La Luna insegue l'ultima stella,
scioglie la notte nel cielo
L'ombra si stringe intorno a me,
come se avesse paura
Dentro il silenzio della notte,
l'urlo del sole si avvicina:
dietro ogni raggio una speranza,
ma solo il freddo lungo la schiena
l'ultima notte, l'ultima stella…
come se avesse paura
Scrivo per dirti cose già dette,
nel fiume d'inchiostro versato;
parole che inseguono un senso..
Ma cosa può dirti una voce di carta,
nel vuoto di carne che resta,
quando ogni sogno è violato?
Dentro la terra mi han portato,
nel ventre di fango di una trincea,
non c'è più inchiostro nelle mani
(ma) piombo e sangue e quello che resta…
L'ultima notte, l'ultima stella…
Come se avessi paura…
Fra dieci minuti all'assalto…
Ti scriverò presto… mi manchi.
scioglie la notte nel cielo
L'ombra si stringe intorno a me,
come se avesse paura
Dentro il silenzio della notte,
l'urlo del sole si avvicina:
dietro ogni raggio una speranza,
ma solo il freddo lungo la schiena
l'ultima notte, l'ultima stella…
come se avesse paura
Scrivo per dirti cose già dette,
nel fiume d'inchiostro versato;
parole che inseguono un senso..
Ma cosa può dirti una voce di carta,
nel vuoto di carne che resta,
quando ogni sogno è violato?
Dentro la terra mi han portato,
nel ventre di fango di una trincea,
non c'è più inchiostro nelle mani
(ma) piombo e sangue e quello che resta…
L'ultima notte, l'ultima stella…
Come se avessi paura…
Fra dieci minuti all'assalto…
Ti scriverò presto… mi manchi.
envoyé par adriana - 29/5/2009 - 07:07
Langue: anglais
Versione inglese da blogs.myspace.com/bededeum
GÉRARD DUVAL, PRINTER
The Moon is chasing the last star,
melting the night in the sky (X2)
My shadow nestles around me,
as if it were afraid (X2)
Within the silence of the night,
the sun’s scream approaches:
behind every ray, a hope,
but only cold down my back
The last night, the last star…
as if it were afraid…
I’m writing only to tell you trite things,
in a river of poured ink;
words running after some sense…
but what can a paper-voice tell you,
in the remaining void of flesh,
once every dream has been raped?
They led me deep into the earth,
in some trench’s muddy belly,
no ink left on my hands,
but only lead and blood and all the rest…
The last night, the last star…
as if I were afraid…
Dans dix minutes, on part à l’assaut.
Je t’écrirai bientôt. Tu me manques.
In just ten minutes, we attack.
I’ll write you soon. I miss you.
The Moon is chasing the last star,
melting the night in the sky (X2)
My shadow nestles around me,
as if it were afraid (X2)
Within the silence of the night,
the sun’s scream approaches:
behind every ray, a hope,
but only cold down my back
The last night, the last star…
as if it were afraid…
I’m writing only to tell you trite things,
in a river of poured ink;
words running after some sense…
but what can a paper-voice tell you,
in the remaining void of flesh,
once every dream has been raped?
They led me deep into the earth,
in some trench’s muddy belly,
no ink left on my hands,
but only lead and blood and all the rest…
The last night, the last star…
as if I were afraid…
Dans dix minutes, on part à l’assaut.
Je t’écrirai bientôt. Tu me manques.
In just ten minutes, we attack.
I’ll write you soon. I miss you.
Langue: français
Version française – GÉRARD DUVAL, TYPOGRAPHE – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Gerard Duval, tipografo – Bededeum – 2008
Ce morceau est inspiré d'un épisode du livre d'Erich Maria Remarque À l'Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues, 1929), dans lequel le protagoniste, le soldat allemand Paul Börner, durant la première guerre mondiale, sur la lancée d'un assaut, affronte et tue, dans un combat en corps à corps, un soldat français, sauté à l'improviste dans la tranchée où il cherchait lui aussi un abri. Il le tue comme ennemi, mais ensuite se retrouve à affronter la mort d'un de ses semblables, un gars comme lui, qui a une identité, des amours. Un prénom et un nom.
Il fouille le cadavre à la recherche d’un indice qui lui permette de découvrir son identité. Il ressent le poids de sa faute et le besoin d'expier. Il trouve un livret avec certains documents. ... »Je fais le vœu, aveuglément, que je vivrai dorénavant seulement pour lui et pour sa famille, et je continue à lui parler les lèvres humides, et dans mon cœur, il y a l'espoir que je me rachète de cette manière et que je puisse sortir sauf d'ici, et, plus profondément encore, la petite réserve mentale qu'après viendra du temps et on verra. Pour cela, j'ouvre le livret et je lis lentement : Gérard Duval, typographe. Avec le crayon du mort, j'écris l'adresse sur une enveloppe et je replace en vitesse tout le reste dans sa tunique.
J'ai donc tué le typographe Gérard Duval. Je dois devenir typographe, je pense tout désorienté, je dois devenir typographe, typographe... »
Nous avons imaginé que dans ce livret pouvait se trouver la dernière lettre que Duval a écrit à sa femme peu avant l'assaut.
