Risulta peraltro evidente,
anche nel clima della distensione,
che un eventuale attacco ai Paesi Arabi
vede l'Italia in prima posizione.
E tutti sanno tutto dell'inizio
ma nessuno può parlare della fine.
E questa è la storia dell'aereo perduto
al largo delle coste tunisine.
La fabbrica di vedove volava
a diecimila metri sulla terra siciliana,
il pilota controllava l'orizzonte,
la visibilità era buona.
Il pilota era un giovane ragazzo americano,
ma faceva il soldato a Verona.
E dieci chilometri sotto,
ginestre e cemento a due passi dal mare
e case popolari costruite sulla sabbia,
nient'altro da segnalare.
Solo la tomba di un giornalista,
ancora difficile da ritrovare...
E la fabbrica di vedove volava,
sola, come un uccello da rapina.
Il mare una tavola azzurra ormai,
l'Africa era già più vicina,
sul cielo una striscia di neve, bianca,
bianca di carta velina...
anche nel clima della distensione,
che un eventuale attacco ai Paesi Arabi
vede l'Italia in prima posizione.
E tutti sanno tutto dell'inizio
ma nessuno può parlare della fine.
E questa è la storia dell'aereo perduto
al largo delle coste tunisine.
La fabbrica di vedove volava
a diecimila metri sulla terra siciliana,
il pilota controllava l'orizzonte,
la visibilità era buona.
Il pilota era un giovane ragazzo americano,
ma faceva il soldato a Verona.
E dieci chilometri sotto,
ginestre e cemento a due passi dal mare
e case popolari costruite sulla sabbia,
nient'altro da segnalare.
Solo la tomba di un giornalista,
ancora difficile da ritrovare...
E la fabbrica di vedove volava,
sola, come un uccello da rapina.
Il mare una tavola azzurra ormai,
l'Africa era già più vicina,
sul cielo una striscia di neve, bianca,
bianca di carta velina...
Langue: anglais
Versione inglese di Riccardo Venturi
English version by Riccardo Venturi
27 giugno 2005
June 27, 2005
Venticinquesimo anniversario della Strage di Ustica
25th Anniversary of Ustica disaster
English version by Riccardo Venturi
27 giugno 2005
June 27, 2005
Venticinquesimo anniversario della Strage di Ustica
25th Anniversary of Ustica disaster
MYSTERIOUS AIRCRASH OVER SICILY CHANNEL
It is absolutely self-evident
even in a distension climate
that in any attack to Arab countries
Italy will be in the front line.
And all know everything since the beginning
but nobody can tell what the end will be.
This is the story of an airplane that got lost
one day, off the Tunisian coastline.
The widow maker flew high
15,000 feet over the island of Sicily,
the pilot checked on the horizon line,
visibility was definitely good.
The pilot was a young American boy
but he served in Verona.
15,000 feet below, there were brooms
and wild overbuilding just by the seashore.
Council houses built on the sand
and nothing else was worth recording,
except maybe the grave of a journalist
that is still so hard to discover
And the widow maker flew high
alone, as it were a bird of prey.
The sea looked like a blue table,
they were just approaching Africa.
On the sky a white snowstrip,
white as tissue paper
It is absolutely self-evident
even in a distension climate
that in any attack to Arab countries
Italy will be in the front line.
And all know everything since the beginning
but nobody can tell what the end will be.
This is the story of an airplane that got lost
one day, off the Tunisian coastline.
The widow maker flew high
15,000 feet over the island of Sicily,
the pilot checked on the horizon line,
visibility was definitely good.
The pilot was a young American boy
but he served in Verona.
15,000 feet below, there were brooms
and wild overbuilding just by the seashore.
Council houses built on the sand
and nothing else was worth recording,
except maybe the grave of a journalist
that is still so hard to discover
And the widow maker flew high
alone, as it were a bird of prey.
The sea looked like a blue table,
they were just approaching Africa.
On the sky a white snowstrip,
white as tissue paper
Langue: français
Version française - Désastre aérien du Canal de Sicile – Marco Valdo M.I. - 2008
Chanson italienne - Disastro aereo sul canale di Sicilia – Francesco De Gregori – 1976
Pour faire court, il semblerait bien que cette chanson se réfère à la disparition en mer d'un “faiseur de veuves”, c'est-à-dire un F. 104 étazunien entre la Sicile et la côte africaine. F 104 – 6738 – 53ième escadrille, 21ième groupe – en mer au large de Trapani le 18 septembre 1973.
