...una sera d'inverno, nel 1941, Carlo Soriani, un operaio di Luco del Mugello, frazione di Borgo S. Lorenzo, stava pedalando sulla sua vecchia bicicletta, diretto verso casa...
Tempo di guerra, è notte piovosa
la strada fangosa,
il buio total.
Un operaio pedala, ma sente
qualcuno è gemente
qualcuno sta mal.
«Che gli è?» domandassi Carlo
Soriani uomo cordiale dal cuore
assai buon.
Quel cuccioletto nel fosso trovato
ferito, infangato gli muove pietà.
Se lo raccoglie in petto lo pone
si chiude il giaccone
riprende il cammino.
Eccoci a casa la moglie e i bambini
carezze e bacini
a quel cagnolin.
Ora ha trovato una cuccia,
una casa, Fido è felice
col suo salvator.
Segue il padrone ovunque lo veglia
puntuale lo sveglia all'alba ogni dì.
Parte da Luco ogni dì la corriera
ritorna alla sera
e Fido lo sa.
Per lavorare ogni giorno
il padrone su quel carrozzone
si reca in città.
Fido è festante, dimena la coda
quando alla sera ritorna il padron.
Salti di gioia, d'affetto, d'amore
esprime il suo cuore
la felicità.
L'odio dilaga, la guerra è feroce
terribile croce,
per l'umanità.
Ecco un terribile bombardamento
Borgo S. Lorenzo
colpito sarà.
30 dicembre cento i caduti
Carlo Soriani non tornerà più.
Povero Fido, cercava il padrone
non sa la ragione
perché non c'è più.
Dolore immenso, continuo straziante
del cane vagante
che cerca qua e là.
Passa la guerra, ritorna la pace
ma Fido tenace
continua a sperar.
Eccolo in piazza che sale in corriera
tutte le sere il padrone a cercar.
Povero Fido la gente dice
e il cane infelice
s'accuccia, sta là.
Quattordici anni ormai son passati
i tempi cambiati
è l'ora del "bum".
Fido è già vecchio ma seguita andare
in piazza aspettare
la testa all'ingiù.
Il 9 giugno del 58 Fido
è morto aspettando il padron.
Favola vera di un uomo e di un cane
nel cuore rimane
qualcosa di più...
...nella piazza Dante di Borgo S. Lorenzo in mezzo ad una aiuola un monumento in bronzo la cane "Fido", opera dello scultore Cipolla, sta a ricordare la fedeltà di quel cane.
Tempo di guerra, è notte piovosa
la strada fangosa,
il buio total.
Un operaio pedala, ma sente
qualcuno è gemente
qualcuno sta mal.
«Che gli è?» domandassi Carlo
Soriani uomo cordiale dal cuore
assai buon.
Quel cuccioletto nel fosso trovato
ferito, infangato gli muove pietà.
Se lo raccoglie in petto lo pone
si chiude il giaccone
riprende il cammino.
Eccoci a casa la moglie e i bambini
carezze e bacini
a quel cagnolin.
Ora ha trovato una cuccia,
una casa, Fido è felice
col suo salvator.
Segue il padrone ovunque lo veglia
puntuale lo sveglia all'alba ogni dì.
Parte da Luco ogni dì la corriera
ritorna alla sera
e Fido lo sa.
Per lavorare ogni giorno
il padrone su quel carrozzone
si reca in città.
Fido è festante, dimena la coda
quando alla sera ritorna il padron.
Salti di gioia, d'affetto, d'amore
esprime il suo cuore
la felicità.
L'odio dilaga, la guerra è feroce
terribile croce,
per l'umanità.
Ecco un terribile bombardamento
Borgo S. Lorenzo
colpito sarà.
30 dicembre cento i caduti
Carlo Soriani non tornerà più.
Povero Fido, cercava il padrone
non sa la ragione
perché non c'è più.
Dolore immenso, continuo straziante
del cane vagante
che cerca qua e là.
