Alan Stivell

Canzoni contro la guerra di Alan Stivell
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Alan StivellAlan Stivell, nome d'arte in bretone di Alain Cochevelou (Riom, 6 gennaio 1944), è un cantautore e arpista francese di celtic fusion.

A lui si deve in gran parte la rinascita ed il rinnovamento della musica tradizionale bretone, che, a partire dagli anni settanta, lo ha reso celebre nel mondo intero. Il suo nome è legato indissolubilmente all'arpa celtica, strumento del quale non solo è un virtuoso, ma che è letteralmente rinato con lui e con la sua famiglia.


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In Italia ha tenuto anche dei concerti storici, come quello al teatro "Apollo", a Firenze, il 1° giugno 1981.
A lui si deve, come ha ben sintetizzato nel titolo di un suo famoso album, la rinascita dell'arpa celtica; ma è anche un autore di testi molto impegnati e politicizzati, specialmente nella prima parte della sua carriera.
Scelgo la seguente biografia in lingua francese, che ha il pregio della completezza.
(Riccardo Venturi)

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Il fut dans les années 70 celui qui, par la musique, fit revivre la culture bretonne. Véritable militant, Alan Stivell marqua cette époque où la vague folk déferlait à travers le monde, ce monde qu'il parcourut dans tous les sens avec sa célèbre harpe celtique. Quelques décennies plus tard, le barde aux cheveux longs continue son périple artistique avec le même intérêt. Délibérément tourné vers le futur.





Alan Stivell de son vrai nom Alan Cochevelou, est né le 6 janvier 1944 à Riom en Auvergne. Sa famille originaire du Morbihan en Bretagne s'installe par la suite à Paris. Son père Jord Cochevelou est fonctionnaire au ministère des Finances français. Son véritable rêve est la renaissance d'une harpe d'origine celte. Après une étude de documents anciens, il reconstitue cet instrument oublié et offre le premier prototype en 53 à son fils Alan, âgé seulement de 9 ans.

Celui-ci a commencé l'étude du piano et de la harpe classique. En mai, Denise Megevand lui donne les premiers cours en collaboration avec son père. En novembre, il se produit pour la première fois en public à la Maison de la Bretagne à Paris lors d'une conférence de presse donnée par son professeur pour faire redécouvrir la harpe celtique. En 55, il joue trois morceaux en lever de rideaux de Line Renaud à l'Olympia à Paris.

En 57, le jeune Alan se met à l'apprentissage sérieux de la langue bretonne. Il s'intéresse aussi à l'histoire, la mythologie et l'art celtes, renouant ainsi avec la culture de ses ancêtres. Il se met aussi à la bombarde et à la cornemuse, instruments très utilisés dans la musique traditionnelle bretonne. Il intègre alors le Bagad Bleimor, ensemble folklorique dans lequel il tient le premier rang.


De la tradition à la modernité

Sa première expérience discographique date de 1959 avec un premier 45 tours. C'est en fait l'année suivante que sort le premier véritable album intitulé "Telenn Geltiek", consacré évidemment à la harpe celtique.

Son père construit pour lui en 64 une autre harpe, la harpe bardique aux cordes de bronze. Se lançant de nouveau dans l'aventure, Alan commence à expérimenter une musique plus moderne. Dès 66, il s'essaie au chant. Il écume les clubs, les festivals et les Maisons des Jeunes et de la Culture.

Deux ans plus tard, il fait la première partie à Londres des Moody Blues, le célèbre groupe anglais. C'est en 70 que démarre réellement la carrière de celui qui se fait appeler désormais Alan Stivell. En effet, le 45 tours "Brocéliande" qui sort en juillet chez Philips, suivi un peu plus tard par l'album "Reflets" constituent les premiers succès du musicien. Apparu en plein renouveau folk, Alan Stivell propose une version de la musique bretonne tournée vers l'avenir et la modernité, de quoi séduire un public jeune cherchant à affirmer son identité régionaliste sans pour autant s'y enfermer.

