Igor Agar se définit lui même comme un Auteur-Compshumeur-Interpouette et nous fourbit son Cabaret-Javapunk avec un répertoire de chansons "langagées" dans lesquelles il vitriole la société de consommation, le capitalisme, la pollution, l'extrême droite et tous les politiciens, tous les totalitarismes, avec une dérision ironique, parfois grinçante, mais dans la bonne humeur, malgré de grandes désillusions.
Affublé de son kilt rouge et de son fidèle "Anarcordéon", Igor balade son "One-Man-Chauve" jonglant avec des mots teintés d'argot pour nous parler de notre féroce quotidien, avec ses coups de gueule amusés. ça "javouille", ça balance, il y a du rythme de mots et de notes, on se prend même à chanter avec lui, mais notre conscience est bousculée malgré tout. Igor Agar l'anarcopunk sait toucher là où ça nous gratte, sans concessions.
Igor possède dans sa panoplie une "Valise d'ombre", décor de ses spectacles. Malicieusement il égratigne, se moque, parle, prend à partie le public, lui parle, se mêle à lui. Tout cela est vivant et provoque des rires, même si parfois ils sont un peu jaunes.