Passa la guerra, ritorna la pace
ma Fido tenace
continua a sperar.
Eccolo in piazza che sale in corriera
tutte le sere il padrone a cercar.
Povero Fido la gente dice
e il cane infelice
s'accuccia, sta là.
Quattordici anni ormai son passati
i tempi cambiati
è l'ora del "bum".
Fido è già vecchio ma seguita andare
in piazza aspettare
la testa all'ingiù.
Il 9 giugno del 58 Fido
è morto aspettando il padron.
Favola vera di un uomo e di un cane
nel cuore rimane
qualcosa di più...
...nella piazza Dante di Borgo S. Lorenzo in mezzo ad una aiuola un monumento in bronzo la cane "Fido", opera dello scultore Cipolla, sta a ricordare la fedeltà di quel cane.
inviata da Riccardo Venturi
Lingua: Francese
Version française – HISTOIRE DE FIDO – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – La storia del cane Fido – Lorenzo De Antiquis – 1958
Il s'agit d'une histoire absolument vraie, que je connaissais depuis des années puisque, il y a nombreuses années, j'avais une amie née précisément à Borgo San Lorenzo ; et j'ai vu en personne, plus d'une fois, le monument du chien Fido sur la place Dante dans la petite ville de Mugello. C'est justement cette fille qui me raconta l'histoire pour la première fois.
La retrouver cette nuit contée par un aède est pour moi une sorte de magie qui réveille des souvenirs lointains.
Riccardo Venturi, 11 novembre 2004, à 3.44 du matin.
Chanson italienne – La storia del cane Fido – Lorenzo De Antiquis – 1958
Il s'agit d'une histoire absolument vraie, que je connaissais depuis des années puisque, il y a nombreuses années, j'avais une amie née précisément à Borgo San Lorenzo ; et j'ai vu en personne, plus d'une fois, le monument du chien Fido sur la place Dante dans la petite ville de Mugello. C'est justement cette fille qui me raconta l'histoire pour la première fois.
La retrouver cette nuit contée par un aède est pour moi une sorte de magie qui réveille des souvenirs lointains.
Riccardo Venturi, 11 novembre 2004, à 3.44 du matin.
L'HISTOIRE DU CHIEN FIDO
du Sito della Unicoop Firenze
de Stefano Giraldi
Lorsqu'on parle d'une fable, on pense à une histoire imaginaire ou à un mythe hors de la réalité. L'histoire que nous vous racontons est par contre un fait réellement arrivé, l'histoire d'un chien du nom de Fido, elle se passe dans la belle vallée du Mugello.
Carlo Soriani, un ouvrier de Luco del Mugello, un village près de Borgo San Lorenzo, au temps de la seconde guerre mondiale trouva dans un fossé un petit chien blessé. Soriani ramassa ce chiot et le ramena chez lui où il lui donna les premiers soins et une niche.
Le petit chien, une fois guéri, se prit d'une grande affection pour son nouveau maître et chaque jour se rendait à l'arrêt du car qui ramenait les ouvriers de Borgo San Lorenzo pour attendre son retour. Mais en ce terrible décembre de 1943, au cours des bombardements aériens sur Borgo San Lorenzo, Carlo Soriani mourut.
Fido ne désespéra pas de voir revenir son bon maître et pendant bien 14 ans, il se rendit ponctuellement à l'arrivée du car pour attendre, malheureusement inutilement, que l'ouvrier en descende. La guerre était finie, l'Italie changeait et le fidèle Fido avait vieilli, mais chaque jour, il se présentait encore à l'arrêt du car et attendait.