En 71, Alan Stivell sort un album intitulé "Renaissance de la harpe celtique" entièrement instrumental et contenant uniquement des mélodies traditionnelles utilisant cordes et chours ainsi que bombarde, percussions et même la guitare de Dan Ar Braz. En 72, le musicien connaît un véritable triomphe lors de son passage à l'Olympia à Paris. On retrouve des musiciens comme le déjà nommé Dan Ar Braz à la guitare électrique, Gabriel Yacoub (futur Malicorne) ou Michel Santangeli, batteur venu du rock. L'album live enregistré ce soir-là se vend à près de un million et demi d'exemplaires. Le succès venant, les puristes commencent à reprocher à Alan Stivell le côté commercial de sa musique.


Sur les routes du monde entier

Le musicien représente alors le barde moderne parcourant les routes internationales. En 73, il part en tournée aux Etats-Unis, au Canada et en Angleterre où le célèbre magazine de musique Melody Maker couronne son nouvel album "Chemin de terre" du titre de meilleur album de l'année. Dans la même veine que le précédent, ce disque allie musique bretonne traditionnelle et création contemporaine.

Après avoir acheté une maison à Langonnet en Bretagne, il y enregistre en 74 un album beaucoup plus intimiste que les précédents, "E Langonned". Le musicien a besoin de cette pause et désire démontrer qu'il peut développer un autre style. Pourtant au moment de la parution de cet album, il se lance dans une tournée de concerts très électriques, avec le groupe de musiciens habituels. En 75, sort un live enregistré en public au National Stadium de Dublin, "E Dulenn".

L'année suivante, Alan Stivell fait paraître "Trema'n inis" ("Vers l'île" en breton), album consacré aux poètes bretons, mis en musique par lui-même et par son père (décédé en 74). Cette nouvelle expérience présente au grand public un autre aspect de la culture bretonne. En 77, c'est l'histoire de la région qu'il met en avant avec l'album "Raok Dilestra" (Avant d'accoster). Parmi les seize morceaux que comporte ce disque, figure une chanson d'amour dédié à son fils Ewan.


Symphonique

Après un album un peu plus électrique en 78 "Un dewezh barzh ger" (Une journée à la maison) et un live en 79 "Tro ar bed - International tour" enregistré à Dublin et à l'Olympia à Paris, sort la fameuse "Symphonie celtique" en 80. Une formation rock, un ensemble de bombardes et cornemuses, un orchestre symphonique ainsi que la chanteuse berbère Djourha et le sitar de Narendra Bataju sont les interprètes de cette grande fresque musicale. Cette symphonie est jouée au Festival Interceltique de Lorient devant 10.000 spectateurs.

Même si la décennie commence fort pour Alan Stivell, elle va en fait constituer une période un peu moins faste car la déferlante folk qui est à l'origine de son succès, passe un peu de mode, laissant la place à une musique plus électronique. Cela ne l'empêche pas de sortir des albums dont "Terre des vivants" en 81. Du 15 septembre au 11 octobre de la même année, il se produit à Bobino puis part en tournée. En février 82, c'est aux Etats-Unis qu'il part faire des concerts, souvent à guichets fermés comme au Beverly Theater à Los Angeles ou au Town Hall à New York.

Après "Légende" en 83, l'album "Harpe du Nouvel Age" sort en 85. Il vaut au musicien breton un "Indie Award", récompense américaine attribué par l'association des producteurs et distributeurs indépendants. La carrière internationale qu'il a entrepris très tôt pour faire connaître la culture celtique, a porté ses fruits. Et c'est celle-là même qui va lui permettre de continuer durant les années 80. En effet, mis à part une série de concerts à Paris en 87 ainsi que quelques dates ça et là en France, Alan Stivell pendant toute cette époque tourne beaucoup plus en dehors des frontières hexagonales et surtout aux Etats-Unis et en Australie. En 89, il participe à l'enregistrement du disque de la chanteuse anglaise Kate Bush, "Sensual World".


