, fait état de témoignages attestant du massacre, rapportant des cas d'enfants jetés vivants dans les flammes, ou encore de nouveau-nés décapités.
Parmi les victimes, 45 avaient moins de 2 ans, 110 moins de 10, 95 moins de 16. 142 avaient plus de 60 ans. Il y avait 316 femmes et 5 prêtres. (Wikipedia) »
C'est carrément monstrueux, dit Lucien l'âne en tremblant de tous ses membres. Voilà encore un moment d'atrocités immondes. J'en avais entendu parler, mais je n'en connaissais pas le détail.
Mais ce n'est pas tout. L'ignominie n'a, semble-t-il, pas de limites. Écoute bien ceci : le dénommé Reder, dit le "manchot" qui commandait ces tueurs, fut retrouvé, condamné et emprisonné à Gaeta en Italie. À la demande du gouvernement autrichien, il fut relâché après avoir présenté des excuses (C'était bien le minimum minimorum); rentré en Autriche, il eut les honneurs militaires, puis retira ses excuses...Je t'en prie, Lucien mon ami, ne vomis pas... Je comprends ton dégoût, mais ne vomis pas... J'ai encore à te dire des choses à propos de cette chanson et d'un autre massacre au Vietnam, le massacre de My Lai où les tueurs cette fois furent des soldats étazuniens, des paras et marines sous les ordres du lieutenant Calley, lequel fut condamné, puis gracié et vit très tranquille actuellement comme bijoutier en Géorgie (USA). Et encore, c'est une chanson de 1966, sinon on aurait pu ajouter encore des massacres en Irak ou la paix-guerre d'Afghanistan et mille autres tueries en tous genres partout dans notre beau monde.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MARZABOTTO
Tu le sais camarade à Marzabotto
Les fascistes ont pris une femme
Lui ont ôté son enfant du ventre
Et en riant l'ont abattu.
Je te dis camarade qu'au Vietnam
Paras et marines ont pris une femme
Lui ont ôté son enfant du ventre
Et en riant l'ont abattu.
Comme il est doux de dire « paix
Paix mes frères sur toute la terre »
Hitler le disait, Obama aujourd'hui le dit
Et les patrons qui font la guerre.
Tu le sais camarade que le temps
Est encore rouge des vieilles blessures
Et il a la voix des orphelins de mère
Et le silence des fours dans les lagers.
Ô partisan, durant tous ces ans
Nous avons édifié un parti, une foi
Mais une femme n'y croit pas
À cette paix qui n'en est pas.
Comme il est doux de dire « paix
Paix mes frères sur toute la terre »
Hitler le disait, Obama aujourd'hui le dit
Et les patrons qui font la guerre.
Maintenant nous savons camarades au Vietnam
Il y a cette femme plus solitaire encore. Silence.
On ne peut pas dire « paix », on ne peut plus
Sur ce ventre qui n'enfantera plus.
Comme nous ne sommes pas des ex-partisans
Nous disons « basta » aux fascistes aux patrons
À leurs serviteurs assassins et bons à rien
Nous disons « guerre » et la guerre sera.
Et alors basta de parler de paix
Nous sommes frères sur toute la terre
Nous sommes partisans et nous faisons la guerre
Notre guerre pour notre paix.
Tu le sais camarade à Marzabotto
Les fascistes ont pris une femme
Lui ont ôté son enfant du ventre
Et en riant l'ont abattu.
Je te dis camarade qu'au Vietnam
Paras et marines ont pris une femme
Lui ont ôté son enfant du ventre
Et en riant l'ont abattu.
Comme il est doux de dire « paix
Paix mes frères sur toute la terre »
Hitler le disait, Obama aujourd'hui le dit
Et les patrons qui font la guerre.
Tu le sais camarade que le temps
Est encore rouge des vieilles blessures
Et il a la voix des orphelins de mère
Et le silence des fours dans les lagers.
Ô partisan, durant tous ces ans
Nous avons édifié un parti, une foi
Mais une femme n'y croit pas
À cette paix qui n'en est pas.
Comme il est doux de dire « paix
Paix mes frères sur toute la terre »
Hitler le disait, Obama aujourd'hui le dit
Et les patrons qui font la guerre.
