Sobre el manto de la noche
esta la luna chispeando.
Así brilla fulgurando
para establecer un fuero:
"Libertad para los negros
cadenas para el negrero"
Samba landó, samba landó
¿Qué tienes tú que no tenga yo?
Mi padre siendo tan pobre
dejo una herencia fastuosa:
"para dejar de ser cosas
-dijo con ánimo entero-
ponga atención, mi compadre,
que vienen nuevos negreros".
La gente dice qué pena
que tenga la piel oscura
como si fuera basura
que se arroja al pavimento,
no saben del descontento
entre mi raza madura.
Hoy día alzamos la voz
como una sola memoria.
Desde Ayacucho hasta Angola,
de Brasil a Mozambique
ya no hay nadie que replique,
somos una misma historia.
esta la luna chispeando.
Así brilla fulgurando
para establecer un fuero:
"Libertad para los negros
cadenas para el negrero"
Samba landó, samba landó
¿Qué tienes tú que no tenga yo?
Mi padre siendo tan pobre
dejo una herencia fastuosa:
"para dejar de ser cosas
-dijo con ánimo entero-
ponga atención, mi compadre,
que vienen nuevos negreros".
La gente dice qué pena
que tenga la piel oscura
como si fuera basura
que se arroja al pavimento,
no saben del descontento
entre mi raza madura.
Hoy día alzamos la voz
como una sola memoria.
Desde Ayacucho hasta Angola,
de Brasil a Mozambique
ya no hay nadie que replique,
somos una misma historia.
envoyé par DonQuijote82 - 16/7/2009 - 18:02
Langue: italien
Versione italiana
SAMBA LANDÓ
Sopra il manto della notte
la luna sta brillando
Così brilla folgorando
per stabilire un diritto:
"libertà per i negri,
catene per il negriero"
Samba landó, samba landó
Che cosa hai tu, che io non ho?
Mio padre essendo così povero
lasciò una ricca eredità:
"per smettere di essere cose
- disse con tutta l'anima-
stai attento, mio amico
che vengono nuovi negrieri"
La gente dice che pena
che tiene la pelle scura
come se fossi spazzatura
che si getta per terra
non sanno che lo scontento
cresce nella mia razza
Oggi alziamo la voce
come una sola memoria
Da Ayacucho all'Angola,
dal Brasile al Mozambico
Ora non c'è nessuno che replica
siamo una stessa storia.
Sopra il manto della notte
la luna sta brillando
Così brilla folgorando
per stabilire un diritto:
"libertà per i negri,
catene per il negriero"
Samba landó, samba landó
Che cosa hai tu, che io non ho?
Mio padre essendo così povero
lasciò una ricca eredità:
"per smettere di essere cose
- disse con tutta l'anima-
stai attento, mio amico
che vengono nuovi negrieri"
La gente dice che pena
che tiene la pelle scura
come se fossi spazzatura
che si getta per terra
non sanno che lo scontento
cresce nella mia razza
Oggi alziamo la voce
come una sola memoria
Da Ayacucho all'Angola,
dal Brasile al Mozambico
Ora non c'è nessuno che replica
siamo una stessa storia.
envoyé par DonQuijote82 - 18/12/2011 - 11:18
Langue: anglais
Traduzione inglese di Evans-de-Carpio da http://lyricstranslate.com.
SAMBA LANDÓ
Under the cover of night
The moon is twinkling
And so it shines, sparkling
to establish a charter:
"Freedom for Blacks,
Chains for the slave-trader."
Samba Lando, Samba Lando
What is it that you have
That I don't also have?
In spite of being so poor,
My father left a luxurious inheritance:
"In order to stop being things,"
He said whole-heartedly,
"Pay attention, Brother,
New slave-traders are on their way."
The people say, "What a shame
that he has dark skin."
As if it were garbage to be tossed to the pavement,
They don't realize that among the people of my race
Discontent is ripening.
Today, we raise our voice as a singular memory.
From Ayacucho to Angola,
From Brazil to Mozambique
No one can contradict it,
We are one and the same history.
Under the cover of night
The moon is twinkling
And so it shines, sparkling
to establish a charter:
"Freedom for Blacks,
Chains for the slave-trader."
Samba Lando, Samba Lando
What is it that you have
That I don't also have?