On peut regretter pour ce jeune homme cette fin maritime; mais que diable allait-il faire dans cette galère ?, comme Molière faisait dire à Géronte et les sublimes réponses de Scapin, que voici :
GERONTE
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
SCAPIN
Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.
Et cette autre :
GERONTE
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
SCAPIN
Une méchante destinée conduit quelquefois les personnes.
Moralité : on devrait enseigner les Fourberies de Scapin aux jeunes gens...
Par ailleurs, on ne saurait évoquer ici les désastres du Canal de Sicile sans dire qu'il est aussi et surtout, dix mille mètres au-dessous, dix mille mètres au-dessous, le couloir de la mort pour des milliers d'Africains en route vers la fausse Terre Promise. Promise, en effet, par les passeurs, les marchands de bonheur, trafiquants et esclavagistes de nos temps difficiles...
Mais Saint Pierre garde les clefs et ne laisse entrer au Paradis que celui qui est en règle avec le Ciel... Comme quoi, il est bon d'apprendre l'histoire des religions...
Chanson italienne - Disastro aereo sul canale di Sicilia – Francesco De Gregori – 1976
Pour faire court, il semblerait bien que cette chanson se réfère à la disparition en mer d'un “faiseur de veuves”, c'est-à-dire un F. 104 étazunien entre la Sicile et la côte africaine. F 104 – 6738 – 53ième escadrille, 21ième groupe – en mer au large de Trapani le 18 septembre 1973.
On peut regretter pour ce jeune homme cette fin maritime; mais que diable allait-il faire dans cette galère ?, comme Molière faisait dire à Géronte et les sublimes réponses de Scapin, que voici :
GERONTE
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
SCAPIN
Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.
Et cette autre :
GERONTE
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
SCAPIN
Une méchante destinée conduit quelquefois les personnes.
Moralité : on devrait enseigner les Fourberies de Scapin aux jeunes gens...
Par ailleurs, on ne saurait évoquer ici les désastres du Canal de Sicile sans dire qu'il est aussi et surtout, dix mille mètres au-dessous, dix mille mètres au-dessous, le couloir de la mort pour des milliers d'Africains en route vers la fausse Terre Promise. Promise, en effet, par les passeurs, les marchands de bonheur, trafiquants et esclavagistes de nos temps difficiles...
Mais Saint Pierre garde les clefs et ne laisse entrer au Paradis que celui qui est en règle avec le Ciel... Comme quoi, il est bon d'apprendre l'histoire des religions...
DÉSASTRE AÉRIEN DU CANAL DE SICILE
Il semble par ailleurs évident
même dans le climat de la détente
qu'une éventuelle attaque contre les Pays arabes
verrait l'Italie à l'avant-poste.
Et tous savent tout du début
Mais personne ne peut parler de la fin
Telle est l'histoire d'un avion perdu
Au large des côtes tunisiennes
Le faiseur de veuves volait
à dix mille mètres d'altitude au-dessus de la terre sicilienne,
Le pilote contrôlait l'horizon
La visibilité était bonne.
Le pilote était un jeune homme américain
Mais il faisait son service à Vérone
Et dix kilomètres au-dessous,
Genêts et béton à deux pas de la mer.
Et des maisons populaires construites à même le sable,
rien d'autre à signaler.
Seule la tombe d'un journaliste (1),
encore difficile à retrouver...
Et le faiseur de veuves volait,
seul, comme un oiseau de proie
La mer, une table azur désormais
L'Afrique était déjà toute proche
Dans le ciel, une bande blanche de neige, blanche,
blanche papier vélin...
Il semble par ailleurs évident
même dans le climat de la détente
qu'une éventuelle attaque contre les Pays arabes
verrait l'Italie à l'avant-poste.
Et tous savent tout du début
Mais personne ne peut parler de la fin
Telle est l'histoire d'un avion perdu
Au large des côtes tunisiennes
Le faiseur de veuves volait
à dix mille mètres d'altitude au-dessus de la terre sicilienne,
Le pilote contrôlait l'horizon
La visibilité était bonne.
Le pilote était un jeune homme américain
Mais il faisait son service à Vérone
Et dix kilomètres au-dessous,
Genêts et béton à deux pas de la mer.
Et des maisons populaires construites à même le sable,
rien d'autre à signaler.
Seule la tombe d'un journaliste (1),
encore difficile à retrouver...