Maintenant nous savons camarades au Vietnam
Il y a cette femme plus solitaire encore. Silence.
On ne peut pas dire « paix », on ne peut plus
Sur ce ventre qui n'enfantera plus.
Comme nous ne sommes pas des ex-partisans
Nous disons « basta » aux fascistes aux patrons
À leurs serviteurs assassins et bons à rien
Nous disons « guerre » et la guerre sera.
Et alors basta de parler de paix
Nous sommes frères sur toute la terre
Nous sommes partisans et nous faisons la guerre
Notre guerre pour notre paix.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 3/3/2010 - 16:54
Il boia di Marzabotto, Walter Reder, in una lettera inviata agli abitanti del paese emiliano, nel dicembre 1984, espresse un profondo rammarico e pentimento per il suo gesto. Rilasciato il 24 gennaio 1985, si trasferì a Vienna. Non appena giuntovi, ricevuto con onori militari dall'allora ministro della difesa austriaco, fu solerte nel ritrattare le scuse al popolo italiano, sottolineando il fatto di aver pronunciato le parole di scuse solo per opportunismo politico. Morì, ingiudicato, nel 1991.
Un nuovo processo per l'eccidio di Marzabotto è stato aperto nel 2006 dalla Procura Militare di la Spezia. Dei 17 imputati, tutti ufficiali e sottufficiali delle SS all'epoca dei fatti, 10 sono stati riconosciuti colpevoli e condannati in primo grado all'ergastolo con sentenza del 13 gennaio 2007.
Un nuovo processo per l'eccidio di Marzabotto è stato aperto nel 2006 dalla Procura Militare di la Spezia. Dei 17 imputati, tutti ufficiali e sottufficiali delle SS all'epoca dei fatti, 10 sono stati riconosciuti colpevoli e condannati in primo grado all'ergastolo con sentenza del 13 gennaio 2007.
Alessandro - 23/4/2008 - 15:46
Ma questa canzone parla anche del massacro di My Lai, durante l'invasione nordamericana del Vietnam.
Il 16 marzo 1968, i soldati statunitensi della Compagnia Charlie della 11a Brigata di Fanteria Leggera, agli ordini del tenente William Calley, uccisero 347 civili - principalmente vecchi, donne, bambini e neonati. I soldati si abbandonarono anche alla tortura e allo stupro degli abitanti.
Le indagini militari sul massacro vennero coperte dai rapporti edulcorati di un giovane Maggiore dell'Esercito, tale Colin Powell (accovacciato, al centro di questa foto di repertorio)... non so se il nome vi dice qualcosa.
Il Tenente William Calley venne dichiarato colpevole nel 1971 di omicidio premeditato per aver ordinato di sparare e venne condannato all'ergastolo, ma 2 giorni dopo, il Presidente Richard Nixon ordinò il suo rilascio dalla prigione. Calley scontò 3 anni e mezzo di arresti domiciliari in caserma a Fort Benning (Georgia) e venne mandato libero da un giudice federale. Oggi fa il gioielliere a Columbus, in Georgia...
Nessuno ha mai pensato di farlo fuori?
Il 16 marzo 1968, i soldati statunitensi della Compagnia Charlie della 11a Brigata di Fanteria Leggera, agli ordini del tenente William Calley, uccisero 347 civili - principalmente vecchi, donne, bambini e neonati. I soldati si abbandonarono anche alla tortura e allo stupro degli abitanti.
Le indagini militari sul massacro vennero coperte dai rapporti edulcorati di un giovane Maggiore dell'Esercito, tale Colin Powell (accovacciato, al centro di questa foto di repertorio)... non so se il nome vi dice qualcosa.
Il Tenente William Calley venne dichiarato colpevole nel 1971 di omicidio premeditato per aver ordinato di sparare e venne condannato all'ergastolo, ma 2 giorni dopo, il Presidente Richard Nixon ordinò il suo rilascio dalla prigione. Calley scontò 3 anni e mezzo di arresti domiciliari in caserma a Fort Benning (Georgia) e venne mandato libero da un giudice federale. Oggi fa il gioielliere a Columbus, in Georgia...
Nessuno ha mai pensato di farlo fuori?
Alessandro - 23/4/2008 - 16:06
×
(Alessandro)