En 1957, le maire de Borgo honora Fido d'une médaille d'or, à la grande émotion de la femme de Soriani, présente à la cérémonie. Le 9 juin1958, Fido mourut : il fut enterré près de la tombe de son maître Carlo Soriani, dans le cimetière communal de Luco del Mugello. La commune de Borgo San Lorenzo décida de rappeler cette extraordinaire histoire d'amour et de fidélité et confia la tâche au sculpteur Salvatore Cipolla de réaliser une statue en bronze du chien. La statue se trouve toujours sur la Place Dante, à côté de la mairie de Borgo San Lorenzo.
du Sito della Unicoop Firenze
de Stefano Giraldi
Lorsqu'on parle d'une fable, on pense à une histoire imaginaire ou à un mythe hors de la réalité. L'histoire que nous vous racontons est par contre un fait réellement arrivé, l'histoire d'un chien du nom de Fido, elle se passe dans la belle vallée du Mugello.
Carlo Soriani, un ouvrier de Luco del Mugello, un village près de Borgo San Lorenzo, au temps de la seconde guerre mondiale trouva dans un fossé un petit chien blessé. Soriani ramassa ce chiot et le ramena chez lui où il lui donna les premiers soins et une niche.
Le petit chien, une fois guéri, se prit d'une grande affection pour son nouveau maître et chaque jour se rendait à l'arrêt du car qui ramenait les ouvriers de Borgo San Lorenzo pour attendre son retour. Mais en ce terrible décembre de 1943, au cours des bombardements aériens sur Borgo San Lorenzo, Carlo Soriani mourut.
Fido ne désespéra pas de voir revenir son bon maître et pendant bien 14 ans, il se rendit ponctuellement à l'arrivée du car pour attendre, malheureusement inutilement, que l'ouvrier en descende. La guerre était finie, l'Italie changeait et le fidèle Fido avait vieilli, mais chaque jour, il se présentait encore à l'arrêt du car et attendait.
En 1957, le maire de Borgo honora Fido d'une médaille d'or, à la grande émotion de la femme de Soriani, présente à la cérémonie. Le 9 juin1958, Fido mourut : il fut enterré près de la tombe de son maître Carlo Soriani, dans le cimetière communal de Luco del Mugello. La commune de Borgo San Lorenzo décida de rappeler cette extraordinaire histoire d'amour et de fidélité et confia la tâche au sculpteur Salvatore Cipolla de réaliser une statue en bronze du chien. La statue se trouve toujours sur la Place Dante, à côté de la mairie de Borgo San Lorenzo.
Ma grand-mère, qui se prénommait Agnès, faut dire que son père était berger, me disait toujours : « Dépêche-toi de croire ça, sinon on t’en racontera d'autres ». Cependant, elle en connaissait des histoires de chiens fidèles et elle m'en a raconté beaucoup, car pour ce qui est des chiens, les bergers, ils en savent quelque chose. Et Agnès, qui fut elle-même bergère, Agnès, l’histoire de Fido, elle t’aurait dit qu'elle est véridique. D’ailleurs, toute l'Odyssée, témoigne pour lui, au point que mon ami Mathelyne, berger sur le Larzac, avait nommé son chien Ithaque, lequel avait la taille d'un jeune veau. Eh bien, Lucien l'âne mon ami, je te demande ton avis aussi à propos de Fido et de son fidèle attachement.
