“L’ITALIA È UNA REPUBBLICA FONDATA SUL LAVORO”
ma il mio sudore sempre hanno lasciato solo
solo col mio destino, di fianco alla paura
col vento e la vertigine sopra a un’impalcatura
come in una guerra costretto a andare in alto
un gioco di matrioske che nasconde il subappalto
puoi prendere o lasciare e questo è il nostro patto,
hai solo questa strada, la strada del ricatto
da qui non puoi scappare, legato a una catena
nessuno che ti aiuti non ‘è nessuna pena
nessuno che rifletta sul tuo destino indegno
ma pensano soltanto al facile guadagno
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
“L’ITALIA È UNA REPUBBLICA FONDATA SUL LAVORO”
ma il mio sudore sempre hanno lasciato solo
solo col mio destino, di fianco alla paura
col vento e la vertigine sopra a un’impalcatura
la luce si spegne usato, in affitto
sospeso nel vuoto, caduto e sconfitto
la luce ora è spenta, rimane un rimpianto
c’è solo il silenzio neppure un lamento.
Adesso ci credi decide il mercato
è come un oggetto che viene buttato
non chiama nessuno e devi sperare
esci dalla porta te ne te ne devi andare
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Uomini vincenti, uomini brillanti
Schiavi di sé stessi sono i nuovi schiavi
Uomini vincenti, uomini brillanti
Schiavi di sé stessi sono i nuovi schiavi
Non posso scegliere, non siamo uguali
Io lecco il culo ai tuoi caporali
Va bene lo stesso senza documenti
Un pezzo di pane in mezzo ai denti
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Consumo, consumo, consumo, consumo
Consumo, consumo, consumo, consumo
Consumo, consumo, consumo, consumo
ma il mio sudore sempre hanno lasciato solo
solo col mio destino, di fianco alla paura
col vento e la vertigine sopra a un’impalcatura
come in una guerra costretto a andare in alto
un gioco di matrioske che nasconde il subappalto
puoi prendere o lasciare e questo è il nostro patto,
hai solo questa strada, la strada del ricatto
da qui non puoi scappare, legato a una catena
nessuno che ti aiuti non ‘è nessuna pena
nessuno che rifletta sul tuo destino indegno
ma pensano soltanto al facile guadagno
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
“L’ITALIA È UNA REPUBBLICA FONDATA SUL LAVORO”
ma il mio sudore sempre hanno lasciato solo
solo col mio destino, di fianco alla paura
col vento e la vertigine sopra a un’impalcatura
la luce si spegne usato, in affitto
sospeso nel vuoto, caduto e sconfitto
la luce ora è spenta, rimane un rimpianto
c’è solo il silenzio neppure un lamento.
Adesso ci credi decide il mercato
è come un oggetto che viene buttato
non chiama nessuno e devi sperare
esci dalla porta te ne te ne devi andare
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Uomini vincenti, uomini brillanti
Schiavi di sé stessi sono i nuovi schiavi
Uomini vincenti, uomini brillanti
Schiavi di sé stessi sono i nuovi schiavi
Non posso scegliere, non siamo uguali
Io lecco il culo ai tuoi caporali
Va bene lo stesso senza documenti
Un pezzo di pane in mezzo ai denti
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Articolo uno, non sono nessuno
Sono solo il braccio che serve al consumo
Consumo, consumo, consumo, consumo
Consumo, consumo, consumo, consumo
Consumo, consumo, consumo, consumo
envoyé par Donquijote82 - 18/8/2009 - 17:53
Langue: français
Version française – ARTICLE UN – Marco Valdo M.I. – 2009
Chanson italienne – Articolo Uno – Casa del Vento – 2009
Ah, Lucien l'âne mon ami, tu vas encore me dire qu'il est bien étrange le titre de la chanson... Mais,vois-tu, c'est pourtant exact : il s'agit bien de l'article un de la Constitution italienne (« L'ITALIE EST UNE RÉPUBLIQUE FONDÉE SUR LE TRAVAIL. ») ... dont, comme le disait déjà Piero Calamandrei au milieu des années 1950 aux étudiants de Milan, les principes sont excellents, mais bien loin d'être appliqués et même, carrément ignorés ou trahis par ceux dont le strict devoir et la simple honnêteté imposent qu'ils les défendent, les développent, les promeuvent et pour tout dire, fassent tout pour les mettre en actes.
Il faut s'y attendre, dit Lucien l'âne, on ne peut trop espérer que dans cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches font contre les pauvres afin de les exploiter plus encore, les valets des riches défendent et surtout, mettent en œuvre et développent une Constitution favorable aux pauvres... Une Constitution dont une bonne (la bonne) partie est issue de la Résistance... Dès lors, redisons notre devise : Ora e sempre : Resistenza ! Maintenant et toujours : Résistance !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – Articolo Uno – Casa del Vento – 2009
Ah, Lucien l'âne mon ami, tu vas encore me dire qu'il est bien étrange le titre de la chanson... Mais,vois-tu, c'est pourtant exact : il s'agit bien de l'article un de la Constitution italienne (« L'ITALIE EST UNE RÉPUBLIQUE FONDÉE SUR LE TRAVAIL. ») ... dont, comme le disait déjà Piero Calamandrei au milieu des années 1950 aux étudiants de Milan, les principes sont excellents, mais bien loin d'être appliqués et même, carrément ignorés ou trahis par ceux dont le strict devoir et la simple honnêteté imposent qu'ils les défendent, les développent, les promeuvent et pour tout dire, fassent tout pour les mettre en actes.
