Mamma mia, dammi cento lire
che in America voglio andar ...!
Cento lire io te li do,
ma in America no, no, no.
Partiti per il mondo per questa povertà
Da secoli lasciati senza una dignità
Uno stivale che ci umilia e non ci da
Né pane né lavoro, che sfrutta e sfrutterà
Pigiati nelle navi e chi ce la farà
I morsi dei pidocchi e mai si arriverà
Rinchiusi giorni e giorni da quelle autorità
Nel mito del successo e della libertà
Veneti, lombardi, piemontesi ed emiliani
Liguri, trentini, valdostani e poi friulani
Umbri, marchigiani poi pugliesi e molisani
Pizza maccaroni la valigia nelle mani
L’italiante nel mondo va
Nelle stive navigherà
Sopra i treni lui sognerà
E nessuno sa se ritornerà
L’America cercavi, l’America sognavi
Là dentro in terza classe nel ventre delle navi
Insonne dentro ai treni verso l’Europa intera
Verso quella ricchezza che spesso poi non c’era
Le storie pù umilianti, eri da disprezzare
Anche i peggior lavori ce li hanno fatti fare
Almeno notte e giorno facevi mille cose
A un italiano mai, si affittano le case
Veneti, lombardi, piemontesi ed emiliani
Sardi calabresi poi campani e anche lucani
Siculi laziali poi abruzzesi e toscani
Pizza maccaroni la valigia nelle mani
L’italiante nel mondo va
Nelle stive navigherà
Sopra i treni lui sognerà
E nessuno sa se ritornerà
L’italiante nel mondo va
Nelle stive navigherà
Sopra i treni lui sognerà
E nessuno sa se ritornerà
che in America voglio andar ...!
Cento lire io te li do,
ma in America no, no, no.
Partiti per il mondo per questa povertà
Da secoli lasciati senza una dignità
Uno stivale che ci umilia e non ci da
Né pane né lavoro, che sfrutta e sfrutterà
Pigiati nelle navi e chi ce la farà
I morsi dei pidocchi e mai si arriverà
Rinchiusi giorni e giorni da quelle autorità
Nel mito del successo e della libertà
Veneti, lombardi, piemontesi ed emiliani
Liguri, trentini, valdostani e poi friulani
Umbri, marchigiani poi pugliesi e molisani
Pizza maccaroni la valigia nelle mani
L’italiante nel mondo va
Nelle stive navigherà
Sopra i treni lui sognerà
E nessuno sa se ritornerà
L’America cercavi, l’America sognavi
Là dentro in terza classe nel ventre delle navi
Insonne dentro ai treni verso l’Europa intera
Verso quella ricchezza che spesso poi non c’era
Le storie pù umilianti, eri da disprezzare
Anche i peggior lavori ce li hanno fatti fare
Almeno notte e giorno facevi mille cose
A un italiano mai, si affittano le case
Veneti, lombardi, piemontesi ed emiliani
Sardi calabresi poi campani e anche lucani
Siculi laziali poi abruzzesi e toscani
Pizza maccaroni la valigia nelle mani
L’italiante nel mondo va
Nelle stive navigherà
Sopra i treni lui sognerà
E nessuno sa se ritornerà
L’italiante nel mondo va
Nelle stive navigherà
Sopra i treni lui sognerà
E nessuno sa se ritornerà
inviata da DonQuijote82 - 22/8/2009 - 14:09
Lingua: Francese
Version française – L'ITALIANTE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – L'Italiante – Casa del Vento
Chanson italienne – L'Italiante – Casa del Vento
Encore une fois, mon ami Marco Valdo M.I., dit Lucien l'âne au poil noir, dru et imperméable, peux-tu m'expliquer cet étrange mot qui sert de titre à la chanson et aussi pourquoi tu ne l'as pas traduit en français...
D'abord, mon ami Lucien l'âne, laisse-moi te serrer dans mes bras... Ça me réchauffera... Ensuite, je ne l'ai pas traduit en français, tout simplement car il n'existe pas et d'ailleurs, il n'existe pas plus dans les dictionnaires italiens que j'ai consultés... Ce n'est d'ailleurs pas le seul mot dont il m' a fallu imaginer la signification... donc, je ne l'ai pas traduit. Mais à mon sens, au pif comme on dit chez nous, je te dirais qu'il n'y a pas lieu de le traduire car comme il est là, il dit bien ce qu'il veut dire non seulement en italien, mais tout autant en anglais qu'en français. Mais, pour ta gouverne, je donnerais quand même une sorte d'appréciation, une approximation du sens de cet étrange terme en disant qu'il devrait pouvoir signifier « à l'italienne », « du genre italien », « avec des caractères italiens »... le tout sans trop préciser lesquels... C'est un « fuzzy concept ». Une définition globale, en somme, de tous les Italiens contraints à s'exiler dans le monde (Vénitiens, Lombards, Piémontais et Émiliens, Ligures, Trentains, Valdôtains et Friulains, Ombriens, Marchisains, Pouillais et Molisains …
Sardes, Calabrais, Campaniens et Lucaniens, Siciliens, Latins, Abruzzais et Toscans... et les autres); globale et forcément, à la fois vague et précise. En tous cas, ils ne sont ni Anglais, ni Français, ni Russes, ni, ni, ni... et ils parlent un peu, beaucoup... la même langue. Et qu'ils ont généralement des habitudes alimentaires communes, un penchant pour le vin et pour l'huile d'olive...