Pour moi, il ne fait aucun doute. Il n'y a que les humains pour en douter. Je m'en vais te conter une histoire a contrario. Au temps très lointain où je promenais sur mon dos une sorte de savant philosophe du côté de Syracuse[http://www.youtube.com/watch?v=VMTQUqlmxXM] (c'est l'auteur qui chante cette version : un gars qui n'avait pas de voix, mais un micro ; il faisait chavirer les vieilles dames – un genre à lui tout seul ; mon cousin disait qu'il chante en « dégueulando »), dans une excursion aux pieds de l'Etna, j'avais rencontré un chien, tu sais aussi un de ses chiens qui vivent dans les paysages, gardent quelques animaux… un chien qu'une meute attaquait durement… Avec mon philosophe sur le dos, je chargeai cette bande de corniauds, qui s'en allèrent comme une volée de corbeaux… Des années plus tard, dans le même coin, ce fut mon tour d'être assailli par deux hommes qui voulaient me prendre, je fus soudain secouru par un chien terrible et furieux. C'était lui ; il mit ces goujats en fuite. Oui, les chiens ont de la mémoire et une mémoire fidèle et reconnaissante. Mais je t’en prie, écoutons la chanson et retournons à notre tâche qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde où parfois, on trouve de belles histoires et de quoi trouver le courage de mener une vie longue et parfois rude.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Pour moi, il ne fait aucun doute. Il n'y a que les humains pour en douter. Je m'en vais te conter une histoire a contrario. Au temps très lointain où je promenais sur mon dos une sorte de savant philosophe du côté de Syracuse[http://www.youtube.com/watch?v=VMTQUqlmxXM] (c'est l'auteur qui chante cette version : un gars qui n'avait pas de voix, mais un micro ; il faisait chavirer les vieilles dames – un genre à lui tout seul ; mon cousin disait qu'il chante en « dégueulando »), dans une excursion aux pieds de l'Etna, j'avais rencontré un chien, tu sais aussi un de ses chiens qui vivent dans les paysages, gardent quelques animaux… un chien qu'une meute attaquait durement… Avec mon philosophe sur le dos, je chargeai cette bande de corniauds, qui s'en allèrent comme une volée de corbeaux… Des années plus tard, dans le même coin, ce fut mon tour d'être assailli par deux hommes qui voulaient me prendre, je fus soudain secouru par un chien terrible et furieux. C'était lui ; il mit ces goujats en fuite. Oui, les chiens ont de la mémoire et une mémoire fidèle et reconnaissante. Mais je t’en prie, écoutons la chanson et retournons à notre tâche qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde où parfois, on trouve de belles histoires et de quoi trouver le courage de mener une vie longue et parfois rude.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
HISTOIRE DU CHIEN FIDO
… un soir d'hiver, en 1941, Carlo Soriani, un ouvrier de Luco del Mugello, une fraction de Borgo S. Lorenzo, pédalait sur sa vieille bicyclette, en direction de sa maison…
Temps de guerre, la nuit est pluvieuse
La route boueuse,
Le noir total.
Un ouvrier pédale, mais il entend
Un gémissement :
Quelqu'un se trouve mal.
« Qui est-ce ? » se demande
Carlo Soriani, homme aimable
Au cœur très sensible.
Ce chiot dans le fossé
Blessé, souillé le noie de pitié.
Il le ramasse et le presse sur sa poitrine,
Il ferme sa veste
Et son chemin, il reprend.
Arrivé chez lui, sa femme et ses enfants
Donnent caresses et baisers
À ce chien bébé.
Maintenant, il a trouvé une niche,
Une maison, Fido est heureux
avec son sauveur.
Il suit le maître où qu'il veille,
Ponctuel, à l'aube le réveille.
Part de Luco chaque jour un car,
Qui revient au soir
Et Fido le sait de toujours.
Pour travailler chaque jour,
Son maître sur cette carriole
Se rend à la ville.
Fido fait la fête, remue la queue
Quand au soir revient son maître.
Sauts de joie, d'affection, d'amour
Il exprime de bon cœur
Son bonheur.
La haine envahit, la guerre est féroce,
Terrible croix,
Pour l'humanité.
Un bombardement jette l'effroi
Borgo S. Lorenzo
Est durement frappé.
30 décembre, cent morts.
Carlo Soriani ne reviendra plus.
Pauvre Fido, cherche son patron.
Il ne connaît pas la raison
Pour laquelle il ne revient plus.
Déchirement continu, douleur immense,
Du chien erre
Qui ici et là cherche .
Revient la paix, passe la guerre,
Mais Fido tenace continue
Il reste plein d'espoir.
Sur place, il monte dans le car
Chercher son maître tous les soirs.
Pauvre Fido, disent les gens
Et le chien patient
Reste là et se couche.