In spite of being so poor,
My father left a luxurious inheritance:
"In order to stop being things,"
He said whole-heartedly,
"Pay attention, Brother,
New slave-traders are on their way."
The people say, "What a shame
that he has dark skin."
As if it were garbage to be tossed to the pavement,
They don't realize that among the people of my race
Discontent is ripening.
Today, we raise our voice as a singular memory.
From Ayacucho to Angola,
From Brazil to Mozambique
No one can contradict it,
We are one and the same history.
envoyé par Bartleby - 30/11/2011 - 11:34
Langue: français
Version française – SAMBA LANDÓ – Marco Valdo M .I. – 2021
Chanson chilienne (en espagnol) – Samba landó – Inti-Illimani – 1979
Chanson écrite par Patricio Manns, Horacio Salinas et José Seves, qui conclut le disque “Canción para matar una culebra”.
Inti-Illimani est un groupe chilien fondé en 1967, lié au courant « cultivé » (ayant étudié la musique) de la « nouvelle chanson latino-américaine ». Leur nom mélange le quechuan (“Inti”=soleil) et l’aymara (“Illimani”=le nom d’un sommet de la Cordillère des Andes).
« Que faisons-nous ce soir ? Je vais voir Inti-Illimani au Massenzio ». C’est ainsi que Nanni Moretti, dans « Ecce Bombo », donne le sens de ce que représentait ce groupe andin dans les années 70, lorsque l’engagement social était fort, au point de devenir une mode, et que le Chili était le symbole de l’oppression fasciste en Amérique du Sud.
Les Inti-Illimani sont depuis longtemps retournés vivre au Chili qu’ils avaient dû fuir en 1973 en tant qu’exilés politiques à la suite du coup d’État de Pinochet où ils ont recueilli les sons de la nouvelle avant-garde musicale latino-américaine, renouvelant leur sonorité typique. « Nous avons récupéré l’écho de notre continent – dit Salinas – surtout grâce à un long travail de recherche sur la musique populaire, la chanson et les nouveaux rythmes. Un panorama qui va du Pacifique au Mexique, de l’Afrique au Chili. ».
Chanson chilienne (en espagnol) – Samba landó – Inti-Illimani – 1979
Chanson écrite par Patricio Manns, Horacio Salinas et José Seves, qui conclut le disque “Canción para matar una culebra”.
Inti-Illimani est un groupe chilien fondé en 1967, lié au courant « cultivé » (ayant étudié la musique) de la « nouvelle chanson latino-américaine ». Leur nom mélange le quechuan (“Inti”=soleil) et l’aymara (“Illimani”=le nom d’un sommet de la Cordillère des Andes).
« Que faisons-nous ce soir ? Je vais voir Inti-Illimani au Massenzio ». C’est ainsi que Nanni Moretti, dans « Ecce Bombo », donne le sens de ce que représentait ce groupe andin dans les années 70, lorsque l’engagement social était fort, au point de devenir une mode, et que le Chili était le symbole de l’oppression fasciste en Amérique du Sud.
Les Inti-Illimani sont depuis longtemps retournés vivre au Chili qu’ils avaient dû fuir en 1973 en tant qu’exilés politiques à la suite du coup d’État de Pinochet où ils ont recueilli les sons de la nouvelle avant-garde musicale latino-américaine, renouvelant leur sonorité typique. « Nous avons récupéré l’écho de notre continent – dit Salinas – surtout grâce à un long travail de recherche sur la musique populaire, la chanson et les nouveaux rythmes. Un panorama qui va du Pacifique au Mexique, de l’Afrique au Chili. ».
SAMBA LANDÓ
Sur le manteau de la nuit,
La lune scintille ;
De mille feux, elle brille
Pour établir un édit :
« Pour les Noirs, liberté !
Chaînes pour le négrier ».
Samba landó, samba landó
Qu’as-tu que je n’ai pas ?
Samba landó, samba landó
Qu’as-tu que je n’ai pas ?
Mon père si pauvre, si sage,
Laissa ce somptueux héritage :
« Pour ne plus jamais être traités
Comme des choses, disait-il plein d’esprit,
Prenez garde, mon ami,
Que ne reviennent les négriers ».
Les gens disent que c’est dommage
Que j’ai la peau noire,
Comme si j’étais une ordure,
Jetée sur le trottoir,
Ils ne savent pas la colère
Qui dans ma race mature.
