Un tempo nella storia nasceva il capitale
Il commercio era la porta il petrolio la sua chiave
Il dollaro saliva mentre Nixon sorrideva
E dalla guerra fredda un nuovo esercito cresceva
E vennero sceicchi insieme a ricchi colonnelli
Con capi di partito e giovani ribelli
Di colpo il terrorismo calava le sue ombre
E il mondo fu assordato dal rumore delle bombe
E' sempre stato così non ci sono bandiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Ed è ancora così con le sue nuove frontiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Fu presentato il conto di oltre cinquecento guerre
Da vecchi faccendieri con valigette in pelle
E un passaporto giusto per saltare ogni controllo
Da Beirut a Zurigo e dal Nicaragua al Congo
Il prezzo era salato e adesso girano cambiali
In europetroldollari in banche nazionali
Mafiosi e finanzieri si contendono gli stati
Nel nome dei consumi dentro a liberi mercati
E' sempre stato così non ci sono bandiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Ed è ancora così con le sue nuove frontiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
E' sempre stato così non ci sono bandiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Ed è ancora così con le sue nuove frontiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Il commercio era la porta il petrolio la sua chiave
Il dollaro saliva mentre Nixon sorrideva
E dalla guerra fredda un nuovo esercito cresceva
E vennero sceicchi insieme a ricchi colonnelli
Con capi di partito e giovani ribelli
Di colpo il terrorismo calava le sue ombre
E il mondo fu assordato dal rumore delle bombe
E' sempre stato così non ci sono bandiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Ed è ancora così con le sue nuove frontiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Fu presentato il conto di oltre cinquecento guerre
Da vecchi faccendieri con valigette in pelle
E un passaporto giusto per saltare ogni controllo
Da Beirut a Zurigo e dal Nicaragua al Congo
Il prezzo era salato e adesso girano cambiali
In europetroldollari in banche nazionali
Mafiosi e finanzieri si contendono gli stati
Nel nome dei consumi dentro a liberi mercati
E' sempre stato così non ci sono bandiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Ed è ancora così con le sue nuove frontiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
E' sempre stato così non ci sono bandiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Ed è ancora così con le sue nuove frontiere
Da una parte la gente e dall'altra il potere
Langue: français
Version française – Le Pouvoir – Marco Valdo M.I. – 2008
Primo Potere est une très belle expression qu'on peut traduire par Pouvoir d'abord, Le pouvoir avant tout, le pouvoir par dessus tout et de bien d'autres manières... J'ai choisi le plus simple et le plus imposant : Le Pouvoir, mêlant une immanence, une transcendance et une évidence indiscutables. En finale, le résultat est bien celui qu'indiquent les Modena City Ramblers : d'un côté les gens, de l'autre le pouvoir. La question est de savoir qui détient le pouvoir, le pouvoir car du côté du pouvoir, il y a aussi des gens. Évidemment, ce ne sont pas les mêmes gens qui sont écrasés et ceux qui écrasent, encore que...
Je m'explique : il y a d'abord ceux sur ou contre qui le pouvoir s'exerce – qu'on appelle généralement ( et pour simplifier) le peuple et de l'autre côté (celui du manche), il y a les gens qui tiennent effectivement le pouvoir, qui le manipulent ou plus simplement, laissent entendre ou font comprendre leurs désirs, leurs volontés, leurs inerties, leurs hostilités à ceux qui manipulent ceux qui en pratique, exercent le pouvoir, l'appliquent, l'imposent, le représentent... Mais parmi ces derniers, il y en a et pas un peu qui en quelque sorte ont trahi les leurs et collaborent avec le pouvoir par peur, par esprit de lucre, par vanité, par suffisance, bref, par une abyssale connerie.
Comme disait Napoléon, qui s'y connaissait en termes de pouvoir, « l'intendance doit suivre ». Shakespeare faisait crier en parlant des ennemis du pouvoir (en place) : « Qu'on les pende ! » et Brecht : « Et si le peuple n'est pas d'accord, qu'on élise un autre peuple ! ». Car c'est bien comme ça que fonctionne leur démocratie : elle est à sens unique, le peuple doit être d'accord, sinon soit – dans un premier temps, on arrange les résultats, soit on change les règles du jeu, soit on prend des mesures plus radicales pour assurer l'ordre et la protection des fondements essentiels de la société, l'économie, la propriété, la patrie, la nation... Biffer les mentions inutiles.
Parmi les mesures plus radicales, il y a d'abord la répression immédiate, pure et simple – on massacre, on terrorise; il y a aussi des manœuvres de plus longues haleines allant jusqu'à l'éradication pure et simple du ou des peuples qui n'ont pas l'heur de plaire au pouvoir ou qui entravent sa marche vers la gloire et la toute-puissance. Ce fut le cas, par exemple – mais ce n'est pas le seul – aux États-Unis.
A propos d'Empire, comme de tous les empires d'ailleurs, le titre de cette chanson pourrait bien en être la devise : Primo Potere.