Quatorze ans maintenant ont passé
Les temps ont changé
C'est l'heure du « boum » économique.
Fido est déjà vieux mais stoïque
Sur la place continue d'attendre
La tête basse.
Le 9 juin 1958, Fido est mort
Attendant son maître encore.
D'un homme et d'un chien, voici l'affaire
Dans mon cœur, demeure
Un véritable amour et son histoire…
…… sur la place Dante de Borgo S. Lorenzo au milieu d'un parterre, un monument en bronze du chien « Fido », œuvre du sculpteur Cipolla, rappelle la fidélité de ce chien.
… un soir d'hiver, en 1941, Carlo Soriani, un ouvrier de Luco del Mugello, une fraction de Borgo S. Lorenzo, pédalait sur sa vieille bicyclette, en direction de sa maison…
Temps de guerre, la nuit est pluvieuse
La route boueuse,
Le noir total.
Un ouvrier pédale, mais il entend
Un gémissement :
Quelqu'un se trouve mal.
« Qui est-ce ? » se demande
Carlo Soriani, homme aimable
Au cœur très sensible.
Ce chiot dans le fossé
Blessé, souillé le noie de pitié.
Il le ramasse et le presse sur sa poitrine,
Il ferme sa veste
Et son chemin, il reprend.
Arrivé chez lui, sa femme et ses enfants
Donnent caresses et baisers
À ce chien bébé.
Maintenant, il a trouvé une niche,
Une maison, Fido est heureux
avec son sauveur.
Il suit le maître où qu'il veille,
Ponctuel, à l'aube le réveille.
Part de Luco chaque jour un car,
Qui revient au soir
Et Fido le sait de toujours.
Pour travailler chaque jour,
Son maître sur cette carriole
Se rend à la ville.
Fido fait la fête, remue la queue
Quand au soir revient son maître.
Sauts de joie, d'affection, d'amour
Il exprime de bon cœur
Son bonheur.
La haine envahit, la guerre est féroce,
Terrible croix,
Pour l'humanité.
Un bombardement jette l'effroi
Borgo S. Lorenzo
Est durement frappé.
30 décembre, cent morts.
Carlo Soriani ne reviendra plus.
Pauvre Fido, cherche son patron.
Il ne connaît pas la raison
Pour laquelle il ne revient plus.
Déchirement continu, douleur immense,
Du chien erre
Qui ici et là cherche .
Revient la paix, passe la guerre,
Mais Fido tenace continue
Il reste plein d'espoir.
Sur place, il monte dans le car
Chercher son maître tous les soirs.
Pauvre Fido, disent les gens
Et le chien patient
Reste là et se couche.
Quatorze ans maintenant ont passé
Les temps ont changé
C'est l'heure du « boum » économique.
Fido est déjà vieux mais stoïque
Sur la place continue d'attendre
La tête basse.
Le 9 juin 1958, Fido est mort
Attendant son maître encore.
D'un homme et d'un chien, voici l'affaire
Dans mon cœur, demeure
Un véritable amour et son histoire…
…… sur la place Dante de Borgo S. Lorenzo au milieu d'un parterre, un monument en bronze du chien « Fido », œuvre du sculpteur Cipolla, rappelle la fidélité de ce chien.
inviata da Marco Valdo M.I. - 20/6/2015 - 22:07
bellissimo questo brano scritto da Lorenzo De Antiquis che riguarda la fedeltà degli animali verso il loro padrone.
Peccato che lo stesso rispetto non l'hanno avuto per il cantastorie visto che non gli hanno nemmeno dedicato un museo con i suoi strumenti e materiali raccolti nei 90 anni della sua vita.
Vi saluto con sincera stima,
Fabrizio Cresti
Peccato che lo stesso rispetto non l'hanno avuto per il cantastorie visto che non gli hanno nemmeno dedicato un museo con i suoi strumenti e materiali raccolti nei 90 anni della sua vita.