Aujourd’hui, nous élevons nos voix
En une seule mémoire.
De Ayacucho à l’Angola,
Du Brésil au Mozambique
Il n’y a plus personne qui réplique,
Nous sommes une seule et même histoire.
Sur le manteau de la nuit,
La lune scintille ;
De mille feux, elle brille
Pour établir un édit :
« Pour les Noirs, liberté !
Chaînes pour le négrier ».
Samba landó, samba landó
Qu’as-tu que je n’ai pas ?
Samba landó, samba landó
Qu’as-tu que je n’ai pas ?
Mon père si pauvre, si sage,
Laissa ce somptueux héritage :
« Pour ne plus jamais être traités
Comme des choses, disait-il plein d’esprit,
Prenez garde, mon ami,
Que ne reviennent les négriers ».
Les gens disent que c’est dommage
Que j’ai la peau noire,
Comme si j’étais une ordure,
Jetée sur le trottoir,
Ils ne savent pas la colère
Qui dans ma race mature.
Aujourd’hui, nous élevons nos voix
En une seule mémoire.
De Ayacucho à l’Angola,
Du Brésil au Mozambique
Il n’y a plus personne qui réplique,
Nous sommes une seule et même histoire.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 25/4/2021 - 11:46
Langue: persan
Versione in lingua persiana (fârsi) da http://lyricstranslate.com
در پوشش شب
ماه درخشان است
آن(ماه)بسیار می درخشد و شعله ور می شود
برای ایجاد یک منشور:
"آزادی برای سیاهان
زنجیری برای تجارت برده"
سامبا لاندا،سامبا لاندا
چه کار کرده ای که من نکرده ام؟
پدرم،بسیار فقیر شد
(با این حال)ارث پر زرق و برقش را وقف کرد:
"برای متوقف کردن چیز هایی
او با تمام وجودش گفت
توجه کن،دوست من
تاجران جدید برده در راهند"
مردم می گویند،چه شرم آور است
که او پوست تیره دارد
و مانند یک زباله
به پیاده رو پرتاب شدند
آنها در مورد نارضایتی نمی دانند
در میان نژاد بالغم
امروز،ما صداهایمان را بلند می کنیم
مثل یک حافظه
از آیاچیکو(ظاهراً در شیلی)تا آنگولا
از برزیل تا موزامبیک
هیچ کس نمی تواند ان را انکار کند
ما یکی هستیم و تاریخ یکسان داریم
ماه درخشان است
آن(ماه)بسیار می درخشد و شعله ور می شود
برای ایجاد یک منشور:
"آزادی برای سیاهان
زنجیری برای تجارت برده"
سامبا لاندا،سامبا لاندا
چه کار کرده ای که من نکرده ام؟
پدرم،بسیار فقیر شد
(با این حال)ارث پر زرق و برقش را وقف کرد:
"برای متوقف کردن چیز هایی
او با تمام وجودش گفت
توجه کن،دوست من
تاجران جدید برده در راهند"
مردم می گویند،چه شرم آور است
که او پوست تیره دارد
و مانند یک زباله
به پیاده رو پرتاب شدند
آنها در مورد نارضایتی نمی دانند
در میان نژاد بالغم
امروز،ما صداهایمان را بلند می کنیم
مثل یک حافظه
از آیاچیکو(ظاهراً در شیلی)تا آنگولا
از برزیل تا موزامبیک
هیچ کس نمی تواند ان را انکار کند
ما یکی هستیم و تاریخ یکسان داریم
envoyé par DoNQuijote82 - 30/11/2011 - 14:12
Il Lando è un ritmo afro-peruviano che il famoso gruppo cileno Inti Illimani interpreta nel suo stile, e che ci ricorda le sofferenze degli africani che furono portati in America durante il colonialismo, per servire come schiavi; che lavoravano la ricchezza degli oligarchi e dei gamonali di origine europea, e ancora oggi subiscono discriminazioni odiose nel tempo del capitalismo "moderno" e "democratico".
(Tratto dai commenti a: https://youtu.be/lCjj6Tg_QRQ ).
(Tratto dai commenti a: https://youtu.be/lCjj6Tg_QRQ ).
Stefano Stronati - 24/4/2021 - 18:38
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