Et le faiseur de veuves volait,
seul, comme un oiseau de proie
La mer, une table azur désormais
L'Afrique était déjà toute proche
Dans le ciel, une bande blanche de neige, blanche,
blanche papier vélin...
(1) Il semblerait bien que le journaliste auquel se réfère la chanson soit Mauro De Mauro disparu, assassiné probablement par la mafia, les services secrets italiens ou américains ou italo-américains, la loge P2 ou le réseau Gladio,tous farines du même moulin.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 10/8/2008 - 10:42
PRECISAZIONE DI GABRIELE: NON SI RIFERISCE AD USTICA!
Verrebbe da chiedersi come ha fatto De Gregori a scrivere una canzone su Ustica, "incidente" del 27 giugno 1980, già nel 1976! (anno di pubblicazione di Bufalo Bill, da cui è tratta questa canzone...) Cos'è, un veggente? No, la canzone non c'entra niente con Ustica, ma racconta un altro incidente aereo avvenuto in terra siciliana.
Verrebbe da chiedersi come ha fatto De Gregori a scrivere una canzone su Ustica, "incidente" del 27 giugno 1980, già nel 1976! (anno di pubblicazione di Bufalo Bill, da cui è tratta questa canzone...) Cos'è, un veggente? No, la canzone non c'entra niente con Ustica, ma racconta un altro incidente aereo avvenuto in terra siciliana.
Gabriele - 10/1/2005 - 17:24
"La fabbrica di vedove volava", si riferisce sicuramente all'aereo militare F-104 Lockheed-Martin,soprannominato "fabbrica di vedove" dato l'alto numero di incivoli di cui è stato protagonista.
De Gregori si riferisce forse ad un incidente di questo velivolo.
De Gregori si riferisce forse ad un incidente di questo velivolo.
Sebastian - 24/9/2005 - 13:20
"5 maggio 1972 - Tutte le 115 persone che viaggiavano a bordo di un Dc8 dell'Alitalia (108 passeggeri e sette membri d'equipaggio) persero la vita quando l'aereo si schiantò contro la montagna Longa a Carini, a pochi metri dall'aeroporto di Palermo-Punta Raisi. Sull'incidente fu aperta un'inchiesta."
Questo è quello che sono riuscita a trovare.
(misia)
Questo è quello che sono riuscita a trovare.
(misia)
Un grazie davvero enorme, Misia, per questa notizia su quella lontana tragedia nella quale, mi ricordo bene di persona, tra le vittime si trovava anche lo zio dell'allora allenatore della Juventus, il ceco Cestmir Vycpalek. Se troverai ancora qualche ulteriore notizia, ti preghiamo di postarla senz'altro come commento. [RV]
La canzone è dedicata a Mauro De Mauro, giornalista de L'Ora di Palermo. La fabbrica di vedove è il soprannome dell'F-104, ma qui serve per scorgere "ginestre e cemento a due passi dal mare", e la tomba del giornalista difficile da ritrovare.
Però un'altra canzone di De Gregori potrebbe essere legata a un incidente aereo, quello del 5 maggio 1972 a Palermo.
Il DC-8 Alitalia in arrivo da Roma (comamdante Bartoli) si schiantò sulla cima di Montagnalonga. Tutti morti i 115 a bordo, tra cui "Cestino " Vycpalek* e forse una persona cara a FdG (il suo biglietto scaduto, l'uccellino nel vento che non si fa mai male, l'anello sulla spiaggia...).
Ciao!
(Cosimo C.)
Però un'altra canzone di De Gregori potrebbe essere legata a un incidente aereo, quello del 5 maggio 1972 a Palermo.
Il DC-8 Alitalia in arrivo da Roma (comamdante Bartoli) si schiantò sulla cima di Montagnalonga. Tutti morti i 115 a bordo, tra cui "Cestino " Vycpalek* e forse una persona cara a FdG (il suo biglietto scaduto, l'uccellino nel vento che non si fa mai male, l'anello sulla spiaggia...).
Ciao!
(Cosimo C.)
Grazie delle precisazioni. Per quanto riguarda l'ultimo commento: sembra però che questa interpretazione di Buonanotte fiorellino con l'incidente aereo sia una leggenda metropolitana completamente infondata (come ho recentemente ed esplicitamente letto in "Quello che non so lo so cantare" di Enrico Deregibus).
