Un jour, Ariel BOUCHER s'est inscrite comme coopératrice à notre site. Elle m'a dit : j'ai plus de 400 chansons qui disent mes révoltes. Moi, au départ, je n'ai pas aimé ses textes : trop conformistes, pas assez politiques, pas assez rebelles à mon goût. Avait-elle sa place ici ?

Et puis, Ariel a continué à publier, à écrire. A dire ses coups de coeur et ses révoltes à elle. Et petit à petit, j'ai compris qu'il était important qu'on la publie. Peut-être aussi important pour la poésie de notre époque, qui en manque trop souvent, que de voir les tableaux du douanier Rousseau quand on veux comprendre la peinture.

Ariel exprime ses révoltes, ses indignations, sans artifices. Du fond de son coeur. Et c'est finalement celà le plus important : quand dans quelques dizaines d'années les historiens voudront comprendre notre époque, et ses gens, alors les textes d'Ariel seront là pour dire ce qui révoltait les gens simples, les honnêtes gens, les gens qui regardent la télé, en ce début de millénaire tourmenté par la résurgence des barbaries et des impérialismes.

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