Chanson italienne – Gerard Duval, tipografo – Bededeum – 2008
Ce morceau est inspiré d'un épisode du livre d'Erich Maria Remarque À l'Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues, 1929), dans lequel le protagoniste, le soldat allemand Paul Börner, durant la première guerre mondiale, sur la lancée d'un assaut, affronte et tue, dans un combat en corps à corps, un soldat français, sauté à l'improviste dans la tranchée où il cherchait lui aussi un abri. Il le tue comme ennemi, mais ensuite se retrouve à affronter la mort d'un de ses semblables, un gars comme lui, qui a une identité, des amours. Un prénom et un nom.
Il fouille le cadavre à la recherche d’un indice qui lui permette de découvrir son identité. Il ressent le poids de sa faute et le besoin d'expier. Il trouve un livret avec certains documents. ... »Je fais le vœu, aveuglément, que je vivrai dorénavant seulement pour lui et pour sa famille, et je continue à lui parler les lèvres humides, et dans mon cœur, il y a l'espoir que je me rachète de cette manière et que je puisse sortir sauf d'ici, et, plus profondément encore, la petite réserve mentale qu'après viendra du temps et on verra. Pour cela, j'ouvre le livret et je lis lentement : Gérard Duval, typographe. Avec le crayon du mort, j'écris l'adresse sur une enveloppe et je replace en vitesse tout le reste dans sa tunique.
J'ai donc tué le typographe Gérard Duval. Je dois devenir typographe, je pense tout désorienté, je dois devenir typographe, typographe... »
Nous avons imaginé que dans ce livret pouvait se trouver la dernière lettre que Duval a écrit à sa femme peu avant l'assaut.
GÉRARD DUVAL, TYPOGRAPHE
La Lune suit la dernière étoile,
Dissout la nuit dans le ciel
L'ombre se resserre sur moi
Comme si elle avait peur
Dans le silence de la nuit,
Le hurlement du soleil se rapproche
Derrière chaque rayon un espoir
Mais seul le froid longe mon dos
La dernière nuit, la dernière étoile...
Comme si elles avaient peur...
J'écris pour te dire des choses déjà dites,
Dans le fleuve d'encre versée,
Les mots suivent un sens.
Mais que peut te dire une voix de papier,
Dans le vide de la chair ,
Quand le moindre rêve est violé ?
Ils m'ont emmené dans la en terre
Dans le ventre de boue d'une tranchée,
Je n'ai plus d'encre sur les mains
Mais du plomb et du sang et ce qui reste...
La dernière nuit, la dernière étoile...
Comme si elles avaient peur...
Dans dix minutes, on part à l'assaut...
Je t'écrirai bientôt... Tu me manques.
La Lune suit la dernière étoile,
Dissout la nuit dans le ciel
L'ombre se resserre sur moi
Comme si elle avait peur
Dans le silence de la nuit,
Le hurlement du soleil se rapproche
Derrière chaque rayon un espoir
Mais seul le froid longe mon dos
La dernière nuit, la dernière étoile...
Comme si elles avaient peur...
J'écris pour te dire des choses déjà dites,
Dans le fleuve d'encre versée,
Les mots suivent un sens.
Mais que peut te dire une voix de papier,
Dans le vide de la chair ,
Quand le moindre rêve est violé ?
Ils m'ont emmené dans la en terre
Dans le ventre de boue d'une tranchée,
Je n'ai plus d'encre sur les mains
Mais du plomb et du sang et ce qui reste...
La dernière nuit, la dernière étoile...
Comme si elles avaient peur...
Dans dix minutes, on part à l'assaut...
Je t'écrirai bientôt... Tu me manques.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 8/6/2010 - 20:26
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Fruga il cadavere alla ricerca di un indizio che possa permettergli di scoprirne l'identità. Sente il peso della colpa ed il bisogno di espiare. Trova un libretto con alcuni documenti.
" … faccio voto, ciecamente, che vivrò d'ora innanzi soltanto per lui e per la sua famiglia, e continuo a parlargli con labbra umide, e nel mio profondo c'è la speranza che in questo modo io mi riscatti, e possa forse uscir salvo di qui, e, più in fondo ancora, la piccola riserva mentale che dopo ci sarà tempo e si vedrà. Perciò apro il libretto e leggo lentamente: Gérard Duval, tipografo. Con la matita del morto trascrivo l'indirizzo su una busta, e con improvvisa fretta ripongo tutto il resto nella sua giubba.
Io dunque ho ucciso il tipografo Gérard Duval. lo devo diventar tipografo, penso tutto smarrito, devo diventar tipografo, tipografo... "
Noi abbiamo immaginato che in quel libretto potesse esserci anche la lettera che Gérard Duval ha scritto alla moglie poco prima dell'assalto.
La seconda parte del brano è una danza tradizionale di origine Yddish, il cui nome generico è Freilach (termine che indica non tanto il singolo brano, ma la tipologia di danza in generale) . La melodia che qui eseguiamo, tuttavia, e' divenuta negli ultimi anni, per qualche oscura ragione, piuttosto popolare in Irlanda, sotto questo nome. Se ne conoscono, ad esempio, alcune registrazioni da parte del violinista Kevin Burke e del noto gruppo Lúnasa.