(Lorenzo)
(Lorenzo)
Se desiderate conoscere qualche cosa sul disastro aereo di Montagna Longa andate su www.montagnalonga.it
Lucio - 24/3/2007 - 22:26
Nessuna relazione tra una canzone di De Gregori ed il disastro aereo di Montagna Longa, è una bufala.
Qualcuno ha supposto che Francesco De Gregori avesse scritto la canzone "Buona notte Fiorellino", dedicandola alla prima moglie deceduta nel disastro aereo di Montagna Longa.
Non è così.
Qualcuno ha supposto che Francesco De Gregori avesse scritto la canzone "Buona notte Fiorellino", dedicandola alla prima moglie deceduta nel disastro aereo di Montagna Longa.
Non è così.
Luciano - 20/1/2008 - 22:03
Con ogni probabilità il 'disastro aereo' fa riferimento al caccia F-104S (identificativo 6738) appartenente al 53° stormo 21° gruppo, precipitato in mare al largo di Trapani il 18-09-1973. Il pilota morì nell'incidente.
fonte: 916-starfighter.de
fonte: 916-starfighter.de
guido - 13/2/2008 - 17:48
Per maggiori info sul disastro aereo di Montagna Longa, potete visitare il seguente blog: montagnalonga.wordpress.com
Luciano - 7/9/2010 - 13:26
Ciao a tutti, siete sicuri che nella quarta strofa non dica "Ginestra" al singolare anziché ginestre?
A me par di capire così, e ho sempre creduto si riferisse a Portella della Ginsestra, località in provincia di Palermo tristemente famosa per la strage di lavoratori ad opera della banda di Salvatore Giuliano.
Comunque è solo una mia supposizione.
A me par di capire così, e ho sempre creduto si riferisse a Portella della Ginsestra, località in provincia di Palermo tristemente famosa per la strage di lavoratori ad opera della banda di Salvatore Giuliano.
Comunque è solo una mia supposizione.
Iacopo - 21/10/2015 - 23:08
Ma il canale di sicilia e' nella parte meridionale della stessa quindi i riferimenti a Palermo e provincia sono da escludere.
Secondo me non fa riferimento a nessun fatto preciso, è solo una riflessioni se certi incidenti sono un caso o un caso voluto.
Giusepoe - 12/11/2023 - 12:03
×
Errore clamoroso (segnalatoci da Gabriele): avevamo scritto che la canzone si riferiva alla strage di Ustica. Dato che è stata incisa quattro anni prima, escludendo doti di preveggenza di De Gregori, il riferimento deve essere a un qualche altro disastro aereo di quegli anni (chi ne sa di più? un'ipotesi).
In effetti è stata segnalata per le CCG nel 2003 da "angiolillo" su it.fan.musica.guccini con queste parole
«La volta scorsa, in Iraq, eravamo effettivamente in prima posizione...»
«Ricordo una vecchia intervista, in cui De Gregori accettò di parlare un po' dei significati di alcune sue canzoni.
Molto interessante, direi, perchè lui è notoriamente (e forse anche giustamente) reticente su quest'argomento.
A proposito di questa, disse di averla composta dopo aver letto un articolo di Lotta Continua in cui si parlava di alcuni esorbitanti acquisti - da parte dell'Italia - di aerei militari.»
E a proposito della "tomba del giornalista", spiega ancora Eskimo:
«Riguardo questa frase, disse che è un riferimento al giornalista Mauro De Mauro.
Ex repubblichino di Salò, De Mauro (fratello maggiore del celebre linguista Tullio De Mauro)- che nel dopoguerra lavorò per il quotidiano di "sinistra" "L'Ora", di Palermo - si occupò di inchieste su mafia e affari. Nel 1970 il regista Francesco Rosi gli diede l'incarico di compiere delle ricerche sul caso Mattei (il presidente dell'Eni, morto col suo pilota per una "misteriosa" caduta dell'aereo) per un prossimo film.
Il giornalista si diede il suo bel daffare, tanto che ad un certo punto annunciò di avere in mano delle informazioni che "faranno tremare l'Italia". Ma pochi mesi dopo, invece di rientrare come ogni sera nella sua casa palermitana, scomparve nel nulla.
Di lui non s'è più avuta notizia, è stato dato per ucciso.
Nel corso degli anni, in vari processi, sono emerse diverse ipotesi sull'omicidio De Mauro: mafia, servizi segreti deviati, servizi segreti americani, P2, e ultimamente anche Gladio.»