Les années 90

Son retour sur le devant de la scène française s'effectue en 91 avec la sortie d'un nouvel album intitulé "Mist of Avalon". Ce retour est confirmé deux ans plus tard avec "Again" : Kate Bush, Shane Mac Gowan du groupe irlandais Pogues, le sénégalais Dudu N'diaye Rose et le chanteur français Laurent Voulzy figurent sur ce disque regroupant dix-sept versions réactualisées des plus grands succès d'Alan Stivell depuis le début des années 70. Le public ne s'y trompe pas et renoue avec le musicien lors de la tournée en France qui passe par Paris les 14 et 15 janvier 94 au Bataclan.

En 95, Alan Stivell publie un album "Brian Boru" (du nom d'un grand chef de guerre irlandais qui vainquit les Vikings). La presse est dithyrambique et reconnaît là un des meilleurs disques du musicien breton. Il reprend des standards de la musique celtique avec ici et là quelques clins d'oil au rock. Martin Meissonnier, le monsieur "world music" français en est le producteur artistique. Le 30 novembre, il se produit aux Transmusicales de Rennes, festival rock s'il en est. Il enchaîne ensuite une tournée à travers la France avec pour conclure, un concert triomphal à la Fête de l'Huma (grand rassemblement annuel des communistes français en septembre à la Courneuve) devant 60.000 personnes. L'année suivante, il retourne aux Etats-Unis et au Canada pour une nouvelle série de concerts dont un au Lincoln Center à New York devant 4.000 spectateurs.

Reprenant un rythme plus soutenu dans la sortie de ses albums, Alan Stivell propose en avril 98 un nouveau voyage grâce à la musique celtique. En effet, "1 Douar" (Une seule terre), 19ème album du barde rassemble Youssou N'Dour, Khaled, Jim Kerr du groupe écossais Simple Minds et Paddy Moloney des Chieftains. Stivell veut depuis toujours démontrer que les différences de genres ou de langues (breton, anglais, wolof, arabe, etc.) sont les composantes essentielles de l'humanité. Il y parvient sans mal avec cette nouvelle production.

Figure de proue

A l'automne, Alan Stivell entame une tournée qui passe deux soirées à Paris les 8 et 9 décembre. On le voit également le 16 mars 99 sur la scène de Bercy pour une immense soirée celte. Au milieu de noms comme Gilles Servat et Tri Yann, il fait figure d'ancêtre incontournable du genre qui ouvre la route des plus jeunes tels Armens.

Nouvel album pour le Breton en avril 2000. A 56 ans, il publie "Back to Breizh" qui ouvre son répertoire aux musiques électroniques. Cet apport très nouveau pour Alan Stivell est peut-être dû à la réalisation de Franck Darcel, ex-Marquis de Sade mais aussi partenaire musical de Pascal Obispo à ses débuts. Le harpiste quelques concerts en France au printemps avant de retrouver les Etats-Unis au cours de l'été. On le retrouve sur la scène parisienne de la Cigale les 25 et 26 janvier 2001. Symbole de tradition celte, le chanteur intègre à son spectacle un DJ qui vient scratcher entre deux chansons.

En août, Alan Stivell est invité du 31ème festival Interceltique de Lorient en Bretagne où il est ovationné par 5000 personnes.

En 2002, sort "Au-delà des mots", son 21e album en 50 ans de carrière. Sur ce disque entièrement instrumental, le musicien joue de six harpes différentes.

Le 15 mars 2003, Alan Stivell clotûre magistralement la seconde Nuit Celtique devant les 68.000 spectateurs réunis au Stade de France avec un jubilatoire Tri martolod et le grandiose final de la Symphonie celtique.

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Difficile de mettre une étiquette sur la musique d'Alan Stivell. En effet, de nombreux chroniqueurs musicaux s'y sont essayés. Les termes "world music", "new age", "rock celtique" semblent prendre partie, alors que justement ce musicien atypique a entrepris depuis ses débuts, un véritable travail de reconnaissance de la culture bretonne tout en s'ouvrant à d'autres influences très différentes.