Vi saluto con sincera stima,
Fabrizio Cresti
Fabrizio Cresti via colorno 61 Parma - 13/4/2005 - 00:10
Caro Fabrizio, se possiamo contribuire a far conoscere meglio Lorenzo de Antiquis, questo sito è a disposizione. Prima di tutto, se possiedi notizie biografiche un po' più complete di quelle che siamo riusciti a reperire in rete, te ne saremmo grati; e se poi tu avessi qualche altra canzone...
Grazie per le tue bellissime parole, che mi ha fatto particolarmente piacere leggere perché, come ho spiegato nell'introduzione alla canzone, conoscevo la storia del cane Fido di Borgo S.Lorenzo.
Grazie per le tue bellissime parole, che mi ha fatto particolarmente piacere leggere perché, come ho spiegato nell'introduzione alla canzone, conoscevo la storia del cane Fido di Borgo S.Lorenzo.
Riccardo Venturi - 14/4/2005 - 02:16
lorenzo de antiquis è vissuto nelle piazze italiane lasciando a tutti quelli che l' hanno conosciuto un ricordo indelebile sua figlia dedi de antiquis che abita a forlì è la presidente della associazione A.i.c.a .Associazione cantastorie Ambulanti ed è la proprietaria dell immenso patrimonio culturale lasciato in eredità a tutti noi che crediamo ancora in questi valori .Non dello stesso parere sono i cultori delle tradizioni popolari che senza arte ne parte si ergono a tutori delle nostre culture.scusa di questo sfogo ma sono veramente indignato lui che è stato ammirato da fellini secondo casadei a suonato con guccini a bologna invitato in tutta italia come uomo di cultura trattato così....dai ti saluto fabrizio
cresti fabrizio via colorno 61 parma tel 3336770309 - 15/8/2005 - 14:04
Grazie all'interessamento dell'Assessorato alla Cultura del Comune di Forlì sarà possibile visitare una mostra unica nel suo genere presso il Teatro(Diego Fabbri)tutta la Storia del Cantastorie De Antiquis Lorenzo con la presenza di tanti Artisti della Cultura Popolare Nazionale il tutto Organizzato dal Dott Spada (Responsabile Ufficio Cultura)e dal Presidente dei Cantastorie Edda De Antiquis figlia del Fondatore dell'A.I.C.A(Associazione Italiana Cantastorie Ambulanti)fondata nel 1947 a Forlì.Saluti Cresti Fabrizio
cresti fabrizio via colorno 61 parma tel 3336770309 - 17/9/2006 - 11:17
Adesso è ufficiale, il Comune di Forlì intitolerà un Parco al cantastorie Lorenzo De Antiquis,un riconoscimento importante per il fondatore dell'associazione italiana cantastorie, un personaggio che per chi ha avuto la gioia di conoscerlo ha lasciato un ricordo indelebile di umanità e cultura.
(cresti fabrizio)
(cresti fabrizio)
Carissimo Fabrizio, ci piacerebbe che tu ci tenessi aggiornati su questa iniziativa, comunicandoci ad esempio la data esatta dell'inaugurazione. Un parco dedicato a un cantastorie è una cosa veramente bella! Saluti e grazie per la notizia! [RV]
Sarò felicissimo di comunicarvi la data del giorno dell'inaugurazione del parco Lorenzo De Antiquis a Forlì nel Quartiere dei musicisti in zona Ronco della quale il nonno era molto affezionato in quanto produttrice di un ottimo vino Sangiovese. A parte gli scherzi, La Famiglia De Antiquis vi ringrazia con tutto il cuore per l' interessamento e l'amicizia dimostrataci e questo momento lo condividiamo con voi.