Je vois, dit Lucien l'âne...
Cependant, note mon ami Lucien l'âne que l'émigration italienne n'a pas créé une autre Italie (ou alors plusieurs et de petites dimensions) et pourtant, elle est aussi nombreuse (sinon plus) que la population restée au « pays ». Par ailleurs, c'est essentiellement une émigration de la pauvreté … C'est la misère qui en est la mère... Et c'est ce que raconte cette chanson... Mais elle raconte aussi les conditions misérables, méprisantes et méprisables, racistes et méchantes avec lesquelles on a accueilli ailleurs ces (Italiantes) réfugiés de la misère, ces passagers de fond de cale qui s'en allaient à la recherche de la richesse, ce mirage de l'humanité...
Comme j'en ai connu de ceux-là, dit Lucien l'âne. Combien j'en ai croisé...
Mais sais-tu, Lucien mon ami, que parmi les Italiantes restés au pays, il y en a qui se comportent avec les émigrés de la misère aussi mal que certains se comportèrent ailleurs et autrefois (mais il n' a pas si longtemps...) envers leurs propres parents...
Moi, dit Lucien l'âne, à ceux-là, je leur foutrais volontiers un coup de pied au cul... à les envoyer paître en Amérique.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
D'abord, mon ami Lucien l'âne, laisse-moi te serrer dans mes bras... Ça me réchauffera... Ensuite, je ne l'ai pas traduit en français, tout simplement car il n'existe pas et d'ailleurs, il n'existe pas plus dans les dictionnaires italiens que j'ai consultés... Ce n'est d'ailleurs pas le seul mot dont il m' a fallu imaginer la signification... donc, je ne l'ai pas traduit. Mais à mon sens, au pif comme on dit chez nous, je te dirais qu'il n'y a pas lieu de le traduire car comme il est là, il dit bien ce qu'il veut dire non seulement en italien, mais tout autant en anglais qu'en français. Mais, pour ta gouverne, je donnerais quand même une sorte d'appréciation, une approximation du sens de cet étrange terme en disant qu'il devrait pouvoir signifier « à l'italienne », « du genre italien », « avec des caractères italiens »... le tout sans trop préciser lesquels... C'est un « fuzzy concept ». Une définition globale, en somme, de tous les Italiens contraints à s'exiler dans le monde (Vénitiens, Lombards, Piémontais et Émiliens, Ligures, Trentains, Valdôtains et Friulains, Ombriens, Marchisains, Pouillais et Molisains …
Sardes, Calabrais, Campaniens et Lucaniens, Siciliens, Latins, Abruzzais et Toscans... et les autres); globale et forcément, à la fois vague et précise. En tous cas, ils ne sont ni Anglais, ni Français, ni Russes, ni, ni, ni... et ils parlent un peu, beaucoup... la même langue. Et qu'ils ont généralement des habitudes alimentaires communes, un penchant pour le vin et pour l'huile d'olive...
Je vois, dit Lucien l'âne...
Cependant, note mon ami Lucien l'âne que l'émigration italienne n'a pas créé une autre Italie (ou alors plusieurs et de petites dimensions) et pourtant, elle est aussi nombreuse (sinon plus) que la population restée au « pays ». Par ailleurs, c'est essentiellement une émigration de la pauvreté … C'est la misère qui en est la mère... Et c'est ce que raconte cette chanson... Mais elle raconte aussi les conditions misérables, méprisantes et méprisables, racistes et méchantes avec lesquelles on a accueilli ailleurs ces (Italiantes) réfugiés de la misère, ces passagers de fond de cale qui s'en allaient à la recherche de la richesse, ce mirage de l'humanité...
Comme j'en ai connu de ceux-là, dit Lucien l'âne. Combien j'en ai croisé...
Mais sais-tu, Lucien mon ami, que parmi les Italiantes restés au pays, il y en a qui se comportent avec les émigrés de la misère aussi mal que certains se comportèrent ailleurs et autrefois (mais il n' a pas si longtemps...) envers leurs propres parents...
Moi, dit Lucien l'âne, à ceux-là, je leur foutrais volontiers un coup de pied au cul... à les envoyer paître en Amérique.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L'ITALIANTE
Maman donne moi cent lires
Car je veux aller en Amérique...