Il faut s'y attendre, dit Lucien l'âne, on ne peut trop espérer que dans cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches font contre les pauvres afin de les exploiter plus encore, les valets des riches défendent et surtout, mettent en œuvre et développent une Constitution favorable aux pauvres... Une Constitution dont une bonne (la bonne) partie est issue de la Résistance... Dès lors, redisons notre devise : Ora e sempre : Resistenza ! Maintenant et toujours : Résistance !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
ARTICLE UN
« L'ITALIE EST UNE RÉPUBLIQUE FONDÉE SUR LE TRAVAIL. »
On m'a toujours laissé seul avec ma sueur
Seul avec mon destin, flanqué de ma peur
Avec le vent et mon vertige en haut de l'échafaudage
Comme à la guerre, forcé d'aller en haut
Un jeu de matrioschkas cache la sous-traitance.
À prendre ou à laisser, tel est notre contrat
C'est la seule voie, celle du chantage
Dont on ne peut s'échapper, lié par une chaîne
Personne pour t'aider, il n'y a aucune peine
Personne qui réfléchisse sur ton indigne destinée
Car ils pensent seulement au gain facile
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
« L'ITALIE EST UNE RÉPUBLIQUE FONDÉE SUR LE TRAVAIL. »
On m'a toujours laissé seul avec ma sueur
Seul avec mon destin, flanqué de ma peur
Avec le vent et mon vertige en haut de l'échafaudage
La lumière était usée, en location
Suspendu dans le vide, tombé et vaincu
La lumière à présent est éteinte, reste un regret
Le silence seul, pas même une lamentation
Maintenant, croit-on, le marché décide
Comme un objet qu'on jette
N'appelle personne et espère
Que passé la porte, tu ne doives t'en aller
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Hommes vainqueurs, hommes brillants
Esclaves d'eux-mêmes, ce sont les nouveaux esclaves
Hommes vainqueurs, hommes brillants
Esclaves d'eux-mêmes, ce sont les nouveaux esclaves
Je ne peux choisir, nous ne sommes pas égaux
Je lèche le cul à tes caporaux
C'est pareil sans papiers
Un bout de pain entre les dents.
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
« L'ITALIE EST UNE RÉPUBLIQUE FONDÉE SUR LE TRAVAIL. »
On m'a toujours laissé seul avec ma sueur
Seul avec mon destin, flanqué de ma peur
Avec le vent et mon vertige en haut de l'échafaudage
Comme à la guerre, forcé d'aller en haut
Un jeu de matrioschkas cache la sous-traitance.
À prendre ou à laisser, tel est notre contrat
C'est la seule voie, celle du chantage
Dont on ne peut s'échapper, lié par une chaîne
Personne pour t'aider, il n'y a aucune peine
Personne qui réfléchisse sur ton indigne destinée
Car ils pensent seulement au gain facile
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
« L'ITALIE EST UNE RÉPUBLIQUE FONDÉE SUR LE TRAVAIL. »
On m'a toujours laissé seul avec ma sueur
Seul avec mon destin, flanqué de ma peur
Avec le vent et mon vertige en haut de l'échafaudage
La lumière était usée, en location
Suspendu dans le vide, tombé et vaincu
La lumière à présent est éteinte, reste un regret
Le silence seul, pas même une lamentation
Maintenant, croit-on, le marché décide
Comme un objet qu'on jette
N'appelle personne et espère
Que passé la porte, tu ne doives t'en aller
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Hommes vainqueurs, hommes brillants
Esclaves d'eux-mêmes, ce sont les nouveaux esclaves
Hommes vainqueurs, hommes brillants
Esclaves d'eux-mêmes, ce sont les nouveaux esclaves
Je ne peux choisir, nous ne sommes pas égaux
Je lèche le cul à tes caporaux
C'est pareil sans papiers
Un bout de pain entre les dents.
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Article un, je ne suis personne
Je suis seulement le bras qui consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
Consomme, consomme, consomme,consomme
envoyé par Marco Valdo M.I. - 13/12/2009 - 20:05
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Album: Articolo Uno
Dopo il disco Lavoro e dignità dei Ned Ludd, un altro disco interamente dedicato al mondo del lavoro:
“L’Italia è una Repubblica democratica fondata sul lavoro”.
Comincia così la nostra Costituzione. Se pensiamo però a ciò che accade nelle nostre vite e nella società, vediamo tante contraddizioni.
Questo album parla del lavoro, delle conquiste e delle sconfitte nel passato, di diritti raggiunti ma anche di una regressione di questi ultimi
nell’attualità in cui viviamo. Parla di sudore e sfruttamento di operaie, operai, minatori e braccianti, parla di migranti di ieri (gli italiani)
e di migranti di oggi, parla di mancanza di memoria e di coscienze addormentate.
Parla di giovani disoccupati senza certezze e senza speranza. Della vergogna dei morti sul lavoro, migliaia in questo paese.
Con la forza e con la tenerezza, dalle storie della nostra terra a quelle d’Italia e del mondo.
Perché è il mondo intero la nostra casa.
da www.casadelvento.eu
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