(cresti fabrizio)
(cresti fabrizio)
Aspettiamo ovviamente con gioia di conoscere la data dell'inaugurazione del Parco Lorenzo De Antiquis, e non è improbabile che almeno uno dello staff del sito non faccia una graditissima scappata a Forlì.... Grazie davvero di cuore a tutti voi nel ricordo del grande cantastorie! [RV]
A Santarcangelo di Romagna. Con il Patrocinio del Comune,per la Tradizionale Fiera de Bècc,e per il &0°Anniversario della Fondazione A.I.C.A(Lorenzo DE Antiquis),in Piazza provenienti da tutta Italia gli" Allegri Cantastorie" si esibiranno per tutta la giornata, con la Partecipazione di Edda De Antiquis, Presidente (Associazione Italiana Cantastorie),quindi una giornata fantastica,con la possibilità di timbrare(per la gioia dei collezzionisti),lo Speciale Annullo Postale in Ricordo dell'Appuntamento,presso l' Ufficio Poatale, che per l'occasione ,rimarrà aperto tutto il giorno...Cresti Fabrizio....
Fabrizio Cresti - 13/10/2007 - 19:00
la cultura popolare nazionale piano piano sta' perdendo i suoi artisti storici, i cantastorie con le loro canzonette hanno rallegrato e divertito generazioni di persone in tutte le piazze d' italia, e sarebbe un grosso peccato perdere la storia dei primi cronisti e giornalisti, tutto il materiale , canzonette, strumenti vestiti vengono acquisiti e catalogati dall' associazione italiana cantastorie "lorenzo de antiquis" le radici della cultura popolare..patrimonio UNESCO. da salvare .AIUTIAMO A SALVARE QUESTO PATRIMONIO.
FABRIZIO CRESTI - 15/6/2015 - 22:24
questa e la più' bella favola d'amore di un fedele amico dell' uomo .la storia del cane fido raccontata dal cantastorie lorenzo de antiquis.e stata una delle più' beli ricordi della mia infanzia.
FABRIZIO CRESTI - 28/9/2015 - 21:35
Sono capitato oggi, per caso, su questo sito e mi sono imbattuto nella storia di Fido.
Che considero, da sempre, come una grande montatura, organizzata in un particolare momento storico, da soggetti interessati a creare storie in grado di "distrarre" l'attenzione delle persone.
Ho conosciuto il cane Fido e, soprattutto, le persone che hanno vissuto intorno a lui, in quel gruppetto di case, tutte appiccicate insieme, su un cocuzzolo di una delle stradine di campagna che portano a Luco.
Non discuto sul fatto che Fido si sia abituato ad accompagnare e ad andare a riprendere il padrone alla fermata della corriera, al centro del paese di Luco, distante circa 700m dalla sua abitazione e che, al momento della scomparsa del padrone, abbia iniziato a ripetere i suoi viaggi, sperando di vederlo ritornare.
Contesto il fatto che abbia continuato, per tutto quel tempo che gli viene attribuito, a fare i suoi viaggi pomeridiani SOLO per la ricerca del padrone. Si deve infatti sapere che i compagni di viaggio del Soriani, tutti operai come lui, che abitavano a Luco, avevano presa l'abitudine, vedendo questo cane tutte le sere, all'arrivo della corriera, di dargli a mangiare i loro avanzi del così detto "pentolino", utilizzato per contenere il loro pasto giornaliero.
Così il cane continuò a frequentare quel luogo e a quell'ora, poichè ne riceveva un sostanziale beneficio.
Fu quindi una questione di "stomaco", più che di "cuore", che spinse il cane a continuare quella abitudine.
Sulla quale, poi, si è voluta lungamente speculare, fino al giorno d'oggi.
Che considero, da sempre, come una grande montatura, organizzata in un particolare momento storico, da soggetti interessati a creare storie in grado di "distrarre" l'attenzione delle persone.
Ho conosciuto il cane Fido e, soprattutto, le persone che hanno vissuto intorno a lui, in quel gruppetto di case, tutte appiccicate insieme, su un cocuzzolo di una delle stradine di campagna che portano a Luco.