Chanson italienne – Primo Potere – Modena City Ramblers – 2002
Version française – Le Pouvoir – Marco Valdo M.I. – 2008
Je m'explique : il y a d'abord ceux sur ou contre qui le pouvoir s'exerce – qu'on appelle généralement ( et pour simplifier) le peuple et de l'autre côté (celui du manche), il y a les gens qui tiennent effectivement le pouvoir, qui le manipulent ou plus simplement, laissent entendre ou font comprendre leurs désirs, leurs volontés, leurs inerties, leurs hostilités à ceux qui manipulent ceux qui en pratique, exercent le pouvoir, l'appliquent, l'imposent, le représentent... Mais parmi ces derniers, il y en a et pas un peu qui en quelque sorte ont trahi les leurs et collaborent avec le pouvoir par peur, par esprit de lucre, par vanité, par suffisance, bref, par une abyssale connerie.
Comme disait Napoléon, qui s'y connaissait en termes de pouvoir, « l'intendance doit suivre ». Shakespeare faisait crier en parlant des ennemis du pouvoir (en place) : « Qu'on les pende ! » et Brecht : « Et si le peuple n'est pas d'accord, qu'on élise un autre peuple ! ». Car c'est bien comme ça que fonctionne leur démocratie : elle est à sens unique, le peuple doit être d'accord, sinon soit – dans un premier temps, on arrange les résultats, soit on change les règles du jeu, soit on prend des mesures plus radicales pour assurer l'ordre et la protection des fondements essentiels de la société, l'économie, la propriété, la patrie, la nation... Biffer les mentions inutiles.
Parmi les mesures plus radicales, il y a d'abord la répression immédiate, pure et simple – on massacre, on terrorise; il y a aussi des manœuvres de plus longues haleines allant jusqu'à l'éradication pure et simple du ou des peuples qui n'ont pas l'heur de plaire au pouvoir ou qui entravent sa marche vers la gloire et la toute-puissance. Ce fut le cas, par exemple – mais ce n'est pas le seul – aux États-Unis.
A propos d'Empire, comme de tous les empires d'ailleurs, le titre de cette chanson pourrait bien en être la devise : Primo Potere.
Chanson italienne – Primo Potere – Modena City Ramblers – 2002
Version française – Le Pouvoir – Marco Valdo M.I. – 2008
LE POUVOIR
À un moment dans l'histoire naquit le capital
Le commerce était sa porte, le pétrole en était la clé
Le dollar montait tandis que Nixon souriait
Et de la guerre froide, une nouvelle armée croissait.
Et vinrent les cheiks et de riches colonels
Avec des chefs de parti et de jeunes rebelles
Du coup le terrorisme répandait ses ombres
et le monde fut assourdi par le bruit des bombes
Ce fut toujours ainsi, il n'y a pas de bannières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
et c'est encore ainsi avec les nouvelles frontières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir.
De vieux affairistes à la mallette de cuir
et au passeport bon pour faire sauter tout contrôle
De Beyrouth à Zurich et du Nicaragua au Congo
présentèrent leur compte pour plus de cinq cents guerres.
La note était salée et ils virent à présent des chèques
En europétrodollars dans des banques nationales.
Mafieux et financiers se disputent les États
Au nom de la consommation dans un marché libre.
Ce fut toujours ainsi, il n'y a pas de bannières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
et c'est encore ainsi avec les nouvelles frontières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
Ce fut toujours ainsi, il n'y a pas de bannières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
et c'est encore ainsi avec les nouvelles frontières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
À un moment dans l'histoire naquit le capital
Le commerce était sa porte, le pétrole en était la clé
Le dollar montait tandis que Nixon souriait
Et de la guerre froide, une nouvelle armée croissait.
Et vinrent les cheiks et de riches colonels
Avec des chefs de parti et de jeunes rebelles
Du coup le terrorisme répandait ses ombres
et le monde fut assourdi par le bruit des bombes
Ce fut toujours ainsi, il n'y a pas de bannières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
et c'est encore ainsi avec les nouvelles frontières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir.
De vieux affairistes à la mallette de cuir
et au passeport bon pour faire sauter tout contrôle
De Beyrouth à Zurich et du Nicaragua au Congo
présentèrent leur compte pour plus de cinq cents guerres.
La note était salée et ils virent à présent des chèques
En europétrodollars dans des banques nationales.
Mafieux et financiers se disputent les États
Au nom de la consommation dans un marché libre.
Ce fut toujours ainsi, il n'y a pas de bannières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
et c'est encore ainsi avec les nouvelles frontières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
Ce fut toujours ainsi, il n'y a pas de bannières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
et c'est encore ainsi avec les nouvelles frontières
D'un côté les gens, de l'autre le pouvoir
envoyé par Marco Valdo M.I. - 17/8/2008 - 19:31
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Testo e musica dei Modena City Ramblers
Lyrics and music by Modena City Ramblers
Album: "Radio Rebelde"
(da La Grande Famiglia)