Je te les donne tes cent lires
Mais ne pars pas pour l'Amérique !
Partis pour l'Amérique à cause de cette pauvreté
Depuis des siècles, laissés sans dignité
Une botte nous humilie et ne nous donne
Ni pain ni travail, qui nous exploite et nous exploitera
Entasser dans les bateaux, il faut supporter
Les morsures des poux et ne pas arriver
Enfermés jour et nuit par ces autorités
Dans le mythe du succès et de la liberté.
Vénitiens, Lombards, Piémontais et Émiliens,
Ligures, Trentains, Valdôtains et Friulains,
Ombriens, Marchisains, Pouillais et Molisains
Pizza macaronis la valise à la main
L'Italiante s'en va dans le monde
Dans les cales naviguera
Sur les trains rêvera
Et personne ne sait s'il reviendra
Tu vises l'Amérique, tu rêves à l'Amérique
Dedans la troisième classe dans le ventre des navires
Insomniaque dans les trains pour l'Europe entière
Vers cette richesse qui souvent n'existe pas
Les histoires les plus humiliantes, Tu étais méprisé
Ils t'ont même fait faire les pires besognes
Nuit et jour, sans trêve, tu faisais mille choses
On ne louait jamais une maison à un Italien
Vénitiens, Lombards, Piémontais et Émiliens,
Sardes, Calabrais, Campaniens et Lucaniens,
Siciliens, Latins, Abruzzais et Toscans,
Pizza macaronis la valise à la main
L'Italiante s'en va dans le monde
Dans les cales naviguera
Sur les trains rêvera
Et personne ne sait s'il reviendra
L'Italiante s'en va dans le monde
Dans les cales naviguera
Sur les trains rêvera
Et personne ne sait s'il reviendra
Maman donne moi cent lires
Car je veux aller en Amérique...
Je te les donne tes cent lires
Mais ne pars pas pour l'Amérique !
Partis pour l'Amérique à cause de cette pauvreté
Depuis des siècles, laissés sans dignité
Une botte nous humilie et ne nous donne
Ni pain ni travail, qui nous exploite et nous exploitera
Entasser dans les bateaux, il faut supporter
Les morsures des poux et ne pas arriver
Enfermés jour et nuit par ces autorités
Dans le mythe du succès et de la liberté.
Vénitiens, Lombards, Piémontais et Émiliens,
Ligures, Trentains, Valdôtains et Friulains,
Ombriens, Marchisains, Pouillais et Molisains
Pizza macaronis la valise à la main
L'Italiante s'en va dans le monde
Dans les cales naviguera
Sur les trains rêvera
Et personne ne sait s'il reviendra
Tu vises l'Amérique, tu rêves à l'Amérique
Dedans la troisième classe dans le ventre des navires
Insomniaque dans les trains pour l'Europe entière
Vers cette richesse qui souvent n'existe pas
Les histoires les plus humiliantes, Tu étais méprisé
Ils t'ont même fait faire les pires besognes
Nuit et jour, sans trêve, tu faisais mille choses
On ne louait jamais une maison à un Italien
Vénitiens, Lombards, Piémontais et Émiliens,
Sardes, Calabrais, Campaniens et Lucaniens,
Siciliens, Latins, Abruzzais et Toscans,
Pizza macaronis la valise à la main
L'Italiante s'en va dans le monde
Dans les cales naviguera
Sur les trains rêvera
Et personne ne sait s'il reviendra
L'Italiante s'en va dans le monde
Dans les cales naviguera
Sur les trains rêvera
Et personne ne sait s'il reviendra
inviata da Marco Valdo M.I. - 6/1/2010 - 22:48
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Album: Articolo Uno
Dopo il disco Lavoro e dignità dei Ned Ludd, un altro disco interamente dedicato al mondo del lavoro:
“L’Italia è una Repubblica democratica fondata sul lavoro”.
Comincia così la nostra Costituzione. Se pensiamo però a ciò che accade nelle nostre vite e nella società, vediamo tante contraddizioni.
Questo album parla del lavoro, delle conquiste e delle sconfitte nel passato, di diritti raggiunti ma anche di una regressione di questi ultimi
nell’attualità in cui viviamo. Parla di sudore e sfruttamento di operaie, operai, minatori e braccianti, parla di migranti di ieri (gli italiani)
e di migranti di oggi, parla di mancanza di memoria e di coscienze addormentate.
Parla di giovani disoccupati senza certezze e senza speranza. Della vergogna dei morti sul lavoro, migliaia in questo paese.
Con la forza e con la tenerezza, dalle storie della nostra terra a quelle d’Italia e del mondo.
Perché è il mondo intero la nostra casa.
da www.casadelvento.eu
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