Non discuto sul fatto che Fido si sia abituato ad accompagnare e ad andare a riprendere il padrone alla fermata della corriera, al centro del paese di Luco, distante circa 700m dalla sua abitazione e che, al momento della scomparsa del padrone, abbia iniziato a ripetere i suoi viaggi, sperando di vederlo ritornare.
Contesto il fatto che abbia continuato, per tutto quel tempo che gli viene attribuito, a fare i suoi viaggi pomeridiani SOLO per la ricerca del padrone. Si deve infatti sapere che i compagni di viaggio del Soriani, tutti operai come lui, che abitavano a Luco, avevano presa l'abitudine, vedendo questo cane tutte le sere, all'arrivo della corriera, di dargli a mangiare i loro avanzi del così detto "pentolino", utilizzato per contenere il loro pasto giornaliero.
Così il cane continuò a frequentare quel luogo e a quell'ora, poichè ne riceveva un sostanziale beneficio.
Fu quindi una questione di "stomaco", più che di "cuore", che spinse il cane a continuare quella abitudine.
Sulla quale, poi, si è voluta lungamente speculare, fino al giorno d'oggi.
Pierluigi Romagnoli - 9/10/2019 - 12:53
Ehi, su questo sito spesso si leggono cose scritte da cani, ma quello qui sopra credo sia il primo intervento di un cane vero, in pelo e ossa!
Benvenuto Fido!
Benvenuto Fido!
Er Canaro - 9/10/2019 - 18:25
×
[1958]
Si tratta di una storia assolutamente vera, che conoscevo da anni in quanto, tanti anni fa, avevo una ragazza nata proprio a Borgo San Lorenzo; e ho visto di persona, più di una volta, il monumento al cane Fido nella piazza Dante della cittadina mugellana. Fu proprio quella ragazza a raccontarmi la storia per la prima volta.
Trovarla stanotte narrata da un cantastorie, è per me una sorta di magia che innesta ricordi lontani.
Riccardo Venturi, 11 novembre 2004, ore 3.44 del mattino.
dal Sito della Unicoop Firenze
di Stefano Giraldi
Quando si parla di una favola si pensa a una storia fantastica o a un mito fuori dalla realtà. La storia che vi raccontiamo è invece un fatto realmente accaduto, la storia di un cane di nome Fido vissuta nella bella valle del Mugello.
Carlo Soriani, un operaio di Luco del Mugello, un paese vicino a Borgo San Lorenzo, nel tempo della seconda guerra mondiale trovò in un fosso un cucciolo di cane ferito. Soriani raccolse quel canino e lo portò a casa sua dove gli prestò le prime cure e gli dette anche una cuccia.
Il cagnolino, una volta guarito, si affezionò così tanto al suo nuovo padrone che ogni giorno si recava alla fermata della corriera che riportava gli operai da Borgo San Lorenzo ad aspettare il ritorno del suo padrone. Ma in un terribile dicembre del 1943, durante i bombardamenti aerei avvenuti su Borgo San Lorenzo, Carlo Soriani morì.
Fido non perse la speranza di veder tornare il suo buon padrone e per ben 14 anni si recò puntualmente all’arrivo della corriera ad aspettare, purtroppo inutilmente, che l’operaio scendesse. La guerra era finita, l’Italia stava cambiando e il fedele Fido era invecchiato, ma ancora ogni giorno si presentava alla fermata della corriera e aspettava.
Nel 1957 il sindaco di Borgo insignì Fido della medaglia d’oro, con grande commozione della moglie di Soriani, presente alla cerimonia. Il 9 giugno del 1958 Fido morì: fu seppellito vicino alla tomba del suo padrone Carlo Soriani, nel cimitero comunale di Luco del Mugello. Il comune di Borgo San Lorenzo decise di ricordare questa straordinaria storia di amore e fedeltà e dette incarico allo scultore sestese Salvatore Cipolla di realizzare una statua in bronzo del cane. La statua si trova tuttora collocata in Piazza Dante, a fianco del palazzo municipale di Borgo San Lorenzo.